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3,7

sur 322 notes
Tombée sur cet album BD tout à fait par hasard dans les rayons de ma bibliothèque préférée, j'ai éprouvé la curiosité de m'y plonger « pour voir ce que ça donnait » ! J'avais été touchée par le roman - exactement par la tragédie que Diane traversait - moi qui étais maman d'une petite fille depuis pas longtemps. J'avais gardé un souvenir très fort de ma lecture et j'ai donc tourné avec un petit peu d'appréhension les pages de ce livre... Au final, mon petit coeur va très bien ! Bien que joliment bien faite, cette bande dessinée ne m'a pas touchée comme l'avait fait le roman. Certes, le scénario de Véronique Gresseaux retranscrit bien les errances de Diane qui n'a plus goût à la vie après l'accident qui a coûté la vie à son mari et à sa petite fille. Les dessins de Cécile Bidault dans des nuances pastel mettent en couleurs la palette de sentiments qui traversent Diane. Toutefois, ça n'a pas « matché » avec ma sensibilité. J'ai trouvé les personnages désagréables, là où je les avais trouvés touchants dans le roman. le scénario manque de consistance et je l'ai trouvé sans relief apparent et avec trop de « raccourcis ». Un peu déçue à vrai dire. Peut-être est-ce le format qui m'a déstabilisée ? Dommage, je suis passée à côté !
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Diane a perdu son mari, Colin, et sa fille, Clara, dans un accident de voiture, il y a un an. Depuis, elle vit prostrée, enfermée dans son passé, se coupant du présent, vivant avec ses souvenirs et ses fantômes. Elle accepte juste la présence de son ami Félix, qui tenait avec elle et Colin un café littéraire : Les gens heureux lisent et boivent du café. Depuis un an, l'activité du café, acheté en partie par les parents de Diane, repose sur les épaules de Félix.

Diane va chercher la fuite en Irlande, pays où Colin rêvait d'aller. Elle va louer un cottage appartenant à un vieux couple. le cottage est mitoyen d'un autre appartenant au neveu du vieux couple.

Diane vit avec ses souvenirs dans le décor pluvieux et frileux de l'Irlande. Elle est confronté à la rudesse de son voisin, Edward, qui ne la regarde pas, qui l'ignore et se montre extrêmement brutal avec elle, alors que son chien fait la fête à Diane.

Que va t'il pouvoir se passer entre ces deux écorchés vifs, entre ces deux blessés de la vie ? Comment Diane peut-elle reconstruire sa vie ? Quel est le secret de Edward, que cache sa rudesse ?

Diane ne s'autorise pas à vivre au présent et a envisagé le futur. Elle a peur de trahir ses chers disparus. Elle ne s'autorise pas à être heureuse sans eux. Peu à peu, le temps va faire en sorte que Diane évolue, qu'elle entre en résilience. Et elle va regarder différemment celui qu'elle prenait pour un salaud. Diane saura susciter de la compassion et de l'amitié chez les autres.

Cécile Bidault nous propose une mise en forme graphique subtile, tout en légèreté. le dessin est sobre, les traits des visages estompés. Les couleurs nous renvoient à l'Irlande avec ses paysages sous la pluie ou dans la brume.

Je ne connaissais pas le roman de Agnès Martin-Lugand. J'ai été pris par le récit proposé par Véronique Grisseaux, emporté par les dessins de Cécile Bidault. J'ai partagé la détresse et le trouble de Diane. J'ai été avec elle dans son errance et dans sa reconstruction.

Comment se relever d'un traumatisme majeur ? Peut-on à nouveau après une disparition et ce sans avoir l'impression de trahir ? A t'on le droit d'être heureux à nouveau après un deuil ? Comment se projeter à nouveau dans le regard d'un enfant après avoir perdu le sien ? Toutes ces questions abordées mais y aura t'il des réponses. Pour le savoir, je vais lire la suite : " La vie est facile, ne t'inquiète pas.



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Diane, jeune femme épanouie, perd brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Un an plus tard, face à ce deuil impossible, elle boit, fume, reste cloitrée chez elle entourée de ses souvenirs… Son ami Félix redouble d'efforts pour l'aider à revenir à la vie, sans succès. Un jour, Diane décide de tout quitter et partir vivre en Irlande, pays que son défunt mari aurait aimé connaître.

