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sur 7506 notes
Ma nouvelle préférée est "le vagabond" . Je trouve que cette histoire est toujours d'actualité; il y a toujours, de nos jours, des laissés pour compte qui n'ont d'autres choix que de se marginaliser, puisque personne ne leur a donné une chance de s'en sortir, la société les jugeant avant de connaitre leur histoire.
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le Horla est une nouvelle de Guy de Maupassant. Ce dernier a contracté
la syphilis. Cette dernière est une pathologie grave dont l' évolution
entaine des désordres nerveux et cérébraux tels que les hallucinations,
le dédoublement, la paranoia....etc
Dans cette nouvelle, le narrateur nous relate que dans son entourage
existe un etre invisible et qui se joue de lui. Cet etre invisible est nommé
le Horla. Croyant fermement à l' existence du Horla, le personnage du
récit est tourmenté, troublé. IL souffre d' hallucinations, de troubles du
sommeil. Des fois, il a des moments de lucidité et s' analyse bien. Mais
aptrès ces courts moments de rémission, il rechute et sombre dans la
démence et c' est la descente aux enfers pour lui.
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"Le Horla"
J'ai du devoir lire ce livre en cours. Je l'aurai lu un jour de toute façon... le professeur de français nous a dit : "Lisez beaucoup car on ne fait rien sans lire. Commencez par les nouvelles fantastiques" ce qui est certes vrai, mais je lis déjà beaucoup donc voila ! Elle nous a aussi donné la Vénus d'Ille, le pied de momie, les contes de la bécasse,... à lire.
J'ai alors décidé de mettre ce livre dans ma bibliothèque et de faire une critique (vu que j'ai mis dans citations, je vais mettre une critique !!!). Ce livre est sous forme de journal /!\ c'est à dire qu'il y a une progression de jours.

Un jour, alors qu'il se promenait sur le rebord d'un port, il (on ne dit pas son prénom) vit un joli bateau passer devant lui. le soir, alors qu'il se couchait, il se sentit mal et il fit un horrible cauchemar la nuit, comme si quelqu'un le possédait à présent. Son cauchemar : une main invisible lui ouvre la bouche de force et lui prend son âme de force. Il se réveilla alors en sueur et alla boire pour se changer les idées. Il posa la carafe sur sa table à côté et se rendort.

Le lendemain, en se réveillant paisiblement, il vit que la carafe était vide. Il n'avait pas bu cette nuit. Qui l'a bu ? Il recommença l'opération en mettant du lait une orange, puis que de l'eau et du lait. L'invisible boit du lait et de l'eau. Son nom est ..... le Horla !

