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3,89

sur 191 notes
Premier bon point: un roman qui se déroule en Inde. Deuxième bon point: début du 20ème siècle. Mixer le tout avec une protagoniste qui est une femme ayant fait des études de droits et se battant pour des causes juste et cela en fait un merveilleux roman.
J'ai tout adoré, des personnages, aux descriptions de l'Inde, de l'époque, à cette femme forte.
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Perveen est une jeune femme avec des idées bien arrétees : titulaire d'un diplome de droit d'Oxford, elle n'a pas - encore - le droit de s'installer en tant qu'avocate à Bombay. Petit détail : nous sommes dans les années 20 et l'Inde est encore sous le régime britannique, les femmes ne bénéficient pas encore de droits de plaider. En attendant elle aide son père dans son cabinet et va bientôt devoir traiter un dossier épineux concernant un de leur client décédé. Un meurtre a eu lieu dans la maison de ses veuves qui sont sous le régime de la séparation stricte des hommes. Seule ¨Perveen a a la fois les compétences et le sexe adéquat pour interroger ces femmes. Et elle va découvrir que beaucoup de choses leur ont été caché par l'homme assassiné. Jeune femme au caractère bien trempé, révoltée par le comportement des anglais et par les inégalités sociales, elle se cherche et va aider cette famille bien étrange composée de femmes et d'enfants à trouver elle aussi sa liberté.
Premier tome d'une nouvelle série avec une héroine attachante, dans un pays complexe et à une époque qui ne l'est pas moins,
Le contexte historique est plutôt bien rendue, truffé de petits détails.
Interessant et agréable à lire.
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Voici une sortie poche que j'attendais avec impatience tant la quatrième de couverture me faisait envie : femme forte, enquête policière, l'Inde, le droit..
J'ai beaucoup aimé suivre Perveen Mistry, première femme avocate en Inde au début du XXème siècle.
Perveen, qui se retrouve au coeur d'une enquête qu'elle seule peut mener, m'a beaucoup touchée et impressionnée.
(Son personnage est inspiré des premières avocates indiennes).
Si l'enquête est intéressante, je dois avouer que ce que j'ai préféré dans ce roman, c'est l'ensemble des éléments de la culture indienne qui y sont mentionnés ainsi que le fait qu'il évoque remarquablement la place de la femme dans la société indienne à cette époque.
Ce fut donc une lecture plaisante et très enrichissante. J'ai appris beaucoup de choses et c'est une vraie satisfaction quand on referme ce roman.
Même si un glossaire est présent, l'emploi fréquent de mots indiens peut être un peu « perturbant » au début, mais cela a l'avantage de nous permettre d'être totalement immergés dans ce pays !
J'attends avec impatience la sortie poche du second tome qui vient de paraître en grand format !
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Le personnage de Perveen Mistry, s'inspire de Cornelia Sorabji, la seule femme avocate à Bombay dans les années 1920. Une pionnière, car après les refus de ses soeurs à être admise à l'université de Bombay, c'est elle qui ouvre la porte aux femmes et réussie à être la première femme acceptée à cette université. Ensuite, elle poursuit ses études en Angleterre à Oxford. Bien que l'université lui ait refusé un diplôme pendant trente ans, Cornelia est devenue la première à réussir l'examen du diplôme de droit civil.

Ce matin, l'exécuteur testamentaire de leur client Mr Omar Farid est tué dans la maison de ce dernier. Les seuls témoins potentiels sont les trois veuves de Mr Farid, qui vivent recluses dans une partie de la maison interdite aux hommes. Perveen Mistry est donc la seule qui puisse entrer et leur parler face à face. Pourquoi Faisal Mukri a-t-il été assassiné ?

Un roman très intéressant où l'on apprend, comment les femmes de cette époque vivaient, et la façon dont elles étaient traitées. Une première enquête passionnante de Perveen Mistry.

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Je ne me suis pas ennuyée un seul instant avec ce roman policier qui nous emmène en Inde dans les années 1916 -1917 et 1921, par bonds successifs dans le temps.

Je me suis attachée aux différents personnages : Perveen, une héroïne forte, déterminée et soutenue par sa famille, les veuves de Sir Farid, mais aussi la meilleure amie anglaise de Perveen, Alice qui aura même un rôle à jouer dans l'enquête. J'ai aimé découvrir le passé de Perveen, sa rencontre avec Cyrus Sodawalla.

