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Une superbe couverture pour ce second tome des aventures de Tango, le dessin classique (peut-être trop?), un scénario bien écrit, de l'humour et on en apprend un peu plus sur le passé de Tango, bref tout est formidablement exécuté dans ce second tome... Sauf que, il y a comme une impression de déjà-vu, il n'y a rien de nouveau dans cette histoire. Alors même si le tout est emballé dans un joli paquet fait par des professionnels ce Tango n'entera pas dans mon petit Panthéon personnel.
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J'avais beaucoup aimé le tome 1. le tome deux tient les promesses émises lors du tome précédent.

La colorisation et les graphismes sont toujours de très grande qualité. C'est un régal de lire ces pages.
Néanmoins j'ai trouvé la mise en place dans l'action très longue, limite ennuyeuse , même si on fait la connaissance de nombreux personnages qui gravitent autour de Tango… et pourtant le mystère de son passé reste entier, même si on présume une part de génétique dans son caractère de tête brûlée.

La première moitié de cette BD m'a semblé donc assez longue , mais une fois que l'action se met en branle c'est juste magistral.. le scénario, les dialogue tout devient parfait.

Si le premier tome m'a fortement fait pensé a XIII, celui-ci m'oriente plus vers Largo Winch… maintenant à mon humble avis , cette BD a un bel avenir devant elle , mais il faudra pour cela frapper un grand coup, avec beaucoup d'originalité pour la suite.
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Revoici Tango, libre dans sa tête.
Non, ça c'est Diego.

Revoici donc Tango, tranquillou, voguant à la cool sur une mer azurée avec, pour seul compagnon, le silence et son pote Mario dont le passe-temps favori, outre la vodka, consiste essentiellement à lui niquer son silence idolâtré.
Une paire de joyeux drilles appelés à retrouver le grand-paternel de Tango et un mortel lot d'emmerdes y afférant.

Si la mise en place de l'intrigue la joue pianissimo, un scénario solide à défaut d'être follement original et un trait toujours aussi ravageur sauvent ici une mise à deux doigts de taper dans l'impair et manque.

Matz peut ainsi s'autoriser un coup de mou scénaristique, le vil petit canaillou, petite faiblesse qu'il sait rachetée par son comparse Philippe Xavier, ancien de la maison Marvel, tudieu, et ses planches d'une saisissante beauté.

Sinon, pas grand chose de neuf sous le soleil.
Des méchants un brin insistants, l'arrivée de la cavalerie pour en découdre puis un final que l'on anticipe le pif nécrosé au stade ultime, les amateurs de surprises en ressortiront fort marri.
Reste un plaisir des yeux qui ne se dément toujours pas.
Un joker qui pourrait bien ne plus suffire à l'avenir.
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Philippe Xavier et Matz ont décidé de transformé leur standalone en serial, et au vu de son succès on ne saurait trop leur en blâmer car car vous le savez tant qu'on gagne on joue... La qualité est toujours au rendez-vous avec les bons dialogues de l'autre et les bons graphismes de l'autre (et la bonne synergie entre les deux auteurs qui semblent s'entendre comme larrons en foire), mais je trouve qu'on grille les cartouches un peu trop tôt en présentant dès ce tome 2 intitulé "Sable Rouge" la famille donc les origines de John Tango et en utilisant les grosses ficelles pour mettre son duo avec Mario Borgès immédiatement à contribution. On passe de l'Altiplano aux Caraïbes, avec des mafieux en conflit avec des retraités de la marine pour la possession d'un îlot devant servir de base arrière aux trafics en tous genres (à commencer par celui de drogue qui est le plus juteux) : évidemment dans ce faux paradis comme ailleurs les autorités sont aux abonnées absents car aux ordres de ceux qui payent le mieux... On est habitué aux beaux-gosses et aux belles gosses, mais vu que la joyeuse troupe est mené par Mike le grand-père de l'anti-héros présentant de faux-airs d'Antoine et de Pierre Richard (mais j'imagine sans problème que les sources d'inspiration sont sûrement autres ^^) on se retrouve avec "Les Tontons flingueurs" sous les tropiques (autrement dit un revival "L’Aventure c’est l’aventure") ! Quand la loi fait défaut les hors-la-loi doivent se faire justice eux-mêmes : le mélange action / humour est parfait, et les balles et les punchlines fusent ^^
Un bonne Série B bien calibrée, mais on espère un tome 3 plus pêchu avec les millions de la mafia naviguant vers Panama le royaume de la délinquance en col blanc... Ayant assisté avec impuissance au déclin irrémédiable des séries "IRS", "XIII", et "Largo Winch" j'ai quand même tendance à me méfier un peu, mais je ne désespère pas de voir se développer un buddy movie latino-américain ^^
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Mer des Antilles.

