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sur 8840 notes
La Jeanne de l'histoire me semble plutôt innocente, dans tous les sens de ce terme. D'abord c'est une personne pure, qui ne connaît pas le mal, lâchée dans la vie sans préparation réelle, mariée sans presque s'en rendre compte dès la sortie du couvent. Ensuite, innocente, car pas coupable de ne pas avoir saisi la personnalité de Julien avant de le marier; c'était à ses parents de la protéger de ce profiteur. Finalement innocente, trop naïve, pour s'apercevoir ni des infidélités de Julien ni de l'exploitation éhontée de Paul. Oui, la vie peut être pénible lorsqu'on laisse systématiquement son sort dans les mains des autres. Était-ce le lot de toutes les jeunes filles de l'époque?

J'ai globalement aimé ma lecture bien que l'héroïne m'ait désespéré tout au long et que j'ai haï Julien de toutes mes forces. Au moins, la colère du vicomte et la prise en charge par Rosalie à la fin rétablissent une certaine justice en ce bas monde. J'ai aussi trouvé cocasse la différence abyssale entre les deux curés. L'écriture De Maupassant, surtout lorsqu'il décrit paysages et éléments de la nature, m'a charmé, de même que la justesse de ses dialogues. Les personnages sont bien campés, le récit intéressant, la chute suave. J'y ai découvert une autre facette de l'auteur que je ne connaissais que par “Le Horla”.
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Quand j'ai commencé à lire "une vie", ma fille et son père ont poussé des cris d'orfraie en m'expliquant que cette lecture était un de leur pire souvenir de collège/lycée.
J'allais, parait-il, finir déprimée, que tout le texte était gris, triste et froid.
Et bien, je n'ai pas eu le même ressenti qu'eux.
Bien sûr, l'histoire de Jeanne avec son mariage malheureux, son mari grossier, rustre et infidèle, son père aimant mais non-protecteur, sa mère malade et son fils ingrat, n'est pas particulièrement joyeuse.
Néanmoins, j'ai aimé l'écriture De Maupassant.
Le style est contemplatif, nostalgique et descriptif.
L'esprit anticlérical de l'auteur est précurseur et caustique.
Certes c'est triste, sombre et profondément nostalgique mais j'ai aimé me plonger dans cette époque si brutale pour les femmes, avec cette presque impossibilité d'échapper à son destin, avec cette vie paysanne d'une grande pauvreté...
Contrairement aux prédictions je n'ai pas terminé ce roman déprimée mais enchantée par ce texte profond et élégant.
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La vie et les désillusions d'une jeune fille candide. de ses 17 ans à l'âge de la vieillesse, 46 ans.

Jeanne sort du couvent ou bien sûr elle a rêvé le grand amour. Elle retrouve avec beaucoup de plaisir le château de son enfance au bord de la mer et ses parents. C'est certainement la partie la plus heureuse de sa vie, ou elle n'a encore reçu aucune blessure et attend avec confiance tout ce que la vie va sûrement lui offrir.
Bientôt elle accepte les hommages d'un jeune homme qui agrée également “petit père” et “petite mère”. Les fiançailles sont enchanteresses, mais comme tant de jeunes filles de bonne famille elle ignore tout des relations sexuelles, sa mère se refuse à la renseigner et les explications de son père n'en sont pas. La nuit de noce est une déconvenue. Et malgré un voyage de noce qui lui révèle le plaisir sensuel, ce n'est que le premier des désenchantements. Julien se révèle avare, coléreux, snob, conformiste, et infidèle.
À noter que le baron est choqué par le comportement de son gendre envers sa fille sans réaliser tout d'abord que lui même a agi de même en son jeune temps.
D'une certaine façon Jeanne n'est entourée que de témoignages d'infidélité : celle de ses parents l'un envers l'autre quand ils étaient jeunes, celle de sa servante Rosalie bien que celle-ci ait été imposée à la pauvre fille, puis celle de son fils qui promet de venir lorsque c'est son intérêt sans jamais tenir parole.
Le personnage de Jeanne n'est pas le seul à susciter l'empathie. Il y a la tante Lison, à laquelle nul ne pense quand elle est absente et dont on se soucie peu lorsqu'elle est là. Sa transparence est odieuse.

