André Mathieu
marcel fortin
(01/11/1987)
/5
4 notes
Résumé :
« Un amour éternel » retrace l'inavoué et l'inavouable d'une époque charnière riche en émotions, prodigue de situations aussi simples que suaves. Entourée de sa mère qui est servante de curé, et de l'abbé Ennis, un homme bienveillant, Esther vit heureuse dans son univers du coeur du village dont les balises sont l'église, la salle publique, le couvent et sa maison : le presbytère.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Le déroulement de l'histoire est très lent, mais j'ai persévéré dans la lecture, incertaine de vraiment m'y intéresser… jusqu'à la fin. Les adjectifs et adverbes utilisés me laissaient parfois perplexe (e.g. « un pont couvert à piliers douteux » et « de petites maisons aux yeux crédules »). Point positif, j'ai appris de nouveaux termes, comme : cachexie, précellence, blitzkrieg, jaculatoire, térébrant et caroncule.
Citations et extraits (31)
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Ne plus aimer signifie pour un homme vivant aimer moins, ou aimer ailleurs. Et si cette faculté qui nous paraît inséparable de notre être, notre être même – comprendre est encore une façon d'aimer – pouvait disparaître, pourtant ? Ne plus aimer, ne plus comprendre, vivre quand même, ô prodige !
Le temps demeurait aussi impitoyable qu'au début de la soirée. Il fallait l'affronter en courbant l'échiné. Chaque minute était un nouveau corps à corps avec le vent sournois qui, lorsqu'on ne pouvait le pourfendre, comme un lutteur méchant, ne ménageait pas les insultes, mordant les visages, s'infiltrant dans les manches, brûlant les prunelles.
Les gens veulent des leaders forts, ne l'oubliez jamais. Les hiérarchies doivent demeurer. Le père doit rester chef de famille. Le prêtre doit demeurer chef de file.
Est-il possible d'aimer deux personnes d'égale façon ? Comme si un sentiment pouvait se mesurer avec une balance ! N'est-il pas plus souhaitable de les aimer tous tant qu'on peut, un point c'est tout ? L'institutrice DOIT aimer ses élèves : comme si l'amour pouvait être un devoir !
Le prêtre savait déjà, par les offices d'une bonne âme, que le jeune Français, bien que catholique de naissance, ne pratiquait plus. L'irréligion étant une graine à ne pas laisser germer dans la terre paroissiale, il lui faudrait donc manœuvrer de telle sorte qu'il ne se sente pas le bienvenu.
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