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L'histoire est vraiment originale. Les idées sont intéressantes et nous font découvrir une Venise que peu de monde doit connaître, cela est une bonne chose.
On sent vraiment que l'auteur, Thierry Maugenest, a fait des recherches sur le passé de cette ville. Par contre il a peut-être trop fait de recherches selon moi et finalement le côté historique prend presque la totalité du roman par rapport à l'enquête… cela est un peu dommage.

J'ai bien apprécié les retours en arrière même si parfois je ne savais plus vraiment quand se passaient les actions… surtout au début du roman.
Les retournements de situations ne sont présents que lorsque c'est nécessaire et finalement on prend tout de même plaisir à découvrir les coulisses de la vie pas si tranquille de ces peintres vénitiens.
J'aurais par contre vraiment aimé avoir le déroulement des recherches et de l'enquête complète de l'inspecteur. Dans l'histoire les découvertes de ces recherches ne sont réduites qu'à des mails et finalement je trouve cela assez froid et il n‘y donc pas vraiment de suspense. Il aurait pu être intéressant de rajouter un point de vue, celui de l'inspecteur, pour nous indiquer les recherches effectuées sur le terrain. Il aurait fallu peut-être que les retours en arrière soient moins mis en avant, cela aurait aussi allégé l'histoire que je trouve parfois un peu « lourde »…

Les chapitres sont assez courts et on ne peut pas vraiment s'imprégner de l'ambiance du roman… Je pense que des chapitres plus longs et donc des scènes de vies plus approfondies auraient pu facilement régler ce petit problème.
Pour ce qui est des descriptions elles sont, selon moi, un peu trop sommaires… Je n'ai pas voyagé dans l'Italie du XVIème siècle ce qui est vraiment dommage. C'est pourtant une époque qui est intéressante mais l'auteur s'est un peu trop concentré sur les complots pour en oublier la vie quotidienne.

La fin est surprenante et personnellement je l'ai beaucoup appréciée ! Elle est selon moi digne d'un policier !
En résumé, c'est un roman qui même s'il a quelques petits bémols plaira sûrement aux lecteurs qui aiment l'art et l'Italie avec un fond d'enquête policière.

Lien : http://fais-moi-peur.blogspo..
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2018 aura été pour moi l'année Maugenest. Toujours plaisant dans ses intrigues, il n'en apporte pas moins un éclairage sur notre culture, ici sur l'oeuvre du Tintoret. Même si la fin est somme toute prévisible elle n'en est pas moins originale - encore une des marques de fabrique de l,auteur.
Avec l'histoire en raccourci du Tintoret surtout, avec son combat pour devenir le premier peintre de Venise, ce livre prend tout son sens. L'énigme policière chez Maugenest se double toujours d'une quête humaine vers la connaissance et la consécration de l'art.
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Petit polar délicieux qui se situe entre 1569 et 2008, qui nous mène dans une Venise du début de son déclin à nos jours.

Ce livre a un relent de "Da Vinci Code " en plus simple, moins tarabiscoté; l'histoire est bien ficelée avec un fond de culture irréprochable dans une Venise qui a peu changé à travers les siècles. Un régal.
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Une jolie ballade historico- artistique en compagnie du Tintoret, himself et ce, dans la Venise du XVI ème siècle, pourquoi bouder ce plaisir?
Voilà qui est fait et ce n'était pas mal du tout!
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Petit polar intelligemment construit : dans un va-et-vient qui suit les avancées de l'enquête, le lecteur traverse les époques : époque moderne rendu par la typographie des e-mails que s'échangent deux personnages, et XVIème siècle à travers le récit imaginé autour de la figure historique qu'est Jacoppo Robusti, dit « Il Tintoretto », « le Tintoret » en français.

Dans ce même temps du présent, utilisé apparemment comme une marque de fabrique par T. Maugenest (voir ma critique de Manuscrit MS 408 par le même auteur), on suit l'histoire d'une période de la vie de ce peintre, notamment à travers la réalisation de ses oeuvres à la Scuola di San Rocco.

Bien documenté, l'auteur nous fait naviguer sur les canaux de la Sérénissime, parcourir les ruelles : Venise est presque un personnage à elle-seule tant on sent la connaissance de T. Maugenest pour cette ville, et son attachement, poindre à tous les paragraphes. Cependant, quand, comme moi, on n'a pas eu la chance de s'être rendu dans la cité des Doges ou de bien la connaître, cela peut vite devenir agaçant d'essayer de suivre un parcours dont les noms ne renvoient aucun écho. Mais passons. L'imagination pallie facilement le manque de connaissance.

