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3,7

sur 322 notes
Je n'ai lu aucun roman d'Agnès Martin-Lugand, et je ne compte pas le faire, aussi, je me suis dit que lire la bande dessinée adaptée de ce titre devrait me donner une idée de ses écrits.
En revanche, quand j'étais adolescente, ma voisine me prêtait parfois des romans Harlequin où une jeune femme tombait amoureuse d'un homme qui était généralement antipathique au départ et qui finalement se révélait un homme ayant souffert et qui était devenu hargneux à cause du chagrin, mais la belle jeune femme arrivait à briser sa carapace et à la fin ils filaient le parfait amour.
Je vous passe les détails qui me semblaient croustillants à l'époque et qui ne sont que des phrases sirupeuses pour dire que la femme ressentait de drôles de sensations au niveau de sa petite culotte quand elle regardait le méchant banquier - architecte - chirurgien - directeur général ou autre profession qui confère du pouvoir.
Et bien, j'ai eu l'impression avec cette bande dessinée de relire un roman gentiment prêté par ma voisine il y a trente ans !
Diane est une femme blessée suite à la mort accidentelle de son mari et de sa fille. Elle végète dans son appartement parisien jusqu'à ce qu'elle décide d'aller vivre en Irlande sur un coup de tête. Et comme par hasard son voisin est beau, grand et pas sympa du tout, du moins au début.
Ils vont s'apprivoiser peu à peu, mais pas en douceur comme le petit prince et le renard, ici, c'est plutôt à coup de gifles entrecoupées de grosses cuites.
Question originalité, on a connu mieux, question dessin, j'ai trouvé qu'ils étaient ternes, ça dégouline de bons sentiments, c'est mielleux, bref, ça ne m'a pas plu du tout.
Je sais bien que le thème de la résilience est très actuel, mais là, on flirte avec l'overdose question bienveillance et complaisance.
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Depuis que j'ai lu mon premier roman graphique, j'aime en découvrir un de temps en temps. Celui-ci reprend bien évidemment la même histoire que le roman. C'est avec plaisir que je retrouve les personnages que j'avais beaucoup aimé. Je trouve qu'il est très bien adapté et c'est l'idée que je mettais faite de l'ambiance, des personnages... Les illustrations sont claires, colorées et les personnages très bien représentés et expressifs. C'est très simple à lire et ça amène un petit plus pour ceux qui ont déjà lu le roman. Bref, ce roman graphique est une très bonne adaptation de cette jolie histoire. (....)

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Ce roman graphique s'ouvre sur l'image d'une femme dépressive qui fume et observe les volutes de fumée, allongée sur son canapé dans son salon parisien peu rangé. C'est l'image d'une femme désespérée qui a perdu le goût de vivre et pour cause elle a perdu sa fille et son mari dans un accident de voiture.

Pour véritable ami il ne lui reste que Félix avec qui elle a cofondé une sorte de bar librairie à Paris, il tente de la sortir de cette impasse mais elle est dans le déni.
Un beau jour cependant, instinct de survie ? lui vient l'idée de partir en Irlande pour honorer la mémoire de son mari. Elle fait la rencontre d'une nouvelle famille fort sympathique.

Après des débuts difficiles, au loin, peu à peu en miroir aux événements qu'elle vit, le sang semble couler à nouveau dans ses veines, la vie qui l'avait désertée semble reprendre son cours. Un souffle, celui du vent d'Irlande ou d'un baiser l'aident dans cette tâche. Elle prend un nouveau départ malgré les nombreuses tentations de descente aux enfers souvent plus fortes que l'instinct de survie.

Un roman graphique sympathique au graphisme sobre, épurée, moderne qui met en avant les états d'âme de Diane en gros plan, du désespoir (traits durcis et vieillis) à sa métamorphose, les traits, le regard, le physique de la jeune femme se transforment à la mesure de ce qu'elle vit dans le roman.

