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sur 8779 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
« Une vie ». Il s'agit bien là de la narration d'une vie : celle de Jeanne le Perthuis des Vauds, fille de bonne famille, de sa sortie du couvent du Sacré-Coeur – elle a dix-sept ans – aux vieux jours, enfin apaisée.
Une vie, certes, mais aussi et surtout, un mariage… raté… Un mariage avec Julien de Lamare , fils d'une noblesse déchue qui s'avèrera un piètre et brutal amant, ainsi qu'un mari infidèle et avare. Et bien pire encore…

Dans cette fin de XIXème siècle si prolixe – « Une vie » a paru en 1883, la même année que « Au bonheur des dames » de Zola Maupassant nous livre son analyse de la noblesse de terre, dans sa Normandie si chère. Une noblesse à l'image du climat de la région, jamais ni chaud ni froid : bon.
Autour du Baron Simon-Jacques le Perthuis des Vauds ; on voit évoluer domestiques, journaliers, paysans, tous croqués avec une grande justesse. Et le Curé ? Peut-être un peu caricatural, mais en même temps tellement vrai !
Enfin, et c'est devenu un lieu commun : la Nature, véritable personnage du roman, magnifiée par la plume si belle de l'auteur.

Je persiste et je signe ( et pas seulement pour faire plaisir à Nastasiabuergo qui partage mes origines normandes et un goût certain pour Maupassant ) : Maupassant, n'est pas du « sous-Zola campagnard » ; c'est du grand ! du très grand !

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C'est le premier roman que je lis De Maupassant, j'avais déjà lu des nouvelles ("le Horla", "les contes de la bécasse" que j'avais appréciés.

Mais ce roman m'a enveloppée d'une couverture de tendresse et de révolte.

Jeanne, qui a passé 5 ans au couvent en sort avec des rêves de jeune fille : rencontrer le grand amour comme dans les contes de fées, vivre intensément, être choyée par ses parents qui l'adorent. Une jeune fille très sage avec des espoirs et souhaits aussi sages qu'elle.

Lorsqu'elle rencontre le beau Julien de Lamare, elle croit que ses rêves sont désormais réalisés. Dès la nuit de noces, Julien se comporte en goujat et Jeanne n'est pas revenue de ses désillusions, Julien se révélant avare, infidèle, sans coeur et tyrannique ... Jeanne voit s'effondrer tous ces rêves et illusions.

De plus, elle s'ennuie dans la campagne normande où il lui semble désormais vivre sans projet, sans autre avenir qu'une routine perpétuellement recommencée.

Elle ne trouvera un peu de paix qu'au seuil de la vieillesse mais au prix de quels renoncements ! ... Et se remémorera désormais les beaux instants de sa vie passée, oubliant le pire pour ne garder que le meilleur.

Ce roman m'a bien souvent évoqué "Madame Bovary", non pas dans les réactions des personnages, Emma se révolte alors que Jeanne est résignée, Charles est un brave homme un peu balourd alors que Julien est une fripouille sans états d'âme mais dans leurs rêves de jeunes filles qui s'avèrent la déception de leurs vies.
Cela n'est pas très étonnant quand on sait que Flaubert était en quelque sorte le père spirituel De Maupassant.

L'écriture est magnifique et je me suis laissée bercer par cette atmosphère sans hâter ma lecture afin de profiter au maximum de sa beauté.

Un livre qui est donc, à mes yeux, un véritable chef d'oeuvre, tout en douceur, on glisse sur les mots comme sur une barque tranquille.

Et je me demande, nonobstant la différence d'époque et l'évolution des moeurs qui en découle si la plupart des jeunes filles actuelles n'ont pas encore les mêmes rêves, souhaits et aspirations de Jeanne ou d'Emma
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Une vie. Une vie pleine de l'espoir de la jeunesse. Une vie remplie du désir et du rêve de l'amour du partage et de l'amour exclusif. Et puis celle qui montre son visage lorsque les illusions s'effritent, celle de l'on découvre et qui nous était cachée et toute la souffrance du monde dans un seul coeur. Devoir se résigner à vivre pour juste exister et enfin se rattacher à l'amour véritable; celui d'être parent, de tout vouloir donner pour protéger et lui épargner de vivre notre douleur, l'enfant comme un bouclier contre le désespoir. Tout redevient possible et la lumière crève les nuages du ciel de Normandie.