Comme toujours au 19ème le portrait d'une femme de la bonne société se réduit à son rôle d'épouse et de mère. Et ni l'un, ni l'autre ne la comble sans qu'elle puisse y changer grand chose.
Pourtant je ne peux pas dire qu'elle m'ait été toujours sympathique. Si j'ai compris ses rêves de jeune fille et ses déceptions d'épouse, j'ai été très agacée par sa façon d'élever son enfant et le chagrin qu'elle se créé ainsi. Je reconnais qu'il est facile aujourd'hui de porter un tel jugement, les psychologues étant là pour nous garder dans le droit chemin (!), mais j'ai souvent eu envie de la secouer.
Devenue veuve, Jeanne est d'ailleurs souvent assez indolente face à ses ennuis d'argent comme elle est faible face à son fils. Pourtant la situation n'est pas désespérée comme le montre le redressement opéré par sa soeur de lait Rosalie.
La comparaison entre le destin des deux femmes est remarquable, l'une attachée à ses rêves la gâche tandis que l'autre très réaliste la rend satisfaisante à ses yeux, il en est de même de la comparaison entre les deux garçons, l'un joueur et menteur, l'autre travailleur et sérieux.


J'ai beaucoup aimé Une vie que j'avais déjà lu plus jeune, personnages et déroulement de l'histoire. La scène dans laquelle Jeanne essaie de faire comprendre au prêtre qu'elle voudrait être à nouveau enceinte alors qu'elle n'a plus de relations avec son mari est l'une de celles qui restent dans le souvenir.



Conclusion de Maupassant par la bouche de Rosalie : “La vie, voyez-vous, ça n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit.”
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Une Vie est un autre classique de la littérature française et surtout un grand roman de Monsieur Guy de Maupassant. Nous suivons le destin de Jeanne, fille de barons, jeune aristocrate qui rêve de la vie et de l'Amour. Elle attend ainsi l'homme de ses rêves qui finit par arriver, Julien de Lamare, mais celui-ci se révèle égoïste, avare et infidèle. En effet, quelques temps seulement après son mariage, Jeanne découvre que ce rêve n'était en fait qu'une illusion, ce qui va lui détruire la vie...

Quelle femme courageuse et exceptionnelle ! Maupassant est un vrai prodige qui recherche la perfection -ce qu'il a fait- avec ce merveilleux et délicieux roman. Mais c'est surtout le style riche, les phrases d'une grande beauté comme la fin : "La vie, voyez-vous, ça n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit" qui font de ce livre une 'légende".
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Une chose est sûre, l'éducation qui a été celle de Jeanne, au couvent, ne pouvait la préparer à affronter les tourments et les pièges dont la vie adulte est jalonnée. Lorsqu'elle en sort à dix-sept ans, auréolée de pureté, sa naïveté lui fait nourrir des espoirs de bonheur dans le mariage, qu'elle relie indissociablement à l'amour. Elle se fait de cette perspective l'image que lui renvoient ses parents. Leur vie de couple affiche une harmonie sans tache.

Elle se jette dans les bras du premier bellâtre que le hasard place sur son chemin, le comte Julien de Lamare, jeune coureur de dot au physique avenant mais désargenté. La désillusion lui tombe très vite sur les épaules, dès les lendemains de son voyage de noce lorsque ce parti providentiel se détourne des douces attentions dont il a usé pour conquérir son coeur. La crédulité de Jeanne naviguera alors au gré des déconvenues, jusqu'à découvrir, horrifiée, les infidélités de son époux. Dépitée, abasourdie, désorientée, accablée même, elle reporte alors ses attentions sur le fils que lui a donné son époux, au point de le couver d'un amour possessif étouffant.

Elle restera ballotée tout au long de sa vie par le flot des événements comme un esquif aux amarres rompues. Dans une société où l'on n'analyse plus les effets qu'on ne cherche les causes des aléas de la vie, où la femme n'a d'autre destin, selon sa fortune, que celui de potiche ou de bête de somme, Jeanne ne connaîtra de sa vie que désillusions, y compris de la part de ce fils chéri qu'elle avait emmailloté de sa raison de vivre. Pouvait-il en être autrement de la part d'un être trop gâté ? Elle se forge la conviction au fil des années de l'acharnement du sort contre elle, de la bassesse de l'espèce humaine, et place sur sa personne le centre de gravité de la souffrance de ce monde, en restant aveugle à celle des autres.

Autre temps, autre rapport au temps. Au rapport à la nature aussi, dans laquelle on sait reconnaître la mère nourricière. Elle est évoquée avec respect, décrite avec précision. Formidable sens de l'observation d'un auteur contemporain, ou presque, de l'histoire qu'il nous conte dans une langue minutieuse, jamais précieuse encore moins prétentieuse. Avec ses mots, il sait nous dresser de la campagne normande des tableaux dignes de ses contemporains de l'école de Barbizon. N'a-t-il pas été l'ami de Jean-Baptiste Corot.