L'histoire est bien ficelée avec de nombreux rebondissements auxquels on ne s'attend pas. L'intrigue tient la route et l'atmosphère de la maison Farid devient parfois inquiétante, la demeure étant divisée en deux avec le zenama interdit aux hommes et les autres parties de l'habitation. Perveen interroge les veuves et va très vite se retrouver impliquée.

C'est un roman passionnant sur la condition et le droit des femmes parsies et musulmanes. On y évoque le poids terrible des traditions, l'enfermement des femmes pendent la période des règles. On découvre aussi les rivalités existants entre les différentes épouses de Sir Farid et l'importance pour ces femmes de connaître leurs droits.

Un des passages qui m'a le plus touchée : le plaidoyer de Jamshedji.

Je terminerai par une note gourmande avec les délicieuses pâtisseries de la boutique de Yazdani : des dahitans qui trempent dans du sirop de rose, des caramels crémeux à la noix de cajou et aux amandes, des coupes de pudding à la crème anglaise, des gâteaux aux dattes… Les plats de Behnoush me sont un peu restés en travers de la gorge.

Un très bon moment de lecture. Vivement la prochaine aventure de Perveen Mistry !
Lien : https://lelivroblog.wordpres..
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Mon rythme de lecture et mon rythme d'écriture diffèrent grandement. Qu'à cela ne tienne : voici ma chronique sur Les veuves de Malabar Hill, premier roman policier mettant en scène Perveen Mistry.
Nous sommes dans les années 20, nous sommes en Inde, pays qui est toujours à l'époque, il est bon de le rappeler, sous domination anglaise. Perveen a d'ailleurs étudié à Oxford, d'où elle est sortie diplômée. Elle a même gagné au cours de ses études une amie, Alice, amitié que ses parents ne voient pas forcément d'un bon oeil, les parents d'Alice non plus. L'on saura dans le cours du roman pourquoi elle n'a pas pu poursuivre ses études en Inde. Elle ne peut pas plaider, elle n'en a pas le droit, par contre, elle peut travailler dans le cabinet de son père, avocat reconnu : elle l'aide à préparer ses dossiers, à faire des recherches. Un jour pourtant, il semble qu'elle pourra, non pas plaider, mais exercer véritablement. Un des clients de son père, Omar Farid, vient de mourir – de mort naturelle. Ses trois veuves ne peuvent avoir de contact avec des hommes qu'à travers le jali, un mur grillagé qui, dans leur logement, sépare le quartier des hommes du quartier des femmes. Quand je dis « contact », je devrai plutôt dire « elles ne peuvent parler ». Aussi Perveen propose-t-elle de les aider, pour gérer la succession qui ne s'avère pas des plus faciles. Comme si la situation n'était pas déjà épineuse, l'homme qui devait veiller sur elle, cet homme de confiance, est assassiné dans la maison de Malabar Hill. Qui peut avoir commis ce crime ? Pourquoi ? Surtout, les trois veuves et leurs enfants se retrouvent désormais sans protection. La police mène l'enquête mais, sans trop en dévoiler, ne se défie pas assez des apparences, et surtout, peine à comprendre les contraintes liées à la pratique de la purdah.
Parallèlement, certaines parties du roman, nettement délimitées, nous renvoient cinq ans en arrière, quand Perveen était encore une jeune fille assez naïve. Oui, quand on lit les premiers chapitres, on peine à le croire. Et pourtant…. ces retours dans le passé nous font mesurer le chemin qu'elle a parcouru, les embûches qu'elle a dû surmonter, et les liens qui existent encore entre son passé et son présent. Être sur ses gardes, ne pas tomber dans des pièges, ne pas céder à une fausse compassion – Perveen a encore des combats à mener pour se libérer de ce passé.
Les veuves de Malabar Hill n'est pas un thriller sanglant. Je le qualifiera plus volontiers de « roman policier historique », qui nous en apprend énormément sur cette société indienne des années 20, notamment sur le sort qui était réservé aux femmes. Je pense que certains passages feront bondir littéralement le lecteur, du moins, je l'espère. Mesurer le chemin parcouru ne signifie pas nécessairement la fin des combats – voir la situation actuelle des femmes en Inde.
L'épaisseur du livre ne doit pas faire peur, parce qu'il est vraiment très prenant. J'ai eu envie de savoir ce qu'il allait advenir pour Razia, la première épouse, et sa fille unique Amina, aussi vive qu'elle est attachante, pour Sakina, la seconde veuve, mère de trois enfants dont un fils, le seul fils d'Omar Farid, pour Mumtaz enfin, dernière épouse, musicienne de son état, la seule à ne pas avoir d'enfant, celle dont la situation est la plus précaire. Bien sûr, j'ai eu envie aussi de savoir comment Perveen allait aider l'enquête à avancer, comment elle allait aider les trois veuves, ne serait-ce qu'à préserver le peu de droit qu'elles ont.
Un roman à découvrir.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Quand j'ai commencé ce livre, j'étais en pleine panne de lecture comme j'en ai beaucoup ces derniers mois et j'avais peur de ne pas réussir à entrer dans l'histoire. Mais j'ai immédiat adhéré au personnage de Perveen.