Les beaux paysages de l'île d'Irlande dans laquelle elle vit désormais sont peints dans de beaux dégradés pastel, camaïeu de bleu pâle en plongée sur la mer. On a envie d'y être. Ces planches apaisent l'esprit tout comme l'héroïne qui en revient plus sereine. Peu de dialogue dans ces moments-là, ils laissent place à la contemplation.

L'enjeu est de savoir si l'héroïne se sortira de cette impasse.

Un roman graphique sur le deuil et la difficile tentative de dépasser les épreuves les plus douloureuses de l'existence.

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Ce roman j'en ai beaucoup entendu parler. Je me demandais ce qui se cachait sous ce titre sans jamais avoir eu envie d'aller plus loin, n'y même de lire le résumé. Et puis on me ramène de la médiathèque ce titre en BD. Je ne m'attendais pas du tout à ça. J'ai trouvé pas mal le début, mais à partir du voyage en Irlande cela devient un peu n'importe quoi. Un voisin grossier, des mots désagréables qui volent et même quelques coups. Et l'arrivée d'une Mégan dont on ne sait à quel jeu elle joue. C'est un roman triste par le sujet mais c'est un roman peu crédible.
Finalement j'ai été contente de le découvrir en BD mais cela ne m'a pas donné envie de lire le roman. Vite lu, apprécié malgré tout même si la rencontre avec Edward est déroutante et assez incompréhensible.
Une histoire de deuil et de colère, un peu dans l'air du temps. J'ai regardé les autres titres d'Agnès Martin-Lugand, tout semble dans la même veine.
Comment on dit déjà ? Résilience ?
le titre est peut-être une idée marketing, juste pour vendre.... En tout cas il m'avait interrogée.
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Dessins et couleurs rattrapent un peu cette histoire fidèle au roman. Roman-photo ? Arlequin ? Niais et exagéré. Entre deux cuites et claques, la haine va se transformer en amour.
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Je n'ai pas lu le livre d'Agnès Martin-Lugand et je l'ai donc dėcouvert par le biais de ce roman graphique. Cette histoire d'une femme terriblement atrophiée dans sa chair par la mort de ses enfants et de son mari et qui accepte peu à peu (parfois malgré elle) de se réconcilier avec la vie avait (selon ce que je constate à la lecture des critiques) plus de consistance et d'épaisseur psychologique dans le roman, ce qui fait défaut dans cette version graphique. Je n'ai pas été particulièrement touchée à cause de cela mais aussi parce que le dessin de Cécile Bidault n'a pas ravi mes pupilles.
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Très belle adaptation du roman d'Agnes Martin-Lugrand qui met en images et en rythme ce fascinant travail de résilience de Diane. Celle ci est représentée dans son drame, ce terrible accident de voiture où elle a perdu son mari et sa fille. le décor Irlandais représente son ultime espoir de guérison. Une fuite utile où les rencontres fortuites aident à reprendre pied à la vie.
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« Les gens heureux lisent et boivent du café » est une adaptation en bande dessinée du roman d'Agnès Martin-Lugand portant le même titre. Cette oeuvre ayant rencontrée un grand succès, Véronique Grisseaux au scénario et Cécile Bidault aux dessins ont décidés de faire vivre cette histoire triste et pourtant pleine d'espoir d'une nouvelle manière. En effet, cette adaptation va permettre à de nouveaux lecteurs de découvrir ce récit touchant et plein d'émotions.

Les dessins de cet album d'environ 130 pages sont vraiment sublimes. Ils parviennent à retranscrire l‘état émotionnel de l'héroïne avec une grande douceur. Les paysages et le climat Irlandais y sont également parfaitement intégrés. On se prend presque d'envie d'aller visiter ce pays un peu sauvage et isolé.

Nous découvrons avec « Les gens heureux lisent et boivent du café » l'histoire d'une femme blessée par la vie. Un accident de voiture lui a retiré toute raison de vivre. Elle était une épouse et une mère comblée et, en un instant, elle avait tout perdu. Après la mort de son mari et de sa fille, cette jeune femme s'est laissé glisser dans la dépression et dans l'inactivité. Perdue dans le monde des songes où elle pouvait rejoindre sa famille, la vie continuait de se dérouler, mais sans elle.

