La Datcha

C'est toujours un plaisir de découvrir un roman d'Agnès Martin-Dugand. Toutefois, dans ce dernier opus, j'ai personnellement trouvé que ce roman sonnait un peu "creux". le fil rouge est clairement tracé dès les premières pages et on "connaît la fin" dès le début du livre... L'auteur décrit les sentiments du personnage principal en long, en large et en travers... Bref, ce livre se lit sans faim,... Parfois aussi je m'interroge à propos de la sur-cotation d'un livre sur BABELIO. Ne jette-t-on pas parfois des "étoiles" à la tête d'un livre qui ne les vaut pas toutes ?...

Je ne l'ai pas autant apprécié que d'autres écrits par cette auteure. Pourtant le début était prometteur, une rebelle sauvée par un gentil bougon, je m'attendais à plus de développements de ce coté là, mais non. Je crois que le côté un peu trop "guimauve" n'est plus ce que j'apprécie vraiment dans un livre, je dois vieillir....

Les premières pages de l'histoire m'attiraient. Je voulais y croire, malheureusement et rapidement ce ne fut pas le cas. Je n'ai trouvé que des répétitions tout au long du récit, je n'ai pas réussi à m'attacher au style, aux personnages et au lieu.
J'aurais beaucoup de choses à en dire mais les goûts et les couleurs restant propres à chacun, je préfère commencer de ce pas un autre livre pour tenter d'oublier ma déception.

L'unique intérêt de ce roman digne de la collection Harlequin dégoulinant de bons sentiments est la playlist qu'a écouter l'auteure en "pondant" son oeuvre !
Cela donne toujours des idées pour découvrir de nouvelles musiques, faute de mieux... en même temps vu la qualité du bouquin, je me demande ! ? ! ?...

* Attention Spoilers dans cette critique*

Dur dur de critiquer ce livre ! Typiquement un roman que j'ai énormément apprécié au début puis qui m'a finalement beaucoup déçue.
Effectivement, le début m'a extrêmement émue. L'accueil  et la gentillesse dont font preuve Macha et Joe auprès de Hermine me touchent profondément. La Dacha est par ailleurs un lieu auquel je me suis fortement attachée. Je l'ai très facilement représentée dans mon esprit et j'ai eu très vite envie de rencontrer toute cette joyeuse troupe qui fait tourner cet hôtel original.
Le plus intéressant à mes yeux est l'extrême attachement de Hermine pour ses parents d'adoption et pour ce lieu qu'elle considère comme son foyer. Cet enracinement par le coeur m'a beaucoup plu.  Ceci était par ailleurs extrêmement bien montré pour expliquer la "première " rupture entre Samuel et Hermine. Je trouvais que ça avait du sens et que c'était bien amené.
Ainsi,  cette première partie de découverte des personnages et du lieu de l'action m'a donné envie de connaître la suite.
Côté intrigue, le début était bien amené également. Les décès de Jo et Macha viennent redistribuer les cartes. Qu'ont-ils prévu pour la Datcha ? Et surtout que va-t-il advenir de Hermine ? J'ai trouvé que le roman devenait subtil au moment où Samuel donnait son point de vue à ce sujet. Jo et Macha n'étaient plus alors présentés comme un "couple parfait de bons samaritains"  mais on pouvait également les considérer comme des personnes qui profitaient un peu trop de la bonne volonté de Hermine. Malheureusement, cette complexification des êtres et du récit est balayée d'un revers de manche et on tombe soudainement - j'en étais la première surprise - dans des clichés de roman à l'eau de rose et surtout sans grande crédibilité. Je liste  en vrac : (attentions spoils)

- Une dispute entre Samuel et Hermine qui signe la fin de toute relation entre eux et surtout un potentiel retour à une relation amoureuse : Un peu gros quand même. Ils ne se sont pas balancés des horreurs non plus au visage. Il s'agit d' une dispute assez banale

- le grand amour entre Hermine et Vassily. J'ai rarement aussi peu compris dans un roman pourquoi deux personnes s'aiment. Il y a déjà un gros problème, c'est que Hermine ne se souvient pas de son amour pour lui. Tout nous est raconté de son point de vue et à la première personne du singulier. Dans ce cadre, elle nous aurait mentionné,  en le présentant la première fois , les sentiments qu'elle avait eus pour lui. Mais parlons-en de ces sentiments ! Depuis quand tombe-t-on amoureux seulement en  dansant une fois avec quelqu'un  ? Et Pour 20 ans  en plus? Ça n'a aucun sens. C'est pitoyable et absolument pas crédible. Et même 20 ans plus tard , on ne comprend toujours pas ce que Hermine trouve à Vassily à part qu'il a l'air de savoir comment la prendre par la taille. 