Quoi de mieux que la mer et la solitude pour profiter pleinement de la vie ? Tango est aux anges. Sa solitude serait presque parfaite s'il n'était accompagné par Mario. Mario et ses jérémiades ! Mario et sa soif insatiable. Une soif de rhum et de vodka. Plus une goutte ! le pauvre va défaillir s'ils n'accostent pas bien vite pour faire le plein. Heureusement, la Barbade n'est pas loin. Eh puis, un homme peut avoir d'autres besoins à satisfaire ? Une escale est la bienvenue.
Ensuite, départ pour une île paradisiaque… Bon ! D'accord, il faut d'abord essuyer une « onde tropicale » durant trois jours. le paradis, ça se mérite. En cours de route, ils rencontrent un petit bateau de pêche abandonné. Quand ils arrivent à destination…

Critique :

Tango s'est fait un nouvel ami en la personne de Mario, rencontré dans l'épisode précédent. Celui-ci, bien qu'Argentin, pratique un humour plutôt british. Dans cet épisode-ci, après un démarrage plutôt banal, le calme avant la tempête, au propre et au figuré, les ennuis, pour Tango et ses amis, oui ! oui ! il a d'autres amis ! se multiplient pour le plus grand bonheur du lecteur. Matz, à défaut d'offrir un scénario original et totalement imprévisible, sait jouer avec le rythme de l'histoire pour la rendre suffisamment passionnante pour qu'une fois la lecture entreprise, on ne lâche plus cette bande dessinée.
Comme d'habitude, les dessins de Xavier sont d'un grand réalisme, avec profusion de détails dignes des plus belles scènes cinématographiques. Les couleurs de Jean-Jacques Chagnaud transforment en cartes postales colorées ces magnifiques planches de Philippe Xavier, pour nous transporter dans cette mer des Antilles, bien loin du désert de cailloux du premier album. le contraste est saisissant.
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♫ Moi je suis tango, tango
Je l'étais dans mon berceau ♪
♪ Moi je suis tango, tango ♫
♫ Je le serai jusqu'au tombeau ♪

Cela faisait 4 ans que j'avais découvert le premier tome de la série "Tango" et si ce tome était une réussite, malheureusement, j'avais zappé les albums suivants.

Alors que dans le premier tome, les personnages n'étaient ni tout à fait blanc, ni tout à fait noir, dans celui-ci, il n'y a pas de place pour la subtilité : les Méchants sont des vrais méchants mafiosi et les Gentils sont des gens sympas qui ne demandaient rien à personne et qui se sont fait menacer par les vilains méchants pas beaux trafiquants de drogue.

Oui, je sais, les trafiquants de dope sont rarement des enfants de coeur, mais dans la trilogie de Don Winslow sur les cartels, il était arrivé à un bel équilibre dans ses personnages, évitant les stéréotypes classiques. La nuance est importante en littérature, que ce soit dans des romans ou dans des bédés.

Le début du récit est fort calme, on vogue tranquille et il faudra attendre un peu moins de la moitié de l'album pour avoir de l'action. Heureusement qu'il fait 70 pages, ça laisse encore des pages pour faire monter l'adrénaline et offrir des scènes de baston aux lecteurs.

D'accord, merci bien, mais bon, si on gratte un petit peu le scénario, on remarquera qu'il n'y a rien de neuf sous le soleil et les palmiers ! le plat étant cuisiné de manière ultra classique, cela donne l'impression que le scénariste ne s'est pas foulé pour le deuxième album !

Le premier avait de la profondeur, c'était bien trouvé, mais là, on se repose sur ses lauriers, Farpaitement ! Je sais de quoi je cause, c'était ma spécialité à l'école.

Si Matz le scénariste a fait dodo sur son récit, Philippe Xavier, le dessinateur, lui, a fait le job ! Purée (restons polie), que les planches sont belles et qu'elles donnent envie de foutre le camp pour s'allonger sur cette plage ensoleillée (coquillages et crustacés).

Pour la crème solaire, prévoyez l'indice "gilet par-balles" car on annonce des précipitations violentes venant d'une tempête nommé kalachnikov… Sinon, planquez-vous durant l'averse et attendez que ça passe en serrant bien les fesses.

