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Citations sur Une évidence (131)

J'avais véritablement un homme en face de moi; mon fils était un homme. Je devais me le répéter quotidiennement. est-ce que cela se passait de cette façon pour chaque mère ? Est-ce qu'un beau matin, on se réveille, on voit son enfant et on réalise qu'à partir de maintenant, c'est d'égal à égal, d'adulte à adulte ? On réalise qu'on a perdu son bébé, même si au fond de notre cœur, il le reste jusqu'à la fin de nos jours, simplement on n'a plus le droit de le lui dire, de lui en faire la démonstration, sous peine de le vexer, sous peine qu'il revendique plus fort son indépendance.
page 294.
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✔️Mon ressenti : J’adore les romans de l’auteure. Elle a le don de m’emporter complètement dans les histoires qu’elle écrit dès les premières pages.
En ouvrant ce roman, j’ai donc beaucoup d’attentes… Et une fois encore Agnès Martin-Lugand ne m’a pas déçue.

Pour l’histoire, on découvre Reine, une maman célibataire. Elle élève Noé, jeune homme de 17 ans qui n’a jamais connu son père. Il peut néanmoins compter sur Paul, l’associé de sa mère, qui l’a connu dès sa naissance. Reine va se rendre à Saint Malo pour le travail et elle va vivre quelque chose qui l’a toujours terrifiée.

La plume d’Agnès est incroyablement addictive. Le personnage de Reine est fragile et fort en même temps. Comme c’est elle qui nous raconte son histoire, on la vit pleinement, et on a même par moment envie d’y entrer pour la soutenir. J’ai eu peur que la fin soit un peu trop évidente, mais même là-dessus Agnès a réussi à me surprendre. En bref une excellente lecture !
Si vous aimez vous attacher aux personnages, n’hésitez pas…
Enfin je vous mets en garde, on regrette de le refermer.
Bravo Agnès !
En plus, j’ai vraiment envie d’aller faire un tour à Saint-Malo maintenant ;-)
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«  Hurlements dans ma tête.
L e hasard se liguait contre moi et me détruisait un peu plus à chaque fois qu’il se manifestait .
Quelle solution s’offrait à moi ?
M’enfuir? Partir en courant ? Pousser Pacôme dans sa voiture ? Non. Je ne pouvais faire qu’une chose.
Subir » ...
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Nous passions notre temps à renoncer, à nous quitter, à nous retrouver parce que c’était plus fort que nous, plus fort que tout.
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Il était là. Il avait résisté à tout le mal que je lui avais fait. Sa minuscule main bougeait sur ma peau, comme si elle la grattait pour revenir à l’intérieur, sa respiration rapide faisait écho à la mienne. J’avais le sentiment qu’il s’accrochait à moi de toutes ses forces. Il était là. Il était là. Mon bébé était là.
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- Sœurette, le bain moussant et tout mon bazar doivent te sembler bien futiles et tu as sans doute raison, mais je me dis que tu dois en avoir besoin. Je prends soin de toi comme je peux. Au pire, ça ne te fera pas de mal. Lave-toi de toute cette journée et de cette nuit épouvantable.
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[…] je crois savoir que tu m’as aimé pour ce que je suis et pas pour celui que tu aurais voulu que je sois.
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N'oublie jamais qu'il y a toujours une histoire à créer, à se raconter. Ouvre les yeux, cette histoire est peut-être à portée de main... (p.291)
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C’était la première fois en dix-sept ans que cela m’arrivait, que j’étais capable de mettre mon fils un peu de côté et de penser véritablement à moi, à la femme que j’étais et uniquement à elle, ne seraient-ce que quelques heures.
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J'étais seule, déchargée d'un poids qui m'accablait depuis sa naissance. J'avais comblé une partie de ma vie un vide absolu. J'allai devoir reinventer ma vie.
Pacome voulait que je m'ecrive une nouvelle histoires, pendant que lui tenouvelait la sienne.
Il me faudrait du temps, beaucoup de temps pour imaginer une suite. Et dire que le hasard était responsable de cet enchaînement d'événements...
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