- le temps que met Hermine à demander à Vassily ce qui va arriver à la Datcha. Et le silence de ce dernier à ce sujet. Il y a quand même un nombre important d'employés dont l'avenir est lié à celui de l'hôtel et qui refuserait de bosser sans avoir des réponses rapides à leurs questions.

- Et surtout , le secret !  Que Jo, Macha et Samuel se soient tus , c'est déjà très très peu crédibles. Mais alors que parmi tous les employés de la Datcha, les villageois et les clients habituels, qu'aucun n'est jamais fait de "boulettes" en 20 ans ça me paraît IM-PO-SSIBLE .

Enfin, j'aimerais mentionner que, à l'inverse , la place que vient prendre Hermine dans cette famille après la mort d'Emma seulement 3 mois après le drame n'est que très peu interrogée. Il est étonnant que ce rapprochement ne soit pas mentionné alors qu'elle a le même  âge qu'elle.

Pour résumé , c'est dommage ! Ce roman aurait gagné à ne pas tomber dans les clichés car le cadre, les personnages et l'intrigue laissaient espérer beaucoup mieux 

'ai commencé ce livre en pensant passer un bon moment ..quelle déception !
Un premier chapitre intéressant , puis nous plongeons 20 ans plus tard et là ...rien du vide , on tourne en rond pendant les 3/4 du livre , à ressasser les mêmes choses Sur la fin il se passe enfin quelque chose , assez invraisemblable d'ailleurs et trop " à l'eau de rose " . Je n'ai ressentie aucune sympathie pour Hermione , qui aurait plutôt tendance à m'agacer .
Je me suis bien ennuyée ...

Je referme ce roman avec soulagement, j'ai eu tellement de mal à le terminer. J'ai découvert Agnès Martin Lugand avec son premier roman que j'avais adoré, puis j'ai lu les suivants avec plus ou moins de plaisir selon les histoires, mais là... je crois que c'est le roman de trop ! le fil conducteur est quasi toujours le même : un deuil, un amour impossible, un lieu fantastique...

Hermine, Vassili, Samuel et tous les autres ne m'ont pas convaincue. Je n'ai pas ressenti de tendresse pour eux ni même d'empathie. La Datcha n'a pas eu sur moi d'effet magique et j'en suis désolée car j'apprécie habituellement l'écriture de l'auteure.

Comment dire.... ?
"La Datcha", ce n'est pas pour moi.

Je l'affirme sans prétention ni condescendance.
Je sais que ce roman plait ( je l'ai vu en tête de gondole et dans les listes de meilleures ventes..) et plaira, c'est comme ça.
Mais décidément, ce n'est pas le genre d'histoire ni d'écriture qui laisseront de trace en moi. Les goûts et les couleurs...

Mais je ne vais pas m'en tirer à si bon compte, ce serait un peu facile ...
Et je ne serai pas ingrate : si je n'ai pas dévoré ce livre, je ne l'ai pas abandonné non plus. Pourquoi?
Parce que l'idée qu'un lieu soit (presque) le personnage principal d'un roman, ça me plaît bien...
Et parce que l'autrice a tout de même réussi à me garder : je voulais savoir quel était ce mystère sous-entendu depuis le début, ce point d'interrogation autour du passé et du personnage du fils disparu ...
Alors je me suis pliée et j'ai lu jusqu'au bout.

Mais voilà, ça ne suffit pas... À mes yeux, cette destinée est bien trop romanesque (c'est le mot "midinette" qui me vient) et ces personnages sont trop lisses. À commencer par cette Hermine, trop parfaite, trop entière, trop aimée de tous... Ses sentiments trop purs. Je ne peux croire à cette construction.

Bref, ce roman plaira aux amateurs (aux amatrices*) de contes de fée. Et tant mieux pour eux.

J'ai tenté.
Je retourne aux romans noirs. Ou gris. Tout du moins pas roses.
À chacun ses couleurs de prédilection...

*Oui je sais, voilà un jugement à l'emporte-pièce, parfaitement misogyne et sexiste, mais que voulez-vous, je n'ai pas la bonté d'âme d'Hermine la blanche.
Je suis une mauvaise fille... et je n'aime pas Cendrillon.

Une simple romance qui ne peut pas être au goût de tous en raison de sa prévisibilité. J'aurais apprécié un peu plus de pronfondeur concernant l'environnement ou le contexte dans lequel agissent les personnages : apprendre un peu sur la région, le milieu prfessionnel... se divertir en apprenant.

bof bof bof, je pensais tomber sur un bon feel good bouquin, facile à lire mais bien écrit, et ce livre m'est plutôt apparu comme une petite romance dont j'ai rapidement tourné les pages pour finir par apprendre la clé du mystère, pas franchement intéressant non plus ! je crois que je ne retenterai plus cette autrice...