L'action et l'aventure sont au programme, comme dans un James Bond (la belle fille en prime), mais la profondeur, partie en vacances, a oublié de se pointer pour donner à ce deuxième album un peu de fraîcheur.

Le scénario sent la naphtaline, les personnages sont fort lisses (même Tango) et le seul qui apporte un peu d'aspérité est son ami et faire-valoir, Mario.

Ce genre de scénario, simple et stéréotypé, passait très bien dans les vieux albums de la série "Bernard Prince" (Hermann) : les gentils qui sauvent les autres des méchants, un héros vertueux et un comparse plus borderline.

Hélas, maintenant, je suis plus exigeante, surtout quand le premier tome avait mis la barre assez haut et m'avait offert un excellent récit, tout en nuance.

À voir avec le tome 3 ce que cela va donner...
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Tango aime être tranquille, ne voir personne, ne pas parler, ne rien faire. Et quel meilleur endroit que la pleine mer? Les ennuis arrivent quand il débarque sur l'ile de son enfance que lorgne des gros bras du crime organisé.

Un nouvel épisode de notre beau brun aux yeux bleus qui décidément attire les ennuis. Mais quand on fait la rencontre avec son grand-père on comprend pourquoi, cela doit être génétique.
Les personnages sont attachants même si pour un papi, Mike a vachement de la ressource. Peu crédible mais on ne s'arrête pas à ce détail.
L'histoire est dynamique, avec de beaux paysage et de la bagarre. Et une fin heureuse au final!
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J'avais bien aimé le premier Tango. le deuxième, différent dans l'approche et dans le contexte, est encore meilleur.

John Tango navigue tranquillement pour aller se ressourcer avec Mario Borgès dans l'île paradisiaque où vit son grand-père aux Bahamas. Les palmiers, la plage, l'océan... le rêve, quoi...
Sauf qu'une bande de narco-trafiquants a décidé de s'emparer de ce bout de paradis manu militari, pour le transformer en base logistique de leur trafic.

Voilà qui déplaît au grand papa de Tango et à ses copains, gentils retraités de la marine, qu'il ne faut pas trop chercher quand même. Et par là à Tango et à Borgés... Ce dernier, question de génération, et de bouteilles de rhum descendues ensemble, s'est d'ailleurs pris d'une franche amitié pour le grand père de Tango.

C'est parti pour quelques pages d'action, non dénuées d'humour et de second degré. Plus rythmé et moins sérieux que le premier tome, ce tome s'inscrit dans de la très bonne BD d'aventure, classique et distrayante.
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Je n'avais pas beaucoup de souvenirs du premier tome. Ce qui n'a absolument pas gêné ma lecture. Et à mon avis ce tome m'en laissera tout aussi peu.
La lecture est agréable et distrayante mais l'histoire n'est pas originale ni très profonde. Voire un poil clichée. Que ce soit dans le déroulement, dans les actions, dans les dialogues, dans les personnages et même dans l'humour. Pas de surprises donc. Pour autant on ne s'ennuie pas. Mais je n'ai pas apprécié plus que ça.
Tango ressemble à une sorte de James Bond. Il a des côtés attachants mais aussi agaçants. Presque trop parfait, un peu lisse. Mario, à ses côtés, semble servir de faire valoir.
Les dessins sont agréables et lumineux avec des couleurs chaudes. On a parfois de beaux paysages. Ca manque un peu de caractère.
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Quelque part entre Sterne, Jeremiah, Bernard Prince... on a Tango. Beau gosse, baroudeur au grand coeur flanqué d'un ex-flic bourru et sans trop de scrupule. Ils ont tous les deux le même code d'honneur et d'amitié tatoué au plus profond du coeur.

Voilà Tango qui revient voir son grand-père... et pile-poil quand celui-ci a des ennuis. Rien de trop grave... quelques trafiquants de drogue qui veulent lui chouraver son île paradisiaque.

De quoi décider Tango et Mario de se salir un peu les mains. Mais c'est pour la bonne cause. Et puis il y a Alma... ravissante Alma qui en pince pour Tango.

Rythme, action, humour façon "Magnum" ou "Starsky et Hutch", des paysages hauts en couleur, des couchers de soleil, de superbes cases "pleine page" qui vous feraient plonger dans le bleu de l'eau de suite. Je n'ai pas trop retrouvé l'atmosphère du tome 1, en ce qui me concerne, mais ce n'est pas spécialement grave. Cela se lit avec plaisir, sans trop se poser de question.
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