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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
« Pas vraiment une mélodie ni quelque chose comme ça. Mais elle chantait vraiment, selon Max. Après cela, il est monté la nuit, plusieurs fois, et la jarre chantait ».

Le roman « le djinn », il était depuis longtemps dans ma pal et j'ai eu envie de le lire cet été. Je suis très contente de lire un de mes auteurs préférés je viens de le terminer il y a quelques jours. J'apprécie aussi la page couverture de cette édition, elle correspond bien.

Max Greaves était un collectionneur pour des objets anciens et il fait l'acquisition d'une jarre. Depuis qu'il est décédé dans d'étranges circonstances, Harry et Anna se demandent si la jarre est bien ce qu'elle représente. Ils vont aller chercher des conseils chez Qualt, ils formeront ensemble une très bonne équipe.

« J'étais sûr – absolument sûr – que ce qui se trouvait dans cette jarre était
responsable des événements. Il fallait, d'une façon ou d'une autre, entrer à La Voile Marine et nous débarrasser de la jarre, quel que fut le danger ».

C'est un petit livre, il se lit très bien, les chapitres sont bien divisés. Il
est écrit en 1970, il fait partie des incontournables à mes yeux. Il est publié
chez Pocket dans la collection « Terreur ». On retrouve Harry Eskin, un personnage très connu, que j'adore avec sa personnalité et son humour. L'écriture est puissante et on se laisse transporter par le mystère autour de la jarre. Il possède des légendes et des mythes, il contient aussi des contes sur les djinns. On ressent une atmosphère angoissante, on ne s'ennuie pas, on dévore chaque minute qui passe en compagnie de nos trois protagonistes.

Le Livre « le djinn » est une excellente histoire où on peut s'évader, où on peut laisser aller notre imagination, on s'embarque dans toute une aventure d'où on n'en ressort pas toujours indemne. La peur, les émotions et les appréhensions sont très présentes. J'en garde une très forte impression, la magie peu importe la forme qu'elle prend est toujours au rendez-vous.

« La forme resta sur place un instant puis elle s'éloigna d'un pas glissant vers les arbres. Lorsque nous atteignîmes l'horloge nocturne, la forme s'était fondue au sein de l'obscurité. Immobiles, nous reprenions notre souffle. Je suis un extra-lucide, non un athlète olympique, et ces soixante-quinze mètres de course avaient vidé mes poumons. Qualt n'était pas plus frais. Il haletait, toussait et déplorait probablement toutes les pipes fumées au cours de son existence. Anna, pâle et anxieuse, nous rejoignit ».

J'invite à aller voir le beau billet de Jrm30 où il fait un bon retour.

Siabelle
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Avais-je déjà lu un roman de Graham Masterton ? Pas sûr. En tous cas, maintenant, voilà chose qui est faite. Il faut dire que je ne suis pas un aficionado de ce que certains sont tentés d'appeler de l'horreur. de l'horreur ? Ça ? Non ! du fantastique, oui.

Pourquoi cette nuance, me direz-vous. Parce que les trois quarts du roman font plus penser à un roman noir des années 50 ou 60. Un peu à la façon du roman de Richard Matheson : Les seins de glace. Un héros en quête de lui-même, une belle jeune femme, des évènements étranges, ou du moins, incompréhensibles, etc. Dans le dernier quart, nous passons franchement dans le monde l'étrange, avec une histoire de génie maléfique très puissant, de légende de vengeance, etc. Et d'embrouille. Les objectifs avoués des uns et des autres ne sont pas forcément les vrais. Seul le héros, qui n''est au courant de rien, reste identique à lui-même. Il faut dire que c'est également le narrateur. Il nous conte donc ce qu'il veut bien révéler.

Je ne vous ferai pas le détail des morts, éléments d'histoire et autres situations qui font le charme de ce roman. le risque est trop grand que je vous en dise trop et vous gâche le plaisir de cette lecture.