Cette bande dessinée démarre lorsque Diane entame sa reconstruction. Nous allons voir tout son cheminement émotionnel pour essayer d'aller de l'avant. D'abord, il ne s'agit que de s'éloigner de ces gens qui lui veulent du bien mais ne font que la déranger. Mais les choses évoluent très vite et l'envie de s'en sortir, de vivre à nouveau, sera la plus forte.

Cette oeuvre est un récit qui parle d'espoir, mais qui n'hésite pas à mettre en perspective les désirs et la complexité de la vie réelle. Même avec beaucoup de motivation, les choses ne se passent pas toujours comme on l'avait espérer.

La fin de cette histoire laissera peut-être des regrets à quelques lecteurs. Mais c'est rarement la destination d'un récit qui est importante, c'est plutôt le voyage qui compte réellement… et le vaoyage que nous partageons avec Diane au cours de cette magnifique bande dessinée en vaut réellement la chandelle !
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Une B.D. sensible et touchante sur la résilience après un deuil brutal.
J'ai aimé les dessins et le traitement des couleurs. Je me suis sentie proche des personnages. J'ai regretté que l'évolution des sentiments ne soit pas davantage détaillée, elle est un peu soudaine. Sans doute plus détaillée dans le roman initial mais je ne l'ai pas lu.
Un aspect dépaysant avec le séjour en Irlande, entre pluie violente et fortes bourrasques.
Un agréable moment de lecture.
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Les mots et les images se mêlent dans l'adaptation en bande dessinée de 'Les gens heureux lisent et boivent du café'. Une histoire qui touche, émeut page après page pour toucher le coeur. Cette BD est un voyage émotionnel à travers le tumulte de la résilience et de la douleur. Entre les mots et les dessins, on voyage, on s'abandonne, on ressent.

Diane, le personnage principal, est plongée dans un abîme de chagrin après avoir perdu brutalement son mari et sa fille. le récit la suit dans sa quête pour échapper à un monde qui lui est devenu étranger, la menant jusqu'en Irlande, où elle tente de fuir la réalité qui la hante. Mais, comme le dit si bien l'adage, la vie finit toujours par vous rattraper. Parfois, lorsqu'on cherche à fuir la souffrance, ou se fuit soi-même.

Dans cette adaptation, les émotions brutes jaillissent à travers chaque page. Les illustrations de Véronique Grisseaux capturent la mélancolie et la lourdeur de l'âme de Diane de manière magistrale. Les traits délicats des dessins reflètent avec précision la détresse du personnage, créant une connexion intime entre le lecteur et le récit. J'ai été émue par chaque expression, chaque regard, chaque geste.

Mais plus encore, les mots d'Agnès Martin-Lugand. Les dialogues et les monologues internes de Diane sont empreints d'une authenticité qui résonne profondément. Les mots sont choisis avec soin pour refléter la complexité des émotions, son combat intérieur, ses questionnements, sa déroute, ses doutes, et ils touchent directement le coeur.

Cette histoire est empreinte de mélancolie permanente, mais c'est précisément cette mélancolie qui lui donne sa beauté poignante. À travers les planches, on peut ressentir la détresse de Diane, et on découvre des mots qui résonnent avec une douleur que beaucoup d'entre nous ont peut-être ressentie à un moment donné de notre vie. C'est cette connexion qui m'a également touchée. Je n'ai pas vécu la même chose, mais j'ai retrouvé des mots que j'aurais pu dire, une atmosphère que j'ai si bien comprise. C'est une oeuvre qui parle de la douleur, mais aussi de la résilience et de la possibilité de trouver un chemin vers la lumière, même dans les moments les plus sombres.

En bref : 'Les gens heureux lisent et boivent du café' en bande dessinée est une expérience visuelle et émotionnelle profonde. Elle nous rappelle la puissance de l'art pour exprimer les émotions humaines les plus intenses et nous invite à explorer nos propres sentiments et expériences. C'est pour moi une très belle réussite.
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