Ses personnages sont brossés avec le même goût de l'authenticité, sans complaisance pour une nature humaine qui se dévoile trop souvent sous des travers inavouables, même de la part de qui on ne l'augurait pas. Avec ses mots encore, il nous étonne dans la figuration de ses personnages. N'a-t-il pas aussi été l'ami du chef de file de l'école réaliste, Gustave Courbet.

Dans ce désenchantement perpétuel, la poésie y perd ses droits. Un tel roman est une formidable imprégnation de son lecteur d'un siècle de transition entre celui de l'ouverture aux libertés et celui du libertinage qui en sera son corolaire. Roman pas seulement descriptif. Il se passe des choses, certes malgré elle, dans la vie de cette pauvre Jeanne. La sexualité est omniprésente, toujours en suggestion, et Jeanne abhorre ce pan de la nature humaine qui dévoile la part animale de sa constitution. Elle peut exaspérer le lecteur de son apathie, de sa pudibonderie, de son engourdissement dans la difficulté.

Mais d'autres auront l'énergie qui a déserté son être. Et l'on verra poindre la fibre sociale des ouvrages qui accompagneront l'entrée dans l'ère de l'émancipation de la femme, de la lutte des classes au seuil de notre vingtième siècle. Magnifique roman de Guy de Maupassant qui nous laisse à penser que l'écriture est chose aisée tant sa phrase en est fluide et figurative.
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Une Vie ,de Guy de Maupassant est un livre dont la parution date de 1883 .C 'est l 'histoire d ' une jeune fille de dix-sept ans qui quitte le couvent et revient à la maison parentale . C 'est une fille de bonne famille .Elle vient à la vie inexpérimentée .
Jeanne rencontre le séduisant et noble ,vicomte ,Julien de Lamare .ILs s' aimèrent et se marièrent . Mais le temps passant ,Julien devint autre .IL se revèle quelqu 'un d 'impitoyable , égoïste ,avare et le comble ,il est adultère ! Pauvre Jeanne naïve et passive;Julien et Jeanne auront un enfant .Comment Jeanne va-t-elle affronter la vie Ecoutera-
t-elle le prètre qui lui conseille de quitter Julien ? Au début du récit ,même si c 'est parfois long ,Maupassant excelle dans la
description des beaux paysages !
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Une fille de bonne famille quitte le couvent pour se marier.
Aspirant comme tout un chacun au bonheur, sa vie ne sera qu'une succession de déception... Les choses vont de mal en pis, dans son couple comme ailleurs...
Mon premier Maupassant je crois, où j'ai découvert un style fluide, facile à aborder, ainsi que des sujets et des personnages dont j'ai gardé un souvenir assez précis...
J'ai depuis lu presque tout Maupassant, à chaque fois des lectures plus qu'agréables, mais Une Vie est sans doute une de celle qui m'a le plus marqué.
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Édité chez Gallimard en 1974 dans la collection Folio, « Une vie » est probablement le roman le plus connu de Guy de Maupassant.

L'histoire ? L'auteur raconte ce que fut à la fin du 19ème siècle la vie de Jeanne le Perthuis des Vauds, fille de bonne famille. Vous suivez donc son parcours, de sa sortie du couvent du Sacré-Coeur – elle a 17 ans – à ses vieux jours. Une vie, c'est d'abord l'histoire de son mariage râté avec Julien de Lamare , petit bourgeois coureur de jupons, brutal, méprisant et avare. C'est aussi, et plus largement, la description de la condition morale, conjugale et sexuelle de la femme à cette époque. Plus que l'histoire d'un couple, c'est l'histoire d'un ménage. Pour l'auteur, le mariage est le contraire de l'amour, lequel n'existe pas : quel pessimisme ! Un pessimisme dans lequel il semble se complaire, avec une pointe de sadisme et une bonne dose de misogynie (Guy de Maupassant n'était-il pas un peu homme à femmes?) : à croire que si Jeanne avait été moins bête, moins coeur pur, moins innocente, elle aurait été un peu moins malheureuse … Allez savoir. Peut-on reprocher à Jeanne son absence d'éducation alors même que c'était chose courante pour les jeunes filles à cette époque ? Il n'est pas exclus que l'auteur ait fait preuve de cynisme et d'amertume compte tenu du trop bon caractère de Jeanne. En revanche, dans « Une vie », le sexe fort se réserve la part du lion : les femmes lui tombent dans les bras, les parties de chasse s'enchainent les unes après les autres, et les affaires vont bon train… En toile de fond, l'auteur décrit la Normandie (falaises, froidure, vents soufflant en rafales, pluie fréquente et mer agitée) et analyse les comportements de la noblesse de terre : qu'ils soient domestiques, journaliers, paysans ou curés, tous sont dépeints avec un réalisme saisissant. L'auteur analyse le fonctionnement d'un « establishment » stupide et désuet, vivant à l'écart de tout, se satisfaisant de visites protocolaires et de rapports soigneusement codifiés, jouissant à l 'énoncé des faits et gestes concernant des généalogies éloignées avec lesquelles aucun rapport physique n'est programmé.