Ce roman au titre célèbre m'avait plus d'une fois intriguée, sans en connaître le sujet, ni la qualité du texte. Quelques critiques parcourues sur Babelio ne m'ont pas franchement donné envie de me plonger dans cette lecture, mais lorsque j'ai découvert cette version « roman graphique » à la bibliothèque, c'était l'occasion de satisfaire ma curiosité !

J'ai apprécié certains passages, certaines émotions, mais ce fut globalement une déception. J'ai trouvé l'histoire vraiment simpliste, la relation avec Edward très surprenante, pour ne pas dire totalement improbable, sans parler du personnage de Megan… qui m'a laissée sans voix.

Heureusement, sous le format de roman graphique, cela se lit vite. Je ne me plongerai pas dans le roman initial, mais je suis contente de savoir enfin de quoi il retourne dans ce fameux Les gens heureux lisent et boivent du café.
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C'est toujours avec une vraie curiosité que j'aborde la lecture d'une transposition d'un roman en BD. Pour avoir eu de vrais coups de coeur par exemple avec En attendant Bojangles, Au revoir la haut, ou très récemment avec le bal des folles, il faut reconnaître que certaines adaptations sont superbes.
C'est la raison pour laquelle je n'ai pas hésité à emprunter cet album de Véronique Grisseaux d'autant qu'il s'attaquait à ce que l'on peut considérer comme l'un des meilleurs romans de Agnès Martin Lugand.
Disons le tout de suite, la déception fut grande.
Certes l'histoire est fidèle au roman mais il était difficile de s'en écarter tant elle est simple et assez convenue. On retrouve Diane qui ne parvient pas à se remettre de la mort de son mari et de sa fille et Edward, ours mal-léché qui a choisi de vivre isolé en Irlande. La rencontre entre les deux se fait sur fond de querelle de voisinage et leur rapprochement, par l'entremise d'un chien.
Le scénario n'avait rien de compliqué mais il devient ici simpliste. le dessin l'est tout autant et ne parvient pas à nous rendre les personnages sympathiques et l'Irlande attirante.
Dommage….. il y a donc suffisamment de belles adaptations pour passer son chemin!
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J'ai lu "Les gens heureux lisent et boivent du café " ainsi que la suite "La vie est facile, ne t'inquiètes pas", il y a quelques années. J'avais adoré ce roman. J'avais ressenti beaucoup d'émotions et avais été très touchée par Diane.

J'ai eu l'occasion de lire d'autres romans d'Agnès Martin-Lugand que j'ai également beaucoup aimé.

Ainsi, en voyant l'adaptation du roman en roman graphique à la bibliothèque, je me suis laissée tenter.

Mais quelle déception !

Si autant j'ai bien aimé le début, j'ai été très déçu à partir du moment où Diane arrive en Irlande. Je n'ai ressenti aucunes émotions . J'ai trouvé que les passages étaient survolés et baclés. Aucune profondeur par rapport au roman initial et c'est vraiment dommage.

J'invite ceux qui ont lu cette bd sans avoir lu le roman , et qui n'ont pas aimé cette adaptation, à lire le roman initial.
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Tiens me dis je, la critique de cette bd a sauté, sans doute perdue dans les méandres de manipulations babelionesques. Il faudrait que je la relise pour y poser un avis tout frais.
* moue *
S'il me semble garder de pas trop mauvais souvenirs de l'album, ce n'est pas le cas du roman d'origine.

Et donc,
Happée par les couleurs douces, la mise en scène soignée, j'ai plongé direct dans l'abîme du deuil que vit l'héroïne. On oublie vite que parfois il y a beaucoup de texte, ou que les postures sont un peu raides. On s'attarde sur les détails d'une expression, la construction d'une case, le voyage est plutôt plaisant. L'histoire d'amour contée en images y perd de son côté agaçant et impossibiliniais qui frappait dans le bouquin et j'ai refermé le livre sans l'amertume que donnait initialement le café à l'ouvrage.

Si on devait retenir quelques lignes, un beau livre à l'édition impeccable, au papier epais et mat qui dégage une bonne odeur. Une histoire qu'il vaut peut-être mieux voir que lire.
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Les gens heureux lisent et boivent du café. On pourrait penser a contrario que les gens malheureux ne lisent pas et boivent du thé. Il faut également dire que notre héroïne Diane est réellement à plaindre car elle vient de perdre brutalement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Elle est encore jeune mais elle est surtout désespérée. On ne peut pas dire qu'elle peut compter sur l'aide de ses parents qui lui reprochent son inconscience. Fort heureusement, il y a son meilleur ami Félix mais ce dernier est plutôt fantasque et attiré par la fête du slip à Ibiza.

