Le Horla et autres contes fantastiques

Sans intérêt
Mise à part une belle écriture assez belle ainsi que le vocabulaire.
L'histoire est sans intérêt ses creux il ne se passe rien. Une histoire courte ou l'on s'ennuie très vite

Voilà un classique de fin XIXème siècle que je n'avais jamais lu… jusqu'à maintenant. C'est d'ailleurs le premier roman De Maupassant que je lis et je suis impressionnée !

C'est une nouvelle fantastique qui fait 37 pages seulement et pourtant, Maupassant arrive à nous donner une atmosphère angoissante très rapidement. En quelques lignes, l'auteur nous transmet la peur.

Cette nouvelle se fait sous forme de journal intime dans lequel le narrateur se pose la réflexion de ce qu'est la réalité. L'homme ne perçoit qu'une partie de cette réalité, mais qu'est ce qui existe au delà de ce champ perçu ? Qu'est ce qu'on ne voit pas ?

Le narrateur est convaincu qu'il existe des êtres invisibles. Chaque nuit, pendant son sommeil, un de ces êtres s'accroupit sur lui pour tenter de le tuer. Dans la journée, il se sent suivi mais il ne voit rien. L'auteur a une plume très angoissante. On a peur avec le narrateur.

Des phénomènes étranges continuent à rendre fou le narrateur. C'est l'époque du magnétisme animal de Mesmer, de l'hypnose, de l'étude de l'inconscient. On se demande alors si ce sont des phénomènes paranormaux ou bien les manifestations d'un trouble psychotique.

L'auteur était atteint de la Syphilis à cette époque, il avait des troubles neurologiques. Certains pensent que Maupassant s'était inspiré des symptômes de son trouble pour écrire cette nouvelle.

La chute de cette histoire est très bonne ! Je ne m'attendais pas à cette tournure.

J'ai donc passé un très bon moment à lire cette nouvelle. Je vous la recommande vivement, surtout qu'elle ne vous prendra pas beaucoup de votre temps avec ses 37 petites pages.

Que me conseillez-vous comme autres romans ou nouvelles de cet auteur?
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Je suis une inconditionnelle De Maupassant. J'ouvre toujours ses oeuvres avec un à-priori positif. Là, j'ai aimé l'histoire, l'ambiance et l'écriture. J'ai moins aimé la fin de la nouvelle car j'ai eu l'impression de rester sur ma faim, et j'ai aussi moins aimé les nouvelles suivantes qui sont de qualité inférieure.
Ce n'est pas grave, cela reste du Maupassant !

Pioche de juin 2016, choisie par Rebus

Non seulement Guy de Maupassant a une puissance narrative rarement égalée mais les sujets qu'il traite sont particulièrement intéressants. Cette nouvelle "Le Horla", écrite en 1887, n'est pas une exception puisqu'elle décrit la folie d'un homme.
Il s'agit plutôt d'un journal autobiographique qui se situe à un moment bien particulier puisqu'il s'agit des 4 mois avant le suicide du narrateur que l'on qualifierait aujourd'hui de bipolaire, ou de sa volonté de mourir pour tuer le mal qui est en lui.

Interné dès janvier 1892, Maupassant est tombé victime de l'intensité de ses sensations. Il a décrit et analysé la folie bien avant d'être atteint du terrible mal ; il a aussi raconté et exprimé la peur, qui est une névrose et une variété de maladie mentale, dans cette nouvelle écrite il y a une dizaine d'années, et qui peut être une des plus belles et des plus intenses de l'auteur du Horla.

Maupassant a écrit deux versions du Horla qui constitue le plus connu de ses contes fantastiques. Alors que la première version de 1886 s'organise sous la forme d'un conte, la version définitive à la forme d'un journal intime.
Comme la critique l'a montré, dans ces récits, Maupassant joue le jeu du fantastique et s'efforce de nous faire croire à la réalité de l'évènement inexplicable qu'il relate. D'où le recours fréquent à la première personne ou la délégation à un narrateur qui se présente comme étant objectif. le saut dans l'imaginaire est toujours accompli par l'esprit même des personnages, et dans leur esprit. Il s'agit donc de décrire, de rapporter, de restituer ce qui est ressenti ou éprouvé comme tel, sans tenter de donner une explication rationnelle ou scientifique.
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Des nouvelles passionnantes qui nous en apprennent beaucoup sur les troubles -double maléfique - psychologiques de l'auteur.