Si un jour vous êtes comme "possédé", sachez que le Horla n'est pas loin !
Un livre vraiment pas si mal, même si il y a cette chose que je déteste dans les nouvelles fantastiques : pas de fin ! C'est à nous de l'imaginer ! Dommage car pour moi ce livre n'est pas fini. Il est encore en cours !
Mon avis est plutôt positif car c'est plutot bien construit et pas absurde car quelquefois, ça l'est !
Maintenant, si mon avis vous a dégouté, lisez au moins le début. Si vous avez bien aimé, signalez le moi en commentaire !
Bonne lecture si ça vous a donnez une nouvelle lecture !
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Le Horla contraction possible de « Hors de là » est le nom de la créature invisible qui poursuivrait le héros dans cette nouvelle De Maupassant. Récit étouffant, sorte de huis clos, où finalement l'on ne sait pas s'il s'agit d'une nouvelle d'épouvante décrivant la présence d'une créature réelle ou drame psychologique décrivant la perte progressive de contact avec la réalité d'un personnage en proie à un questionnement existentiel assez fécond. Je ne suis pas ressorti indemne de cette lecture dont la première fois remonte à un certain temps. Cela incite à se questionner soi-même sur notre rapport à la réalité, à la vérité, à ce qu'on sait vrai et ce dont on doute, à ce qui nous hante aussi.
Personnellement, je n'ai jamais trouvé meilleur Maupassant que dans ce récit. Moderne, incisif, très émouvant et angoissant.
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Le Horla, conte fantastique De Maupassant est écrit sous la forme d'un journal, les faits y sont consignés sur une période d'environ 4 mois.
Au tout début du récit, le narrateur décrit la tranquillité et la sérénité qui règne dans sa maison normande, en bord de la Seine, puis sans aucune cause précise des événements bizarres surviennent la nuit.
En début de récit, le narrateur se sent simplement fatigué et déprimé, puis au fur et à mesure que l'on avance dans la narration, il bascule dans l'horreur de l'angoisse.
C'est un peu comme si le magique et l'invisible s'exprimaient, à son insu, sans qu'il puisse discerner ce qui se trame dans son environnement.
On est confronté à une hésitation entre cauchemar nocturne et réalité.
L'imagination grandissante du narrateur lui joue-t-elle des tours ? qui sait ? que peut-on en penser nous, pauvres lecteurs ?
Lorsqu'une légende étrange lui est racontée par un moine, le narrateur se demande à nouveau s'il faut y croire ; doit-on croire uniquement à ce que l'on voit, au visible, à la réalité des faits ? qu'en est-il alors de l'invisible qui nous entoure au quotidien ?
Le lecteur entrevoit tout un questionnement sur le rationnel s'opposant au surnaturel, au mystique. On hésite entre le réel et le surnaturel.
L'angoisse et la peur dominent le récit avec la folie en perspective. Les visions et pensées antithétiques se bousculent dans l'esprit du narrateur, envahi par « l'Être Invisible et Redoutable» allant crescendo au fil du récit, jusqu'à la chute qui laisse l'interprétation ouverte.
Récit angoissant qui interroge les limites entre la raison et la folie.
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Le journal intime du narrateur nous entraîne dans les méandres de sa psyché.
Le Horla, le "hors-de-là", celui qui est un et qui est autre. En proie à ses terreurs, il subit un dérèglement profond des sens et de la raison.
Une lecture pour le moins déroutante. le lecteur cherche à comprendre si le narrateur est fou ou si quelques événements surnaturels surviennent véritablement, inexorablement, chaque nuit.
Une nouvelle fantastique, dans les deux acceptions du terme, qui, tour à tour, bouscule, effraie , séduit et déroute le lecteur en quête de sens et de vérité.
Je vous recommande d'observer une reproduction de la toile de Füssli intitulée le cauchemar lors de votre lecture.
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"Le Horla" est une oeuvre majeure ! Pas un chef-d'oeuvre à mes yeux, mais une oeuvre majeure, incontestablement, qui garde encore toute son originalité aujourd'hui. Il s'agit même, dirais-je, d'une oeuvre majeure de tous les points de vue possibles…
Premièrement, une oeuvre majeure par l'introspection. L'introspection de ce héros, en quête de lui-même, de sa vérité, quelle belle invention ! Et quel beau travail, de ce point de vue !...
Deuxièmement, une oeuvre majeure par le mélange entre le décor et l'histoire. On n'y pense pas forcément, mais le décor et l'histoire sont étroitement liés, dans ce court texte. Et le décor normand, semble presque sinistre, lorsque l'humeur du personnage l'est…
Troisièmement, une oeuvre majeure par la progression de l'intrigue. Quel brio dans ladite progression ! Quels sursauts dans l'intrigue ! Quelles nouveautés à chaque page !
Quatrièmement, une oeuvre majeure par la façon dont le héros est habité, par une sorte de monstre par ce Horla !... Quelle manière de faire de ce héros un personnage habité par cette puissance fantomatique !
Mais le Horla est surtout une oeuvre majeure par l'inventivité, étonnante pour une oeuvre du XIXème siècle, dont Maupassant fait preuve.
Une petite pépite d'originalité !...
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Je suis sure qu'on a tous lu ce livre à l'école dans le cadre du cours d'introduction au fantastique. C'est un classique étonnant car Guy de Maupassant c'est le premier auteur du 19ème siècle qui a écrit sur le thème de la folie. Effectivement ici nous sommes dans un récit tragique de la démence.

Si on devait qualifier cette nouvelle en quelques mots se serait peur, folie, angoisse, horreur. C'est un livre qui ne paie pas de mine mais pour moi c'est un des livres emblématiques de la peur et du thème de la folie.

C'est une nouvelle très bien écrite. Dans mon édition j'ai la version de 1886 et de 1887. Dans celle de 1886 on est plus dans le récit fantastique où le personnage principal va raconter son expérience du surnaturel au près du corps médical constitué de psychiatres. Dans la version de 1887, celle à laquelle on se réfère habituellement, le texte est écrit sous forme de journal intime. le narrateur écrit au jour le jour dans son journal et décrit son expérience surnaturelle.



Dans cette histoire, le narrateur confie dans son journal intime une expérience bouleversante qui perturbe sa vie. Dans sa maison en bord de Seine, il a une étrange sensation, il est perturbé car il sent autour de lui une présence invisible. Il sent qu'il y a quelqu'un ou quelque chose tout près de lui, mais il peut pas le voir, ne peut pas le toucher. C'est une sensation très étrange et dérangeante, extrêmement angoissante qui le paralyse et qui le terrifie de toute son âme.

Le Horla c'est l'histoire d'un homme qui sombre peu à peu dans la folie et qui est confronté à des phénomènes surnaturels qui dépassent l'entendement.
Il est convaincu de la réalité des phénomènes qui l'entourent, il en prend même note dans son journal, sous forme de preuves. Il est convaincu de la réalité de ce phénomène mais en même temps il est extrêmement perdu et son rapport à la réalité est faussé et étrange. Ce qui laisse à penser que notre narrateur serait schizophrène, bipolaire ?

