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EAN : 9789732108055
108 pages
Minerva (31/12/2007)
3/5   1 notes
Résumé :
Ayant la transparence et la concentration de l’aphorisme, les poèmes d’Irina Mavrodin naissent sous la terreur d’une lucidité qui traverse, décompose, analyse tout ce qu’elle touche, pour voir derrière l’apparence trompeuse. […] Planant au-dessus du monde, cette conscience créatrice, le redécouvre dans son essence, pour lui rendre sa dimension spirituelle.
(Vasile Igna)

L’étonnement est rupture, plongée dans l’inconnu, et, chez Irina Mavrodin, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Cette plaquette de vers dédiée « à la mère » débute par une sublime prière où la poétesse invoque Dieu pour l'aider, entre autres, à traverser « l'éternité de cette journée » (p. 7) semblable à toute autre (cf. aussi le poème « l'éternité », p. 15).

Le sang rouge, coule dans presque tous les poèmes, au moyen de veines bleues, et, malgré des images assez surréalistes, exulte le « bonheur de vivre » (p. 35) dans ce monde, création d'un Dieu qu'on peut (encore pour combien de temps ?) prier.

J'ai apprécié cette poésie d'une fausse simplicité, malgré des choix de traduction qui n'emportent pas toujours mon adhésion, comme dans « il faut que la vie/ soit dure » (p. 25), alors que l'original est « âpre ».

De belles mises en abyme et le motif de la délicatesse du « pissenlit » qui revient dans plusieurs poèmes font également le charme de cette plaquette bilingue contenant aussi un memento mori (p. 99) incitant l'écriture quotidienne de vers constituant autant de prières, voix douces et cruelles de la vieillesse qui se réjouit encore d'être.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
la créature

pourquoi
au fur et à mesure que le temps passe
je regarde la créature
avec des yeux toujours plus étonnés

pourquoi elle ne me
semble plus naturelle ?
mon étonnement n'a pas de limites

la faiblesse de la créature
et sa cruauté

(p. 57)
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le rendez-vous

j’ai rendez-vous
aujourd’hui
avec un pissenlit,
mais j’ai oublié

je ne sais plus
c’est celui des champs ?
ou le pissenlit dessiné
sur la couverture

du dictionnaire Larousse ?

(p. 37)
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