Le Horla est sans doute le livre qui m'a procuré la plus grande frayeur.
L'écriture de Maupassant est un modèle du genre pour amener le lecteur à quitter son propre corps et à ne faire qu'un avec la situation inquiétante, étrange, absurde et horrible du narrateur.
Un grand moment de lecture mais j'ai, malgré moi, toujours un peu de réticence à reprendre cet ouvrage.
Dans l'histoire de la littérature, on peut considérer que Maupassant est un passeur et un précurseur. Homme de son temps, il a su aborder des thèmes différents allant de l'amour à la quête fantastique ; il est à son meilleur dans le format court, comme le Horla.

Le Horla et autres nouvelles fantasmatique fait parti des meilleures oeuvres fantastiques De Maupassant qui nous prouve que cet auteur écrit aussi bien des histoires naturalistes que fantastique. le Horla est l'une des nouvelles les plus connus De Maupassant au fil de quelques pages on suit le narrateur qui sombre peu à peu dans la folie, chaque jour c'est pire on le voit grâce au journal intime. On se demande ce que ça peut être on se pose vraiment la question : est-ce un fantôme, esprit ou tout simplement la folie humaine ?
D'ailleurs cette question nous revient tout le long de ce recueil de ce nouvelle qui traite de la folie et du fantastique. Maupassant écrit si bien la folie, les hallucinations ...qu'on comprends que lui même l'a vécu.
Les autres nouvelles comme Un Fou ? lettre d'un fou , La Folle ou La Peur sont relztivements courtes même trop courte ce qui est dommage car l'auteur a tous les ingrédients pour une histoire à faire trembler : descriptions, mieux, situations etc mais les histoires ne tiennent pas plus de quatre pages avec des questions non répondus sans réelle chut alors que ça aurait pu être encore plus génial si ça avait été abouti.
L'auteur utilise toujours le même moyen de narer : narration interne puis discours de la personne qui raconte son histoire ou lettres ( d'ailleurs lettres d'un fou ressemble à l'histoire du Horla resumé) ça marche et c'est la signature De Maupassant, j'adore !
En sixième j'avais lu un recueil encore plus complet je crois que c'etzit contes fantastique il y avait à peu près dix nouvelles géniales dont La Peur que je conaissais déjà, je crois que je l'ai perdu il faudrait que je le rachète je me souviens avoir beaucoup aimé :)

J'ai découvert Maupassant au Lycée, comme tout le monde. D'emblée, l'oeuvre m'a parlé et je crois avoir lu toutes les nouvelles et quelques romans. Ce qui fascine, c'est cette manière très froide, simple et sans émotion de décrire les faits. Dans le Horla, la folie qui gagne petit à petit le personnage principal semble laisser le narrateur indifférent. Il y a comme une description rationnelle et scientifique d'un basculement dans la démence. En revanche, la détresse, la terreur du héros sont palpables. C'est ce contraste, révélateur d'un profond pessimisme, d'une absence d'illusion sur l'humanité, qui m'a intéressé chez Maupassant.

Petit recueil de nouvelles fantastiques. Un classique que j'ai dû découvrir à un moment donné dans mon parcours scolaire. Je n'en garde pourtant aucun souvenir. le Horla est clairement un texte fondateur de la littérature fantastique. Maupassant nous dévoile le journal intime d'un homme confronté à la présence chez lui d'un être invisible. Il sombre peu à peu dans la folie. Interrogation intéressante sur la part irrationnelle et angoissante qui sommeille en chacun de nous.

Le Horla, Un homme ressent l'existence d'autres dimensions d'un univers inconnaissable.
Amour, une sarcelle d'hiver mâle aime sa femelle fraîchement abattue par les chasseurs. Un univers que certains humains ne perçoivent pas, pourtant réel.
Le trou, où le mesquin rencontre le tragique. de la grande condition humaine.
Sauvée, Les femmes se débrouille comme elles peuvent dans ce siècle à la bourgeoisie masculine crasseuse.
Clochette, pauvre d'elle.
Le marquis de Fumerol, où le prix de la recherche de la liberté. Mais laquelle ?
Le Diable, Mourir cela n'est rien Mourir la belle affaire Mais vieillir... ô vieillir.
Les rois, banquet improbable en 1870.
L'auberge, la folie rode.
Le vagabond, les braves gens et les conséquences.

Ce sont les nouvelles dont je me souviens, je les ai lus il y a tellement longtemps au temps de « mes » 20 ans, ou ma vie fréquenté le « hors là ». Étonnement, je n'aime pas spécialement lire des nouvelles, mais celle-ci me sont resté.
Mais qu'emportons nous lors de notre mort ?