La jeune femme est la première avocate en Inde, grâce grâce un père aux idées résolument modernes, mais elle na pas le droit de plaider dans un tribunal, qui reste l'apanage des hommes. Cela reste quand même une sacré évolution pour la société indienne.

Sa position d'avocate va vite être utile quand le cabinet de son père doit régler la succession d'un riche client musulman dont les épouses pratiquent la purdah. du fait de cette stricte séparation des hommes et des femmes, seule Perveen peut aller s'entretenir avec les épouses. Et quand un meurtre est commis dans la maison, elle est la seule à pouvoir faire le lien entre les veuves et les autorités.

Au travers de l'enquête sur le meurtre et de la vie privée de Perveen, on découvre la condition des femmes dans l'Inde des années 20 (encore sous domination britannique).

Le personnage de Perveen s'inspire de la vraie première avocate d'Inde, Cornélia Sorabji, et montre un début d'émancipation des femmes dans la société tout en montrant les règles archaïques que certaines étaient encore tenue de suivre (comme l'isolement pendant les règles).

J'ai vraiment beaucoup apprécié Perveen ainsi que son père, qui, même s'il reste un homme dans une société strictement patriarcale, semble vouloir un véritable avenir pour sa fille. Une vie bien remplie et indépendante er pas seulement un rôle d'épouse effacée et soumise.

Il y a beaucoup de personnages plus ou moins secondaires et j'en ai apprécié la plupart.

Il y a beaucoup de termes dans des dialectes locaux ce qui peut être un peu perturbant au début mais j'ai trouvé qu'on s'y faisait vite. Les mots sont expliqués en notes de fin de chapitres et un glossaire est présent à la fin du livre, mais j'ai trouvé qu'on s'y retrouve assez bien grâce au contexte au cours de la lecture (on comprend qu'on parle de nourriture, de vêtement, ou d'expressions) même sans avoir la traduction exacte des mots.

Je n'ai pas vraiment cherché à résoudre l'enquête et je me suis laissée porter, mais j'ai quand même été assez surprise par sa résolution.

Il y a un tome 2 qui vient de sortir, qui va à priori encore confronter Perveen à un cas de meurtre avec la pratique de la purdah. Je suis aussi très curieuse de savoir comment évolue la vie privée de Perveen.

