J’avais été stupide de m’adresser à lui ; les loups ne se mangent pas entre eux. (Page 236)
Pourtant, il fallait bien que j’aille me coucher, Véra avait une sorte de radar, elle était capable de se réveiller parce qu’elle ne me sentait pas à côté d’elle dans le lit…………….Je finis par me glisser sous la couette en restant dans mon coin. Rester le plus loin d’elle possible. Sauf que son putain de radar se déclencha : Yanis ? marmonna-t-elle. Tu es rentré ? (Page 206)
C’est toujours quand il ne faut pas que les enfants ont les oreilles qui traînent. (Page 134)
A quoi pouvait-il penser ? J’avais vraiment l’impression qu’il pesait chacune de ses réflexions, chacun de ses mots. (Page 129)
Je tournai le visage vers lui. Il me connaissait par cœur, d’un simple regard, il suivait les méandres de ma réflexion. (Page 71)
Une manipulation insidieuse, la solidité d'un couple à l'épreuve, la confiance, l'espoir ...
Une fiction simple, amenant le lecteur aux spéculations, sur fond de psychologie.
Si seulement je n'avais pas déconné au lieu de me tirer une balle dans le pied, je pourrais savourer ce que j'avais été capable de faire, de diriger, de construire. Je me dirais que j'avais un avenir, que j'allais pouvoir réaliser les rêves de Véra et des enfants. Au lieu d'entrer dans le concept store comme un zombie qui rase les murs, je serais entré comme un cador.
Pourtant, cette maison me mettait mal à l'aise, sans que je puisse mettre le doigt sur les raisons de cette sensation, j'avais un noeud à l'estomac depuis notre arrivé. Tout me semblait vieux, sombre, comme si une ombre planait au-dessus de nos têtes.
Il avait violé notre vie, et si je ne voulais pas que la situation vire davantage à la catastrophe, il fallait que j'assiste en spectateur à la fin de notre famille.
Je me reposerai plus tard, il y a des périodes dans la vie où on n'a pas le droit de se regarder le nombril.