L'intrigue n'est pas un modèle du genre policier puisque l'on comprend finalement très rapidement de quoi il en retourne et qui –ou quoi- se cache derrière tout cela. Mais je ne crois pas que l'intérêt de ce polar réside dans la recherche d'un coupable mais bien plus dans l'évocation d'une période charnière de la Sérénissime, période de basculement, dont le Tintoret, en vénitien de souche qu'il était, s'est peut-être fait le représentant le plus objectif à travers des peintures à l'atmosphère parfois lourde ou oppressante (cela est d'ailleurs bien expliqué dans le roman par le vieux professeur).

A ce propos, j'ai trouvé cette figure du vieux professeur pour le moins « amusante » : j'avais un peu de mal à imaginer un vieillard de 96 ans rédigeant des mails. Attention ! Je ne suis pas en train de nier la capacité des plus âgés à s'être adapté à l'ère internet quand elle est apparue, mais tout de même, je trouve un peu « gros » cette image du vieil érudit de 96 ans (tout de même !) cliquant et pianotant sur son clavier.

Enfin, ce court récit aura aiguisé ma curiosité pour l'oeuvre du Tintoret et pour l'histoire de Venise. Je n'ai pas vérifié la part de véracité historique et celle de l'imaginaire romanesque, mais qu'importe, l'essentiel est de passer un bon moment de lecture.

Terminé le 24 avril 2006.
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En ce qui me concerne, ce petit polar m'a passionné, voire captivé de la 1ere à la denière ligne.
Après avoir lu ce bouquin, on ne visite plus la Scualo Grande di San Rocco (Venise) de la même façon ... ...et, le Tintoret est perçu également d'une autre manière !!!!
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Modeste mais sympathique polar construit sur une trame classique : un lieu mythique (Venise), un bon gros mystère qui mêle l'art à des congrégation conspirationnistes, un jeu de va-et-vient entre deux périodes que tout oppose (le XVIe et le XXIe siècle) sur fond d'échanges de courriels entre un enquêteur inculte et un spécialiste de la peinture de la Renaissance. S'y ajoutent, comme une cerise sur un gâteau, une malédiction qui traverse les âges et un rebondissement en toute fin d'ouvrage.
Si on peut avoir un sentiment de déjà lu au fil des pages, le charme de Venise et la beauté des toiles du Tintoret retiennent l'attention du lecteur jusqu'à la fin.
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Lu rapidement à l'époque, je viens de le retrouver en triant la bibliothèque (en prévision du déménagement qui approche). J'ai donc relu ce roman policier qui alterne époque contemporaine et XVIe siècle. L'histoire tourne autour de Jacopo Robusti, dit le Tintoret, peintre vénitien de la Renaissance. L'histoire alterne des mails qui se succèdent entre New York où vit un professeur à la retraite (spécialiste de la peinture italienne) et Venise où un enquêteur se penche sur la mort suspecte de plusieurs chercheurs eux aussi spécialisés sur les peintres italiens de la Renaissance. Ce roman policier est facile à lire et donne envie de découvrir le Tintoret et ses peintures. Vous ne visiterez plus Venise de la même façon !
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un coup de coeur pour ce petit roman!

L'auteur a choisi une construction originale puisqu 'alternent des parties narratives qui nous plongent à Venise au temps du peintre le Tintoret, appelé à décorer la prestigieuse Scuola de San Rocco, d'autres chapitres dans les années 1930, 1960 et 2000 sur les traces d'historiens de l'art s'intéressant à ses toiles qui ont été assassinés, et enfin, un échange de mails entre un professeur américain et un enquêteur vénitien.

Quel mystère cache ces toiles pour avoir causé la mort de tous ceux qui s'y sont penchés de trop près?
On remonte le temps, on découvre un mystérieux groupuscule, tout en se baladant avec beaucoup de plaisir dans la Venise d'hier et d'aujourd'hui!

Lien : http://lecture-spectacle.blo..
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Venise est une cité qui inspire les écrivains. le genre policier y connaît quelques belles séries, avec le commissaire Brunetti de Donna Leon, ou le commissaire Tron, de Nicolas Remin. le décor et l'atmosphère ont tout pour plaire, mais j'avoue ne pas avoir accroché à ce petit roman policier, qui ne m'a pas autant fait rêver de gondoles que ceux que j'ai précité.
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