La meilleure solution pour elle afin de prendre le large est de partir vivre dans un coin paumé en Irlande là où il pleut souvent et où il y a beaucoup de vent. Quoi de mieux qu'une petite chaumière perdue au milieu de nulle part. Sauf qu'elle va faire la connaissance de son voisin et ce n'est pas un tendre. Va se nouer une relation faite d'hostilités croissantes. Bref, cela ne sera pas de tout repos pour Diane !

J'ai beaucoup aimé cette histoire qui nous fait sortir des sentiers battus. Il s'agit pour cette femme de retrouver le goût à la vie, de sortir des limbes du souvenir. Bref, de retrouver le chemin de l'existence et de tourner définitivement la page. Cependant, à fuir avec acharnement la vie, et elle finit par vous rattraper.

La question que pose ce roman graphique est peut-on tomber amoureux d'une personne antipathique ? En effet, derrière cela, se cache souvent la souffrance car on devient hargneux à cause du chagrin. Peut-on voir au-delà des apparences ? C'est un thème qui m'est très cher.

Un roman graphique assez poignant sur le thème de la résilience et adapté du roman d'Agnès Marin-Lugand. C'est un récit assez touchant et plein d'émotion ayant pour cadre les paysages et le climat irlandais. On va suivre tout le cheminement personnel de Diane dans sa reconstruction. C'est assez intéressant pour méditer et surtout aller de l'avant.
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Peu cliente de livres "Happy littérature", je me suis -malgré tout- laissée séduire par le dessin de Véronique Grisseaux & Cécile Bidault.
Et, en effet, les dessins et les couleurs sont très réussies pour évoquer un sujet douloureux de la reconstruction de soi après la perte.

Par contre, je ne me suis pas du tout attachée aux personnages dont les réactions de certains (Edward, entre autres...) m'ont parue exagérées, voire parfois même incompréhensibles!
Là, je me suis dit : -"il va y avoir une explication à l'agressivité gratuite d'Edward..." Et bien non...même pas!
Ces attitudes irréalistes nuisent à la qualité du sujet qui aurait pu être traité d'une façon beaucoup plus profonde...

Peut-être que le livre d'Agnès Martin-Lugand en dit plus?
Je ne pense pas que j'aurais la curiosité d'aller vérifier...et du coup, je reste sur mes opinions quant aux livres classés "Happy Littérature"... Dommage!
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Après avoir lu le roman "Les gens heureux lisent et boivent du café" que j'ai adoré, j ai découvert son adaptation en BD et j'avoue qu'un début un peu sceptique, j'ai été agréablement surprise.
Il est évident que le roman est plus détaillé mais la BD est limpide ,les dessins sont doux et l'ambiance reflète bien le thème de la résilience : l'essentiel est dit et retranscrit .
J'ai passé un très bon moment de lecture .


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Je suis tombée sur ce livre bêtement à la bibliothèque.
J'ai tenté il y a quelques années le roman du même nom d'Agnes Martin-Lugan. Mais ça a avait été un échec pour moi.... j'avais abandonné ma lecture. Peut-être parce que c'était une lecture en numérique, peut-être parce que je n'avais pas d'affection pour les personnages.

J'ai vu l'opportunité ici de connaître le dénouement de l'histoire.
Tout d'abord, j'ai vraiment beaucoup aimé les illustrations ! Tres fines, très délicates. C'est pour moi le gros point fort.
J'ai eu l'impression d'éprouver plus d'empathie pour Diane.
Malheureusement, plus j'ai continué ce graphique, moins j'ai accroché...
Le personnage d'Edward ne m'a pas convaincue, je n'ai trouvé trop stéréotypé, trop bourru, trop en colère. Avec un soucis évident de communication. La relation entre lui et Diane évolue trop vite à mon sens et manque du coup de crédibilité.
Et finalement, en arrivant à la fin, je n'ai pas pu m'empêcher de me dire : " Tout ça pour ça?".

Donc finalement, c'est vraiment une lecture en demi-teinte pour moi. Et cette version graphique ne m'aura pas convaincue à retenter la lecture du roman original. Dommage !
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