Maupassant explore ici avec tout son talent narratif, une âme fortement tourmentée.
C'est une lecture troublante que je vous conseille si vous cherchez une nouvelle fantastique assez flippante.

Le lecteur peut lui aussi sombrer dans la folie et la paranoïa à la lecture de ce livre. Tout comme le narrateur on se demande ce qu'il se passe, est-ce que c'est réel ? Quelle est cette présence invisible qui le hante et qu'il nomme le Horla ?
C'est une lecture extrêmement prenante qui ne vous laissera pas indemne.

Le Horla c'est angoissant, c'est étrange, déstabilisant mais je trouve que c'est une nouvelle particulièrement intéressante et originale.
Un petit plaisir de la littérature à déguster sans modération !

 
Petit conseil bonus : pour compléter votre lecture je vous conseille la bande dessinée le Horla de Guillaume Sorel parue en 2014. C'est une BD sublime qui reprend très bien les évènements du Horla. 
Lien : http://marie-loves-books.blo..
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«Le Horla» : Un grand bourgeois normand, est pris d'une angoisse tenace qui tourne peu à peu à la folie et finit par envahir toute son existence. Il sent une présence invisible qu'il nomme le Horla. Cette nouvelle rédigée à la première personne, sous forme de journal intime, frise la perfection. On ne sait si les éléments fantastiques sont dus à des événements réels ou à des difficultés de perception du narrateur. Impossible de savoir si le narrateur est en train de devenir fou ou s'il est victime d'un phénomène surnaturel, parfois on a l'impression qu'il est le jouet et la victime d'une manipulation, et tout s'aggrave jusqu'à l'épisode final où il est affolé, incohérent dans ses propos, ses actes, ses pensées. L'histoire est captivante et particulièrement angoissante. Et qui plus est, on n'arrive pas à savoir si le narrateur est l'auteur. D'autant que Maupassant connaît dans la période où il écrit cette nouvelle des troubles psychiatriques avec hallucinations causées par la syphilis.
A côté de ce chef d'oeuvre de la littérature fantastique les autres nouvelles du recueil font pâle figure. Pourtant ce sont plutôt de bonnes nouvelles, où l'on retrouve les thèmes chers à Maupassant. «Amour» est dans la veine régionaliste normande des «Contes de la bécasse», dans «Le trou» on retrouve une comparution devant un tribunal local, on retrouve la marquise de Rennedon et son amie, déjà présentes dans «La confidence», dans deux nouvelles : «Sauvée» et «Le signe». «Clochette» nous fait connaître le triste destin d'une femme qui a sacrifié sa vie pour pas grand-chose, «Au bois» dépeint les meurs des «honnêtes gens», «Une famille» le carcan de la vie de famille, «Joseph» un adultère. Dans «Les rois» nous nous retrouvons à l'époque de la guerre franco-prussienne au moment de l'Epiphanie. Deux nouvelles sont liées à la fin de vie, elles sont de tonalités différentes. Dans «Le marquis de Fumerol», La comtesse, le curé et le jeune Roger partent en croisade pour que le marquis, très éloigné de la religion et ayant mené une vie libertine, parte en règle avec Dieu. Dans «Le diable» on retrouve une petite vieille mourante dont les proches trouvent qu'elle met longtemps à mourir et coûte un peu trop cher. La dernière nouvelle «Le vagabond», toujours d'actualité, dénonce d'une façon magistrale comment la société fabrique ses marginaux. C'est l'histoire d'un compagnon charpentier que le chômage pousse à quitter son village pour trouver du travail sur les routes, mais que les braves gens repoussent et laissent crever misère. Il finit par être condamné à vingt ans de prison pour avoir un jour commis les délits qu'on lui reprochait quand il était honnête et innocent.
Reste «L'auberge» seule nouvelle à part le Horla qui se rapproche du fantastique, puisqu'il s'agit d'un homme qui est pris de démence dans une auberge isolé par l'hiver dans les Alpes.
Je mets une très bonne note à l'ensemble du recueil parce que vraiment, le Horla est exceptionnel, les autres nouvelles pâtissent de son voisinage.
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Le Horla est une nouvelle fantastique écrit par Maupassant où ce dernier met à l'épreuve la réalité face à la folie. le principal personnage, parait rationnel au début puis la maladie s'installe petit à petit. Il écrit dans son journal intime, pendant une courte période de quelques-mois, l'hésitation, le doute, l'angoisse, la peur face aux phénomènes surnaturels.

J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette Nouvelle de Maupassant. Plus j'avançais dans ma lecture et plus j'étais pris dans ce monde surréaliste captivant et ces nuits troublantes où l'eau et le lait étaient bus (mais pas le vin…).

Pour le lecteur, l'intrigue est et restera comme le dit si bien le narrateur « suis-je fou ou est-ce vrai ? ».

Lu dans le cadre du challenge « Pioche dans ma PAL de janvier 2019 ».
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