Mer des Antilles.
Quoi de mieux que la mer et la solitude pour profiter pleinement de la vie ? Tango est aux anges. Sa solitude serait presque parfaite s'il n'était accompagné par Mario. Mario et ses jérémiades ! Mario et sa soif insatiable. Une soif de rhum et de vodka. Plus une goutte ! le pauvre va défaillir s'ils n'accostent pas bien vite pour faire le plein. Heureusement, la Barbade n'est pas loin. Eh puis, un homme peut avoir d'autres besoins à satisfaire ? Une escale est la bienvenue.
Ensuite, départ pour une île paradisiaque… Bon ! D'accord, il faut d'abord essuyer une « onde tropicale » durant trois jours. le paradis, ça se mérite. En cours de route, ils rencontrent un petit bateau de pêche abandonné. Quand ils arrivent à destination…
Critique :
Tango s'est fait un nouvel ami en la personne de Mario, rencontré dans l'épisode précédent. Celui-ci, bien qu'Argentin, pratique un humour plutôt british. Dans cet épisode-ci, après un démarrage plutôt banal, le calme avant la tempête, au propre et au figuré, les ennuis, pour Tango et ses amis, oui ! oui ! il a d'autres amis ! se multiplient pour le plus grand bonheur du lecteur. Matz, à défaut d'offrir un scénario original et totalement imprévisible, sait jouer avec le rythme de l'histoire pour la rendre suffisamment passionnante pour qu'une fois la lecture entreprise, on ne lâche plus cette bande dessinée.
Comme d'habitude, les dessins de Xavier sont d'un grand réalisme, avec profusion de détails dignes des plus belles scènes cinématographiques. Les couleurs de
Jean-Jacques Chagnaud transforment en cartes postales colorées ces magnifiques planches de Philippe Xavier, pour nous transporter dans cette mer des Antilles, bien loin du désert de cailloux du premier album. le contraste est saisissant.