Jeanne la naïve, Jeanne l'espiègle, Jeanne l'écartelée, avec son désir de croire alors que ses yeux ne lui mentent pas. Le doute, quand il s'installe creuse son trou et on ne peut plus le déloger. Elle est bien élevée Jeanne, elle est la proie idéale pour la tromperie et le mensonge. La mer se fracasse contre les falaises, le vent siffle sur le manoir et perce les volets. Les arbres dépouillés de leurs feuilles se balancent et ne savent plus de quel côté pencher. Les longs hivers humides mettent en attente et en sommeil les illusions perdues qui renaissent avec les jours tièdes, mais discrètes et fragiles.
Et quand l'infidélité finit par tuer, c'est toujours le même ciel qui se rapproche encore un peu plus près du château. Il n'y a plus de parents qui consolent, il n'y a plus que lui qui grandit trop vite et qui glisse vers le dehors, cet inconnu si loin du corps. Rien n'est jamais perdu Jeanne, car quand tout n'est réduit qu'a si peu il est toujours possible de se dire "la vie voyez-vous, ce n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit!".

Une vie c'est la confrontation des idéaux à la réalité. L'enfermement de la femme dans les principes de l'éducation et la force nécessaire d'assister à sa vie en n'ayant pas de prise sur les évènements et les décisions.

Un roman bouleversant que je découvre sur des conseils avisés. le hasard a voulu que je passe un séjour dans une petite maison de pêcheur à Yport, petit port d'échouage de la côte Normande deux semaines avant ma lecture, ce qui m'a permis d'être vite immergé dans l'environnement romantique dans lequel se déroule l'histoire, entre Fécamp et Etretat, région chère à Maupassant pour y avoir vécu pendant son enfance.

Que reste t-il de ma lecture de "une vie"? de la compassion, comme une douleur partagée, un sentiment d'injustice, une atmosphère de tempête... Une envie de relire Maupassant et de revoir le ciel et la mer qui se mélangent au loin des falaises de Normandie.
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Ce n'est pas une vie, aurait pu intituler Maupassant son premier roman. Car c'est une non-vie, celle de Jeanne, élevée au couvent, éprise d'un amour idéal qui se heurte à la réalité brutale d'avoir un homme dans son lit.
Comme Emma, Jeanne ne connaît rien.
Au contraire d'Emma, elle ne se rebelle jamais, elle ne va pas chercher ailleurs.
Son mari la trompe avec la bonne ? Puis avec une comtesse ? Ses parents insistent pour qu'elle accepte la trahison? L'abbé, « curieux des mystères du lit qui lui rendaient plaisant le confessionnal », comprenant les besoins des hommes, « En connaissez vous beaucoup des maris qui soient fidèles ? ») fait remarquer à son père que sans doute, lui aussi a fait de même ? Pire, elle découvre que sa mère, comme Emma, a eu un amant.
Eh bien, elle accepte, prisonnière du « trou » du mariage, des mensonges entre ce qu' elle a cru être la vérité de l'amour, et la crudité des premiers instants au lit.
Puis, elle connaît le plaisir, au cours de son voyage de noce en Corse, après avoir joué à l'eau d'une source avec son mari. Une ile, entouré d'eau, la transporte en dehors de ce monde de préjugés où la sensualité est étouffée. Elle est ailleurs, elle est libre, il y a de l'eau, elle connaît la jouissance, dont Maupassant détaille franchement l'érotisme.
A l'aide d'images explicites, il montre l'exaltation sexuelle de Jeanne au sortir du couvent « Elle descendait, en gambadant , les petites vallées tortueuses, dont les deux croupes portaient, comme une chape d'or, une toison de fleurs d'ajoncs » ne s'appesantit pas sur la traversée de la France en calèche : l'important, c'est la mer, « un triangle de mer bleue » que Jeanne regarde indéfiniment à sa fenêtre, « toute vibrante d'une jouissance exquise » c'est l'eau de pluie aussi, car il pleut vraiment beaucoup en Normandie « Jeanne, sous ce ruissellement tiède, se sentait revivre ainsi qu'une plante enfermée qu'on vient de remettre à l'air ;et l'épaisseur de sa joie, comme un feuillage, abritait son coeur de la tristesse. ».
La jouissance, la mer, l'amour de son fils : malgré les apparences de cette vie gâchée, Jeanne , tout en s'engourdissant, car elle n'est pas du tout dégourdie comme Emma, tout en s'ennuyant, parce que les ébats de Corse ne se renouvelleront pas, tout en attendant sans savoir ce qu'elle attend, continue son bonhomme de chemin.
Maupassant a-t-il voulu nous dresser un tableau de la petite noblesse campagnarde de Normandie ? A-t-il voulu faire un réquisitoire de la situation des femmes de ce début du XIX siècle ? A-t-il dénoncé le ligotage lié à la caste, au rang, à la fortune, ligotage des femmes, sous la coupe de la domination masculine ? A-t-il consciemment montré l'impunité des hommes, par exemple le mari, goujat égoïste, qui, en plus de tromper sa femme, veut économiser de façon radin l'argent qui n'est pas à lui ? Ou du paysan qui n'accepte pas d'être « doté » moins que promis s'il se marie avec la bonne Rosalie (engrossée par le goujat)? Ou du fils unique aimé follement et tellement follement qu'il part, demande sans cesse de l'argent, et ne reparait jamais ?
Ou de la liberté sexuelle des pauvres de la campagne, contrastant furieusement avec la pruderie des classes pourvues ?
A-t-il campé exprès deux personnages totalement différents ? La tante Lison, dont personne ne s'aperçoit de la présence, et qui meurt sans attirer l'attention.
Et puis l'abbé Tolbiac, (remplaçant le prêtre gaillard ) qui extermine une chienne en train de mettre bas, tellement la chair lui semble haïssable, pour lequel Maupassant use de qualificatif d'inquisiteur, de haineux, de fanatique rigide. L'un comme l'autre n'existent pas dans leur chair, l'une, vieille fille résignée, l'autre, intégriste intolérant.