Au final, Jeanne voudra construire sa vie de femme mariée ; elle aurait tout pour réussir mais le sort en décidera autrement, s'acharnant à plusieurs reprises sur elle (sa vie sera donc jalonnée d'échecs). Jeanne se rendra compte de son erreur, l'erreur de sa vie, mais, résignée et recueillie in fine par sa servante, elle reconnaitra dans sa vieillesse et malgré son infortune que « la vie, ça n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit. »

Le texte est dense (278 pages) mais l'éditeur a pris soin de faire figurer en fin d'ouvrage une biographie de l'auteur (1850-1893), une notice relative à la conception de l'ouvrage et des notes explicatives permettant de saisir dans le moindre détail les remarques et allusions de l'auteur ou des protagonistes de « Une vie ». L'écriture est superbe et l'atmosphère, malgré un lyrisme parfois naïf mais probablement sincère, reste fort plaisante : il est vrai que l'auteur n'a pas hésité à émailler son propos et les dialogues de sentences, proverbes et expressions du terroir. Ne vous laissez pas surprendre par le côté mélancolique et par la vision pessimiste de l'auteur sur le monde qui l'entoure : c'est une posture délibérément choisie. Voici un grand classique, tout en dégradés de gris, avec petites touches de psychologie (un tableau impressionniste en quelque sorte !) ; voici un roman normand sur la condition féminine ; voici une analyse de la décadence d'une classe sociale. Bref, l'ouvrage assez complet, très instructif, bien écrit est captivant. La préface d'André Fermigier vaut son pesant d'or. Dans « Une vie », il n'y a pas de réelles longueurs mais certains esprits chagrins pourront trouver à y redire : les personnages sont scotchés dans leurs propres comportements, incapables d'évoluer ; l'absence de rythme et la naïveté (doublée de la mollesse) de Jeanne -laquelle fait un peu victime- sont pesantes ; l'ouvrage n'est que succession de drames et de déceptions. Pour ma part, je mets quatre étoiles à cet ouvrage et recommande.
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Classique que j'ai aime lire.Au fil des pages,on suit la vie de Jeanne,jeune fille innocente dfu 19eme siecle.Heroine tres attachante;elle voit en peu de temps tous ses reves oublies ou detruits un a un.Elle qui concevait la vie comme un conte de fee,va etre tres decue.Elle va vite apprendre que meme les personnes qu'elle aime ne sont pas a la hauteur de ses espoirs.Ils ne peuvent lui apporter le bonheur auquel elle a tant reve
Je vous souhaite beaucoup de bonheur avec cette lecture
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Une vie... 1er roman De Maupassant, dont je n'avais lu jusqu'ici que des recueils de nouvelles. Souvent comparé à Madame Bovary, que j'ai étudié au lycée, ce livre m'a pourtant laissé une impression complètement différente. Pas que j'aie détesté Madame Bovary, mais ce roman m'avait un peu laissée de marbre. Alors que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire Une vie, qui me marquera probablement plus durablement.
Comment expliquer une telle différence d'appréciation alors que les deux oeuvres sont très souvent mises en parallèle ? Déjà, si le sujet au premier abord semble similaire, c'est trompeur : Emma et Jeanne sont certes des jeunes femmes de province pétries de rêves, leurs réactions face au désenchantement sont diamétralement opposées : Mme Bovary n'a de cesse de courir après les illusions, de remplir son existence de couleurs chatoyantes, et connaît une fin brutale. Mais elle est actrice de sa vie.
Jeanne à l'opposé subit passivement les épreuves, mène une vie bien fade et s'efface peu à peu jusqu'à se fondre dans le paysage délavé de la Normandie. L' approche psychologique du personnage est donc bien différente.
On pourrait penser, au vu du sujet, que l'on doit bien s'ennuyer en lisant Une vie, plus que pour Madame Bovary ; et c'est là toute la virtuosité De Maupassant, dont l'écriture m'avait déjà séduite dans ses nouvelles. Je trouve dans sa plume une fraîcheur et une spontanéité qui me manque chez Flaubert.
En conclusion donc, je conseille ce livre à toute personne désireuse de découvrir la condition féminine au XIXème siècle, et si Madame Bovary vous a déplu, peut être que la lecture d' Une vie sera pour vous une révélation !
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