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215 pages
www.chineancienne.fr (30/11/-1)
5/5   2 notes
Résumé :
Etude du début du XXe de la mythologie chinoise moderne.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un très intéressant essai sur la mythologie moderne de la Chine, c'est à dire les mythes traditionnels qu'elle a gardé, transformé à travers le temps par le peuple....
Et on commence à rappeler que chaque Chinois n'a pas une mais trois religions ! C'est bien ce côté très ouvert que ne comprend pas l'occident, comment peut-on avoir trois religions à la fois ? Et bien en Chine cela ne pose pas de problème on passe de l'une à l'autre en fonction de ce que l'on a besoin d'apprendre à un moment donnée, une incompréhension de l'Occident qu'il paira cher, notamment au Japon ( persécution des Jésuites et de leurs convertis) ! Comment l'occident déclenche de la tyrannie en imposant son point de vue là où il n'y a qu'ouverture ! Et oui, nous sommes en partie responsable, en niant l'intérêt de la magnifique culture chinoise, bien particulière, de ses défauts actuels qui nous outragent ! Mais pourtant.... nous avons trop souvent nié la beauté de la culture chinoise malgré les occidentaux qui en sont tombés amoureux, et un tel amour est très bien expliqué par le beaucoup trop méprisé et ignoré Simon Leys ( allias Pierre Rickman) ! Alors voici 215 pages qui nous présentent les mythes qu'elle a garder en nous parlant de leurs origines parfois lointaines mêlées selon les circonstances à certains aspects des trois religions.... Pour que la Chine redevienne grande et compassionnelle, montrons -lui que nous avons compris la beauté de sa culture !
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Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
Il est impossible de conter ici en détail la légende du dieu ; elle tient la plus grande partie du plus célèbre et du plus populaire des romans chinois, le p.312 Roman des Trois Royaumes. La scène la plus célèbre, celle que le théâtre représente le plus souvent, est le « Serment des Trois dans le jardin des Pêchers ». Lieou Pei, le futur empereur, fondateur de la dynastie des Han de Chou (Sseu-tch'ouan, un des trois royaumes ; les deux autres étant Wei, bassin du fleuve Jaune et Nord de la Chine, et Wou, bassin inférieur du fleuve Bleu et provinces du Sud) vivait pauvrement avec sa mère veuve et gagnait son existence à faire des souliers et des nattes, quand, un jour, il vit une affiche appelant des hommes de courage pour combattre les rebelles Bonnets Jaunes ; et, après l’avoir lue, il se retirait en soupirant, quand il s’entendit appeler et vit un homme extraordinaire, un colosse à la tête de léopard, à la barbe de tigre, aux yeux ronds, à la voix pareille au roulement du tonnerre : c’était le riche boucher et marchand de vin Tchang Fei, qui lui proposa de s’unir à lui pour répondre à l’appel du gouverneur. Tous deux entrèrent dans une taverne pour discuter leur projet, et, pendant qu’ils buvaient, survint un homme d’aspect terrible qui, en entrant, annonça son intention de s’enrôler lui aussi. Lieou Pei et Tchang Fei le firent asseoir auprès d’eux, et, quand il eut dit son nom, Kouan Yu, et raconté son histoire, ils lui découvrirent leurs desseins, après quoi tous trois allèrent à la maison de Tchang Fei. Derrière la maison était un petit jardin de pêchers, et les arbres étaient tous en fleur ; ils y allèrent pour causer, puis, sur la proposition de Tchang Fei, ils se jurèrent mutuellement d’être frères, en offrant au Ciel un cheval blanc et à la Terre un bœuf noir. Puis ils partirent à la ville du gouverneur, emmenant avec eux une bande de jeunes gens de leur entourage.
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Les dieux chargés de s’occuper de l’homme
individuellement

I. Kouan-ti
Dans son rôle de régent du monde terrestre pour l’Auguste de Jade, qui lui appartient depuis longtemps, le Grand Empereur du Pic de l’Est est en passe de se voir supplanter par une divinité d’origine récente, mais qui a pris une importance prodigieuse, l’Empereur Kouan, Kouan-ti. On ne se le représente pas, ainsi que le Pic de l’Est, entouré d’une bureaucratie considérable chargée de tout enregistrer, mais plutôt comme une sorte de paladin toujours prêt à intervenir contre tous ceux qui troublent la paix du peuple, ennemis étrangers, rebelles intérieurs, sorciers ou mauvais esprits de toutes sortes, animaux malfaisants. Aucun démon n’ose lui résister ; tout maléfice est rompu dès que son nom est prononcé, même la seule vue d’un acteur jouant son rôle au théâtre met en fuite les revenants.
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« Que j’ai peur ! Mes trois houen ne restent pas en place et mes sept p'o sont en pleine confusion ! Mais on considère chacun des deux groupes comme un tout, et on ne dissocie pas les houen les uns des autres (ni les p'o), de sorte que, pratiquement, tout se passe comme si les hommes avaient seulement deux âmes. Elles ne sont pas pareilles et ont des qualités et des attributions distinctes. Après la mort, elles se séparent : les p'o restent auprès du corps dans la chambre mortuaire, dont ils ne peuvent sortir à cause des dieux des Portes, tandis que les houen, emmenés par les satellites du Dieu des Murs et des Fossés, à qui leur mandat d’amener sert de passe auprès des dieux des Portes, commencent leur voyage vers le monde infernal et les renaissances futures.
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III. Le Bodhisattva Ti-tsang (Kshitigarbha)
Pour délivrer les âmes des morts des supplices, on implore l’aide de Ti-tsang (c’est la traduction chinoise du nom sanscrit de Kshitigarbha), un Bodhisattva qui a reçu de l’Auguste de Jade le titre d’Instructeur des Régions Ténébreuses, et qui voyage sans cesse à travers les enfers pour secourir les damnés. Ti-tsang était, il y a des âges incalculables, un jeune brahmane qui, converti par le Bouddha de ce temps, fit vœu de devenir lui aussi un jour un Bouddha parfaitement accompli, mais pas avant d’avoir sauvé tous les êtres enfoncés dans le péché, de leur avoir fait franchir le courant de vie et de mort, et de les avoir conduits dans les Terres Bienheureuses.
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2. Les dieux des Portes
La porte extérieure de la maison est une porte à deux battants : aussi a-t-elle deux dieux, afin que chaque battant porte une image particulière, car, s’il n’y avait qu’un seul dieu dont l’image occupât le milieu de la porte, il se trouverait représenté par moitié sur chaque battant et serait coupé en deux au moment où on ouvrirait la porte. Ce sont généralement aujourd’hui T'sin Chou-pao et Hou King-tö, deux généraux de l’empereur T'ai-tsong des T'ang, qui remplissent ce rôle ; il ont pris la place de Chent'ou et Yu-lu, les deux dieux des portes dans l’antiquité et jusque vers le XIIIe et le XIVe siècle.
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François Maspero
- François MASPERO, éditeur : les livres interdits publiés par lui ; la surveillance exercée sur lui par la police ; pourquoi il ne se considère pas comme un révolutionnaire ; comment il conçoit son métier d'éditeur ; son passé de militant de gauche ; ses études ; la mort de son père, Henri MASPERO, à Buchenwald et de son frère dans le maquis ; ses débuts de libraire ; ses origines,...
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