Ou, peut-être, sans autre idée que le conte, Maupassant raconte, tout simplement, il s'agit d'une vie comme une autre, banale, acceptée : grâce à son recours stylistique de la répétition , nous lecteurs acceptons sans révolte, pris dans l'alternance des drames et de l'attente pourtant sans fin de Jeanne, à son engourdissement, aux répétitions de ce non-être, cette vie dessinée en creux.
Et c'est un chef d'oeuvre.
La vie, voyez-vous, conclut Rosalie, « ça n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit ».
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Jeanne, l'héroïne du roman, sort du couvent.
Ses parents, baron et baronne sont appelés respectivement petit père et petite mère.
Une grande affection les lie à leur fille unique;
Ils sont généreux, naïfs. Ils ont l'air d'évoluer dans un monde bien à eux.
Jeanne reçoit un manoir " Les peuples"en héritage .
Elle rêve de rencontrer le grand amour.
Le prêtre de la paroisse leur présente le jeune vicomte Julien de Lamare.
Trois mois après, ils seront mariés et partiront en voyage de noces en Corse.
Jeanne, malgré son ignorance, se révèlera bien sensuelle mais tout cela sera terminé dès son retour.
Le mari se montre avare et s'absente du lit conjugal et pour cause, il couche avec la bonne, Rosalie, la soeur de lait de Jeanne. Il se révèlera un bien piètre mari.
Tous ces évènements sont vécus avec beaucoup de passivité et d'abnégation de la part de Jeanne et de ses parents.
Nous suivrons Jeanne jusqu'à la fin de sa vie .
Le roman porte très bien son nom. Adultère, générosité, avarice, vengeance, amour, affection, hypocrisie.... : tous les aspects d'une vie sont abordés.
La religion y est très présente ainsi que le côté anticlérical du baron.
J'apprends que c'est le premier roman De Maupassant.
Il est magnifique, je n'ai pas manqué une ligne, un mot tant l'écriture est belle.
Il faut dire que j'avais déjà été charmée dans le roman "Pierre et Jean".
Le film finit de passer à l'écran mais je n'ai pas envie d'aller le voir : on m'abîmerait les images que je me suis créée en le lisant.
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Une femme, à la fin du XIXe siècle, va voir, peu à peu, tous ses rêves et ses espoirs se briser les uns après les autres. Alors que, par sa condition sociale, elle avait tout pour être heureuse. Lu plusieurs fois, il y a longtemps, cette descente dans le malheur m'a toujours interrogé. Maupassant a toujours été fâché avec le bonheur de ses personnages, décrivant plus souvent leurs déboires que leurs réussites. (Ou alors ce sont des réussites douteuses comme « Bel-ami »). Mais avec la déchéance de cette femme, il y va fort. C'est d'ailleurs à peine réaliste, tant elle semble cumuler tous les malheurs du monde. Ce qui est sûr, c'est qu'il décrit le passage d'une société à une autre, la fin de la noblesse et la prédominance de la bourgeoisie qui s'affirme. de plus l'environnement du pays De Caux, est magnifiquement dépeint. J'ai une amie, qui m'a dit arrêter de lire Maupassant, trop « déprimant ». Je comprends. Mais l'analyse de la société qu'il fait est d'une grande justesse. Tout comme les autres auteurs de cette époque, comme Flaubert, Zola ou Balzac...
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En 1819 Jeanne a 16 ans, elle vient se sortir de couvent et a hâte de découvrir le monde et de vivre enfin.

Mais, à peine a t'elle eu le temps de contempler tout ce que la nature lui offre à découvrir ; que ses parents invite le Vicomte de Lamare qui va lui faire la cour et la marier.

Elle croit à l'amour et à cette fièvre idyllique qui ravit les jeunes couples.

Elle ne s'attend pas à cette nuit de noce brutale qui la projette d'un coup dans une réalité quotidienne qu'elle aura bien du mal à accepter.

Son mari infidèle comme le sont la majorité des hommes, en ce temps là, va l'ignorer et la rendre malheureuse.

