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sur 7506 notes
Le Horla
Ce cher ami invisible qui vous ruine la vie.
Il me rappelle ma conscience…

Je résume: ça commence bien et ça finit mal.
Mais entre les deux, on a été initié à la nouvelle ET au fantastique, c'est ce qui s'appelle « prendre deux pigeons avec une fève » ( n'allez surtout pas croire que le lecteur se fait pigeonner, c'est tout le contraire !)

Le Horla est idéal pour s'initier à la littérature : c'est pas long, agréable à lire, ça donne à réfléchir et ça nous accompagne tout au long du chemin.
On lit et on relit le Horla plusieurs fois dans sa vie ( si l'on est un être normalement constitué) avant et après E.A Poe par exemple.
On (re)tombe dessus, et on y revient, et on y découvre toujours quelque chose de nouveau ( ça me fait aussi le coup avec Astérix).
Alors on fouille ses étagères ou on fonce chez le libraire (re)dénicher cette valeur ultra sûre.

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J'ai relu cette grosse nouvelle en pleine nuit dans le noir et je dois dire qu'elle produit son petit effet.
On ne saura jamais vraiment qui est cette créature, à mi-chemin entre le revenant, le poltergeist, l'esprit frappeur, le démon capable de posséder le corps de sa victime, l'hallucination, mais on voit bien le narrateur sombrer progressivement dans la folie. L'auteur lui-même commençait à souffrir des premiers symptômes de la paralysie générale (syphilis cérébrale) qui allait le tuer quand il a écrit ce texte et ce n'est guère étonnant.
Un texte fondateur de la littérature fantastique, sans aucun doute, aux côtés d'autres pionniers comme Edgar Allan Poe ou Théophile Gautier.
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Cette douleur qui s'immisce dans mon épaule chaque nuit, qui sournoisement me réveille, me faisait penser depuis quelques temps à quelque chose que je ne parvenais pas à identifier. Et puis, cette nuit, ça m'est revenu: le Horla. Au moins quinze ans que je n'ai plus mis le nez dans un Maupassant, et le voilà qui se rappelle à moi.
Alors ce matin, j'attrape mon vieux poche, et je m'y replonge, avec délectation.
On dirait qu'il a été écrit la semaine dernière. le ton juste, la lucidité, sur l'homme, la vie, la politique, les sens et les non-sens de l'existence. La majesté du texte, la Littérature, avec un grand L.
Je n'ai pas moins mal à l'épaule, mais qu'est-ce ça fait du bien derrière les oreilles!!
Lien : http://ausautdulivre.blogspo..
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Des contes à dormir debout...

Ce qu'il est bon le petit frisson qui m'a saisi en lisant ces contes fantastiques. Petit frisson de plaisir et non de peur. de nos jours, il m'en faut un peu plus, du moins en littérature, pour avoir peur. "Le tour d'écrou" d'Henry James m'avait bien plus plus effrayée que "Le Horla"...
Il faut reconnaître à Maupassant un réel talent de conteur, une façon bien à lui d'essayer de nous faire comprendre la peur. Il est à supposer qu'il tirait son inspiration de ses délires d'étheromane.
Les nouvelles où des mains coupées s'agitent sont tout à fait plaisantes et j'ai adoré "L'homme de Mars" où l'on croise un futur raëlien qui a vu les petits hommes verts 😅
Bref, un bon moment de lecture à réitérer un soir d'hiver dans une vieille maison isolée...
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De cet illustre auteur, je ne connaissais que les traditionnelles nouvelles étudiées en classe (donc pas abordées de la plus palpitante des façons). Je n'avais pas spécialement accroché, trouvant souvent les histoires plates et le style d'écriture sans intérêt particulier. Néanmoins, j'ai décidé que pour ma culture personnelle de lectrice, je me devais de lire son fameux Horla, ne serait-ce que pour pouvoir critiquer Maupassant légitimement. C'est donc de mon propre chef que j'ai acheté ce recueil et me suis plongée dans sa lecture. Eh bien, contre toute attente, je l'ai adoré!
Sans doute m'étais-je faite mon idée de Maupassant trop jeune, puisque contrairement aux dernières fois (j'étais alors au collège), je ne me suis pas ennuyée un seul instant. Au contraire, je me suis régalée de ces nouvelles que j'ai trouvées tantôt drôles, tragiques ou effrayantes. Je me suis également réconciliée avec la plume de Maupassant, dont toute la mélodie m'est soudainement apparue.
Je me félicite donc d'avoir dépassé mes a priori puisque cela m'a permis de redécouvrir cet auteur !
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Cette nouvelle fantastique De Maupassant reste probablement une de mes rares lectures obligées du collègue dont je garde un bon souvenir. Entre fantastique et folie, l'indécision persiste même après toutes ces années. Si à l'époque j'étais plus un Mulder capable de toujours croire à l'impossible, il semblerait que petit à petit je sois devenu une Scully qui analyse d'abord les choses à travers le prisme de ses connaissances avant d'oser le saut de la foi. Alors est-ce que le destin De Maupassant, la lecture psychopathologique possible ou le titre à l'allure très lacanienne (hors-là) suffisent à destituer ce texte de son aura fantastique ? Pas sûr tant la persistance du doute chez le lecteur reste un élément bien trop intéressant.

Challenge MULTI-DÉFIS 2018 : Un livre qui a marqué mon enfance ou mon adolescence
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L'histoire se présente sous la forme d'un journal intime. Un journal dont la première journée est une « journée admirable » pour son auteur. Mais une semaine plus tard ce dernier commence à souffrir d'une fièvre qui atteint autant son corps que son âme. Il ressent une présence singulière à ses côtés, une présence surnaturelle qui le pousse à s'interroger sur le visible et l'invisible. Les jours qui suivent les symptômes ne font qu'empirer. La présence devient une menace qui prend possession de lui jusqu'à gouverner son âme, et qui dit se nommer « le Horla ». Et l'auteur de s'interroger sur sa propre folie ou sur la véritable présence de cet être impalpable mais néanmoins capable, d'après lui, de déplacer les choses et de se nourrir.

Le Horla est un classique du genre fantastique. Il connut trois versions. ..
Lisez la suite en cliquant sur ce lien.
Lien : https://iletaitunefoisdeslec..
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Le seul Maupassant qui ne m'ait pas pleinement conquise. Sans doute est-ce du, comme pour le journal d'un fou de Gogol, au thème de la folie, dont les mécanismes sont pourtant artistement disséqués dans cette nouvelle; c'est un thème que j'ai toujours du mal à appréhender en littérature - musique et peinture étant pour moi de meilleurs vecteurs sur le sujet.
On ne peut, hélas, être sensible à tout...
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Une relecture obligatoire qui démontre que le le fantastique, le récit noir et le conte cruel ont connu des sommets en France, avant de devenir aujourd'hui un genre "désuet", souvent méprisé par les grands éditeurs. Pourtant Maupassant, avec une efficacité redoutables, en quelques phrases, est capable de provoquer le rire jaune, le frisson, le sentiment d'inquiétante étrangeté chez ses lecteurs. Il démontre que les possibilités sont infinies. Vous, les amateurs de l'étrange, demandez donc à vos libraires de mettre en avant la nouvelle et le mauvais genre que Maupassant cultivait avec tant de talent ;)
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Cette (trop) courte nouvelle est rédigée sous la forme d'un journal. Celui-ci, angoissant et effrayant, nous relate progressivement la folie et la terreur dans lesquelles plonge progressivement un narrateur dont le nom ne sera jamais divulgué.
30 pages à peine, mais quelle belle écritures... je le conseille.
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