En bref : Un bon moment de lecture, sans élucubrations sur le sens de la vie, la psychologie des personnages, etc. Juste ce qu'il faut pour donner du corps aux personnages et donner un sens à tout ça. Alors ,n'hésitez pas à le lire si vous aimez le fantastique.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Un collectionneur d'antiquités de Moyen-Orient meurt dans des conditions aussi étranges que soudaines. Sa veuve parle d'une obsession fanatique que lui aurait inspirée une poterie très ancienne, une jarre mystérieuse qui, semblerait-il, contiendrait un esprit maléfique... un djinn. Et voici que ce djinn redoutable, terrifiant, cherche bel et bien à se matérialiser et que, pour y parvenir, il déploie les pires abominations...
Encore un grand livre de Graham Masterton. Pas par sa longueur, certes, je l'ai trouvé ce livre bien trop court pour m'immerger encore plus dans cette atmosphère terrifiante.
La scène de sabbat, décrite avec autant de précision qu'on s'y croirait m'a glacé le sang.
La plume acérée de l'auteur ne s'encombre pas de fioritures, on va direct à l'essentiel, et moi j'adore ça. Encore un incontournable, donc, qui se dévore du début à la fin.
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"Hathoka hathka, fethmana sespherel, Jinhatha lespoday nen hathoka, jinhatha fethmana ! Hathoka ! Hathoka jinhatha !"

Harry Erskine se rend à l'enterrement de son oncle, Mr Greaves. Sa veuve, Marjorie Greaves, continue de vivre dans une propriété laissée plus ou moins à l'abandon, "La Voile Marine". Harry est un voyant extra-lucide que l'on retrouvera d'ailleurs dans la série des "Manitou" du même auteur.
Après la cérémonie, Harry fait la connaissance d'Anna, spécialiste d'objets et d'antiquités du Moyen-Orient. Celle-ci lui fait part de sa curiosité pour un objet que possède son oncle, une jarre très ancienne. Sa tante Marjorie lui révèle que cette jarre est un objet maléfique contenant un esprit qui ne l'est pas moins, un djinn. Peu à peu, Harry, aidé d'Anna, découvre des choses mystérieuses dans la propriété. Tout d'abord, tous les portraits quels qu'ils soient, ont été bannis de la maison, y compris dans les magazines où le visage des personnes a soigneusement été découpé.
Toujours secondé par Anna, Harry va découvrir que l'entité maléfique considérée comme une légende n'en est en fait pas une. de plus, le djinn semble bien décidé à se matérialiser pour prendre le pouvoir sur les humains...

"Le Djinn" est un petit opuscule qui m'a beaucoup plu. Il est terrifiant à souhait, que certaines scènes sont plus dures que d'autres.
Je ne trouve pas que ce soit de l'horreur pure, c'est plutôt angoissant, terrifiant mais pas si horrible que ça malgré tout.
Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est cette histoire de jarre contenant un djinn et toutes les précisions concernant cet esprit maléfique. L'auteur s'est basé sur des légendes et essentiellement sur celle d'Ali baba et les quarante voleurs. On est loin, voir même à des années lumières des contes de Mille et Une Nuits. Car dans ce bouquin, nous avons affaire à un Ali baba cruel qui aurait fait appel à un génie maléfique. Et cet esprit, présent dans la fameuse jarre, essayerait de se matérialiser des années après son enfermement.

Mythe, légende, réalité, tout est mêlé que je trouve l'histoire assez crédible; le génie Masterton a vraiment fait en sorte que l'on puisse y croire.
Ceci est un roman sympathique, rapide, dont le principal attrait est comme souvent les légendes (ici arabes) que l'auteur exposent comme toile de
fond. On retrouve l'humour dévastateur de Harry Erskine, la jolie héroïne à poitrine généreuse (mais pas de scène de sexe, malheureusement), quelques atrocités tripières, les bons vieux érudits... le tout tenant sur 187 pages.

Pour conclure, "Le Djinn" est un roman d'angoisse très court, très bien écrit, passionnant et qui se dévore d'une traite, même si certaines personnes peuvent déplorer un manque de scènes affreusement décrites. Je vous le recommande tout de même.
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« le djinn » est un roman qui m'a beaucoup plu.
Il est terrifiant à souhait, certaines scènes sont plus dures que d'autres à lire mais ça me plait bien.
Je ne trouve pas que ce soit de l'horreur pure, c'est surtout angoissant, terrifiant mais pas si horrible que ça malgré tout.
Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est cette histoire de jarre contenant un djinn et toutes les précisions concernant cet esprit maléfique. Je connais très peu ce genre d'histoire, l'auteur s'est basé sur des légendes et essentiellement sur celle d'Ali baba et les quarante voleurs. On est loin ici du conte de mon enfance, c'est dans ce livre un Ali baba cruel qui aurait fait appel à un génie maléfique. Et cet esprit, présent dans la fameuse jarre, essayerait de se matérialiser des années après son enfermement.
Mythe, légende, réalité… tout est mêlé et je trouve l'histoire assez crédible ; Graham Masterton a vraiment fait en sorte que l'on puisse y croire.
Encore un très bon Masterton, que je vous recommande chaudement :)
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Une lecture très tonique !
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