Avec le temps, mes amis sur Babelio, connaissent un peu mes goûts. Après mes lectures de Sire Cédric, mes deux amis Alberhenri ainsi qu'Éric, me demandent : «Pourquoi tu ne lis plus ton auteur favori Graham Masterton ?» J'avoue que je mets souvent mon écrivain préféré de côté, alors je décide de le lire, évidemment. C'est avec bonheur, que je débute mon livre «Les puits de l'enfer», que mon ami Éric me choisit.
«C'est peut-être stupide, mais il y a toujours eu cette croyance dans ma famille, selon laquelle les puits par ici étaient maudits. Mon grand-père les appelait toujours les puits de l'Enfer.»
Épouvante, Cauchemardesque, Burlesque
Je constate, que Graham Masterton possède le don de te montrer une autre réalité, comme lui, il veut bien te démontrer. Il t'offre ici, du grand Masterton, je reconnais amplement la belle plume, de mon géant. C'est vraiment sa signature, car il maîtrise autant son histoire, ses thèmes, ainsi que ses légendes. J'avoue, que c'est une de ses grandes marques. Il te livre également une histoire rocambolesque, que juste lui, est capable d'inventer. Tu es vraiment admirative, de son talent et de son art pour monter une histoire pareille. Tu n'oses vraiment pas croire, tout ce qui se déroule sous tes yeux. C'est inimaginable.
C'est donc l'histoire de Mason, qui est plombier, et qui est toujours en compagnie de sa chatte Shelly. Pour lui, elle n'est pas juste un animal, elle représente aussi une amie. On l'accompagne donc dans une inspection, lorsqu'il arrive sur les lieux, rien n'est comme d'habitude. La maison est remplie d'eau et il se rend compte que l'eau en est peut-être la cause. C'est avec Dan, son partenaire, qui tente d'élucider le mystère. Tu es vraiment surprise, terrifiée et stupéfaite, de la tournure des événements. Tu es toujours en haleine, car c'est un peu, une course contre la montre. Je ne vois pas de temps mort, tu parviens très bien à suivre l'histoire.
C'est intéressant les sujets qu'il aborde et il les intègre bien dans son récit. Pour moi, Mason, est un héros, même si on le qualifie, d'un plombier ordinaire. Il essaie coûte que coûte, de résoudre cette affaire, par tous les moyens, même s'il doit passer pour un fou, auprès d'un médium, de la police ou des autres intervenants.
«L'eau du robinet était coloré, jaune, légèrement verdâtre. Elle n'avait pas de goût. Juste une très faible odeur de poisson. Peut-être n'aurait-il pas dû en boire.»
C'est une histoire vraiment un peu folle, qui sort de l'ordinaire. Notre héros Mason est vraiment confronté, à quelque chose, d'inaccoutumé. On se croit, un peu, comme dans un film d'horreur, avec des scènes un peu sanglantes et à des trans-formations loufoques, qui nous laissent sans voix. Au cours de ta lecture, tu es vraiment captivée, tu suis très attentivement le déroulement, ainsi que l'enquête qui se poursuit. On se sent à la fois observé, traqué, et menacé, comme Mason, peut le ressentir, autour de lui. On s'aperçoit que son quotidien est chamboulé, depuis cet événement.
Pour terminer, je suis très satisfaite de ma lecture, que je dévore littéralement. Je suis trop curieuse, alors je ne lâche pas mon livre, car le suspense est très présent. Vraiment, il est incroyable ce Graham Masterton. Je reconnais bien là son écriture vigoureuse, avec un brin d'humour sarcastique, ainsi qu'une imagination débordante. Il réussit vraiment à m'évader, à me faire entrer, dans cet univers fantastique. Je suis toujours émerveillée par la richesse de ses histoires, qui me fait rêver à nouveau. Il est tel un magicien, qui m'amène dans des mondes parallèles, comme juste lui, sait si bien le faire.
«Je sais que vous êtes plombier. Inutile de me le rappeler. Mais vous êtes aussi un intellectuel, exact ? Vous connaissez ce genre de trucs. L'occulte, tout ce bazar. Vous savez sacrément ce qui est en train de se passer, beaucoup mieux que moi.»
En refermant mon livre, je me rends compte, que je dois lire plus souvent mes livres de mon auteur chouchou, car ça me fait un bien fou. Il sait saisir la magie, à travers ses mots et c'est seul le lecteur, qui peut la percevoir ou non. Lorsque je repense à cette histoire, je ne vois plus les plombiers de la même façon et surtout aussi l'eau qu'on boit. On prend conscience que c'est une source vitale, et si on ne pourrait plus en boire, qu'est-ce qu'on deviendrait ? Je remercie encore une fois Éric qui m'a choisi ce livre, avec lequel je passe un très bon moment. Ensuite, je vais lire le «Djinn» qu'Alberthenri me recommande aussi. C'est ça, les amis, ils ne veulent pas, que tu oublies tes livres, que tu affectionnes tant.
Graham Masterton se dépasse encore une fois et c'est un très bon cru. Il fait partie de mes livres préférés maintenant et il y a de quoi. Est-ce que je suis objective ici dit ?
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