En plus d'être brutal et violent il s'avèrera être un homme intéressé et fera en sorte de régenter toute la maison d'une main de pingre.

Elle reportera un amour possessif sur le fils qu'il lui donnera.

Très triste vie que celle de Jeanne qui verra tous ses rêves s'écrouler un à un.

Une petite lumière, cependant, sera là au bout du tunnel.
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Jeanne, libérée du couvent, a soif de bonheur.
En ce mois de mai, l'eau du ciel se déverse sur Rouen mais peu importe, elle désire rejoindre la campagne et la mer normandes, faire exploser sa liberté dans ce vieux château d'Yport.
La campagne dégoulinante et trempée n'entache en rien son exaltation. Elle va, pleine de la fougue de ses dix-sept ans, accomplir ses rêves peuplés de joies, de désir, de bonheur et d'amour à venir.
Cette vaste demeure qui l'attend, avec son admirable description, on la voit, on la sent. Ses tentures, ses vieux meubles sculptés, ses tapisseries de scènes légendaires, elles sont là, devant mes yeux éblouis et ravis par cette prégnance des lieux.
Un premier chapitre si riche, qui contient tant d'amour de l'environnement normand, arbres dressés ou tordus, senteurs mêlées de fleurs, d'herbes, et la côte de falaises avec ses joncs marins, ses effluves iodées. Ah, quel délice littéraire !
Griserie des lieux et de l'impatience de Jeanne à voler vers son destin de rêve, jusqu'à en défaillir de bonheur.

Dès les premières pages, je suis irrésistiblement séduite par cette écriture raffinée, par ces paysages en mouvement où nature et espoirs de Jeanne sont indissociables. Tous les sentiments de notre héroïne trouvent écho dans le décor environnant.

Et lorsque l'automne arrive, après son voyage de noces en Corse, la désolation de cette même nature lugubre se marie avec les désillusions cruelles de Jeanne. La froidure du temps s'allie à celle du coeur. Souffrance muette, résignation, le temps des larmes succède bien rapidement aux temps des rêves. Des rêves brisés, une vie piétinée.
L'infidélité de son mari cloue définitivement Jeanne dans une vie monotone, dans une léthargie maladive, dans une vie douloureuse dénuée de tout bonheur.

Cette magnifique plume envahissante dépeint avec émotion et férocité cette noblesse provinciale. Les portraits des deux prêtres avec leurs implications sacerdotales plus que douteuses font grincer des dents. Et la tante Lison dont la présence, pourtant précieuse, est complètement ignorée. Elle nous étreint le coeur par ce cruel et poignant manque d'attention et d'affection dont elle souffre en silence.

« Le vaste bâtiment grisâtre avait ce jour-là sur ses murs ternis des sourires de soleil. »
C'est beau non ?
Je ne comprends vraiment pas pourquoi les écrits de Maupassant ne m'attiraient pas. Mais ma joie d'avoir découvert aujourd'hui ce classique est immense. Je vais courir acheter Bel-Ami.
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Que c'est bien écrit mais que c'est triste! Ca pourrait être triste comme le sont certains romans traversés d'épreuves, de vies trop pleines, trop intenses... mais cette vie que dépeint Maupassant est au contraire une simple vie qui passe, promise au bonheur et qui pourtant ne rencontre ... rien. Ou si peu. Un amour tué dans l'oeuf, qui n'a pas éclos.
Jeanne, à l'aube de sa vie d'adulte, est pourtant si remplie d'enthousiasme pour cette vie qui l'attend, et si curieuse, si rieuse qu'un rien ne l'amuse. C'est justement cette peinture de cette jeune femme qui rend le roman si cruel car cette bonne nature ne lui servira pourtant pas et elle dégringolera tout doucement, presque silencieusement, sans ne pouvoir rien y faire.
Ce premier roman de Guy de Maupassant, exquis dans sa qualité littéraire, est déjà, comme ses autres écrits, d'une modernité absolue autant dans son thème que dans son style, court, concis tout en restant harmonieux, sans circonvolutions poussées. Mais donc, quelle cruauté pour cette pauvre Jeanne qu'on aurait envie de pousser à prendre un amant comme toutes les femmes autour d'elle! Et tout commençait si bien...

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J'ai beaucoup lu Maupassant, et j'aime beaucoup son style, ses descriptions. La lecture de ce roman a été une révélation, j'ai été bouleversé par le destin de Jeanne. Il n'était pas facile d'être une jeune fille à marier au 19ème siècle surtout lorsqu'on quittait à peine le couvent. Jeanne était une victime toute désignée, car trop naïve, trop pure, inexpérimentée. "Une Vie" reste mon roman préféré de Guy de Maupassant. Un superbe roman qui peut tirer des larmes, et ne laisse aucunement indifférent.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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