Je ne vais sans doute pas lire ce tome 2 trop vite, le résumé me semble un peu trop semblable à celui du tome 1 et je veux donc laisser passer un peu de temps, mais il est certain que je finirai par le lire.
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«  Il a dû penser qu'en te frappant et en ayant d'autres femmes, cela ferait de lui un homme fort - mais ce comportement n'a fait que révéler sa faiblesse. »
J'ai eu le plaisir de lire ce roman en lecture commune avec le groupe Wingardium Libriosa. Une très belle lecture, inspirée de faits réels, pour ce premier roman policier qui se déroule en Inde au début du XXe siècle.
Nous sommes en 1921, à Bombay, Perveen Mistry est la première femme avocate en Inde. Elle travaille dans le cabinet d'avocat de son père. Elle n'a pas le droit de plaider à la cour, étant une femme. Mais un jour, elle va tomber sur un dossier complexe : Omar Farid, un riche marchand, décédé, laisse derrière lui trois veuves avec un testament assez louche, sachant que l'une d'entre elle est analphabète. La religion de ces trois veuves, habitant dans le quartier de Malabar Hill, leur interdit d'avoir recours à un contact masculin. Pour Perveen, c'est le moment d'entrer en scène. Après avoir passé une journée au près d'elles, Faisal Mukri, un ancien employé de la résidence, est retrouvé mort.
Ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est de me retrouver en plein coeur de l'Inde, de découvrir les différentes coutumes, mais aussi de voir comment les femmes sont acceptées dans un monde d'homme. J'ai plusieurs fois été choquée par le sort qu'on pouvait leur réserver. 
Je trouve qu'on s'attache beaucoup au personnage de Perveen, c'est une femme qui nous ressemble, les aléas de la vie montre qu'elle a envie de se battre pour le droit de la femme, pour elle, la femme est aussi importante que l'homme. Et pour elle c'est un réel combat.
Le deuxième tome vient tout juste de paraître ! J'ai très envie de me replonger à nouveau dans la suite des aventures de Perveen Mistry.
« Et il me semble que les secrets finissent toujours pas être révélés. »
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Aujourd'hui, je viens vous parler du roman Les veuves de Malabar Hill de Sujata Massey aux éditions @lillycharleston.

Nous sommes en 1916 en Inde. La jeune Perveen Mistry rentre à l'école de droit. Cela est difficile de devenir avocat, mais encore plus lorsqu'on est une femme.
Quelques années plus tard, en 1921, Perveen travaille dans le cabinet de son père à Bombay. Elle va tenter de découvrir qui a pu tuer un riche musulman à Malabar Hill. Ses trois veuves pratiquant la purdah (séparation des hommes et des femmes), seule une femme peut mener l'enquête.

J'ai aimé découvrir la vie de Perveen à Calcutta mais aussi à Bombay. On y voit l'absence de libertés des femmes qui doivent avoir recours aux hommes pour bien des domaines, qui ne peuvent pas exercer certains métiers ou encore qu'on isole pendant leurs menstruations.

La famille de la jeune femme est avant-gardiste et très ouverte d'esprit notamment son père, personnage qui m'a beaucoup plu.

Perveen m'a également touchée. Courageuse, ayant vécu des moments difficiles, elle n'en reste pas moins attentionnée et pleine de caractère.

J'ai été totalement plongée dans ce mélange de cultures et de religions qui nous en apprend plus sur des coutumes que je ne connaissais pas.

J'ai ressenti des difficultés à rentrer dans l'histoire au début. Beaucoup de vocabulaire indien que je ne connaissais pas est utilisé et bien qu'il existe un glossaire à la fin, j'ai mis du temps à enregistrer certains termes.

Une série policière qui nous permet d'en apprendre davantage sur la place des femmes et nous permet une totale immersion en Inde au début du XX ème siècle.

La Malédiction de Satapur, la suite de cette série, sortira en juin. Je l'ai lu en tant que #lectricescharleston2021 et j'ai beaucoup aimé cette ambiance entre nature et vie royale.

Quel livre se déroulant dans un pays lointain avez-vous le plus aimé ?
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Bombay dans les années 1920: Perveen Mistry est une jeune avocate au statut un peu particulier. Employée dans le cabinet de son père, elle peut traiter des dossiers, instruire des affaires mais ne peut plaider. Un jour peut-être...

Une affaire de succession la conduit dans une villa de Malabar Hill où cohabitent 3 veuves qui ne peuvent avoir de contact avec les hommes et où est mise en place une organisation bien rôdée. Lorsqu'un meurtre y est commis, Perveen est la personne tout indiquée pour mener l'enquête.

Au coeur de ce roman, Perveen: une héroïne attachante, moderne et déterminée, pionnière dans son domaine. le récit mêle son passé, l'enquête présente, l'histoire de l'Inde, sa culture si riche... Une histoire passionnante qui suscite la curiosité et l'admiration, dépaysement garanti ! Un second tome est annoncé, ravie !

Lien : https://nahe-lit.blogspot.co..
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