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3,59

sur 363 notes
C'est ma passion pour les Hébrides extérieures qui m'avait fait découvrir Peter May et Les disparus du phare que j'avais évoqué en fin de ma longue déclaration d'amour à la littérature maritime. de ce point de vue, la réussite est au rendez-vous, les fameuses îles sont encore plus importantes dans Je te protégerai que dans les disparus du phare. Outre le climat et les paysages, les us et coutumes et le quotidien sur l'île de Lewis y sont décrits de manière vivante et qui nous y transporte. Tant mieux parce qu'au-delà de ça j'ai trouvé le bouquin plus ennuyeux qu'un bon vieux vaudeville. L'intrigue y est tout autant téléphonée et je crains que les clichés et lieux communs aussi nombreux n'y soient pas volontairement exagérés à but comique. Pas une mauvaise lecture pour autant, mais pas une vraiment bonne. Juste assez bien écrit pour que je n'exclue pas de lire d'autres Peter May par la suite, un jour où j'aurais envie de retourner par là-bas, ce qui ne manquera pas d'arriver. Sans compter le plaisir des noms en gaélique, même si de nombreux noms de lieux figurent dans le livre dans leur version anglaise.
Lien : https://romancerougenouvelle..
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Premier opus de Peter May que je lis,
l'histoire démarre bien, je me suis laissée porter par ce roman prenant,
cependant, au fil de l'intrigue, j'ai noté des incohérences et bien avant la fin, j'avais une idée de l'identité du tueur, et en le refermant je me suis demandée comment il s'y était pris pour fomenter le premier crime du début, cela me semble bien improbable.
J'ai été agacée par les atermoiements de la policière française, puis comment l'auteur a mis fin à ses problèmes, et par le traitement de cette affaire par la police française,
la narration des paysages de ces îles m'ont conduite à m'informer sur le pays, où il se situe, ce qu'est le Minch, les rapports entre les habitants de cette contrée rude m'ont intéressée.
Ce roman se laisse lire, mais je vais vite l'oublier.
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Si vous aimez l'oeuvre de Peter May (ce qui reste mon cas) il vaut peut-être mieux faire l'impasse sur ce roman raté (... une commande ? ... un contrat à "achever" ? ... un besoin d'argent urgent de l'auteur et/ou de l'éditeur ?), ... le lire comme une tentative d'écriture de parodie d'une histoire d'humour, ... voire attendre le prochain !

Pourquoi raté ? :
- la clé de l'intrigue dévoilée à la toute fin du livre se devine dès la première lecture de la scène qui en est à l'origine
- des scènes invraisemblables
- l'identité et les mobiles (pauvres) de l'auteur des menaces et agressions sur l'héroïne
- les rebondissements de l'histoire sont une accumulation de ce qui se fait de pire en matière de clichés de mauvais films noirs ... ou à l'eau de rose
- la description grotesquement caricaturale du milieu de la mode
- des personnages (même principaux) sans profondeur, au double visage que rien dans leur présentation/description n'annonce, d'autres personnages (mal) survolés (la policière française)
- des scènes aussi inutiles que ridicules et grossières
- une relation amoureuse au style qui évoque parfois la collection Harlequins

Du positif : le talent de Peter May pour restituer la beauté et la violence des paysages et des tourments des ciels écossais ... mais cela ne suffit plus : lorsqu'on s'est déjà plongé avec un grand bonheur dans la lecture de sa "trilogie écossaise", on devient très exigeant !
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Je viens de finir les dernières pages de ce roman de PETER MAY et je dois dire que ce fut un vrai coup de coeur.
L'écriture est fluide, les descriptions magnifiques à tel point que je me croyais en Ecosse, je sentais le vent et la pluie fouetter mon visage..
Mais malgré tout elles m'ont donné envie de découvrir l'Ecosse, afin de connaître moi aussi ses changements de paysage, avec sa couleur argentée qui baigne les côtes rocheuses.
Je me suis laissée emporter par l'intrigue qui est magnifiquement bien ficelée.
Niamh a créé avec son mari Ruairidh une entreprise de textile.
Un jour elle reçoit un mail qui lui dit que son mari a une liaison avec une styliste russe Irina Vetrov.
Elle décide de le surveiller et le voit monter dans la voiture d'Irina avec elle à ses côtés, mais soudain le véhicule explose.

A partir de là on chemine dans les souvenirs de Niamh, de sa rencontre avec Ruairidh et en parallèle l'enquête menée sur sa mort.

Avec un dénouement comme je les aime, avec pleins de surprises, ce fut un vrai bonheur de parcourir ce magnfique roman.

Il m'a réconcilié avec la littérature, j'étais rassurée -après ma dernière lecture- de savoir qu'il y avait encore des romanciers qui savent écrire.
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Un dernier (?) Peter May qui retrouve un peu de la verve de la trilogie écossaise. Aux descriptions spectaculaires de ces îles hébrides et les incidences sur les populations (des déracinements, l'anonymat impossible) s'ajoutent ici un savoir-faire et la mise en valeur de tweed insulaire. Ces apports culturels permettent de lire avec plaisir ce roman; le style est plus agréable que les romans qui se déroulent à Pékin ou en France: est-ce le dépaysement qui l'emporte?
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J'ai découvert Peter May à travers sa trilogie écossaise (L'île du chasseur d'oiseaux, L'homme de Lewis et le braconnier du lac perdu), Une série de romans passionnants ancrés sur les îles des Hébrides, au nord de l'Écosse. J'ai toujours rêvé de visiter l'Écosse et d'admirer de mes propres yeux la beauté des paysages. J'ai donc adoré me plonger dans les romans de Peter May – un Écossais qui vit en France depuis de nombreuses années (et qui a d'ailleurs été naturalisé en 2016) – j'avais un peu l'impression d'y être.

Je te protégerai, le tout dernier roman de Peter May démarre à Paris. Niahm et Ruairidh y sont pour le travail, ils ont une entreprise de textile, Ranish Tweed, qui n'est pas sans rappeler le Harris Tweed. La loi britannique définit elle-même le Harris Tweed : « le Harris Tweed est un tweed qui a été tissé à la main par des insulaires, à domicile, dans le périmètre très précis des îles Hébrides Extérieures, et plus précisément dans les îles de Harris, Lewis, North Uist, Benbecula, South Uist et Barra. le tweed y est ainsi fabriqué à partir de pure laine vierge teinte et filée dans cette même région d'Ecosse. »

La voiture dans laquelle monte Ruairidh explose. La jeune femme est totalement sonnée. Qui a bien pu faire sauter la voiture ? Et surtout qui en voulait à ce point à son mari ?

Je vais tout vous avouer, j'étais un tout petit peu déçue au début de ma lecture. Moi je voulais l'Écosse et pas un commissariat parisien et des flics français. Heureusement, Niahm rentre vite chez elle et se replonge dans son histoire avec Ruairidh. Comment ils se sont rencontrés, comment ils ont créé leur entreprise, rencontré de grands stylistes, affronté leurs familles tels des Capulet et des Montaigu… Leur histoire est vraiment jolie, elle m'a complètement captivée et j'étais inconsolable que Ruairidh ne soit plus là pour soutenir Niahm. L'intrigue est, elle aussi, assez passionnante et si j'avais des doutes, je ne m'attendais pas à ça. À cette fin.

Si vous ne connaissez pas Peter May, je vous invite à vous plonger tout de suite dans l'un de ses romans. Soit Je te protégerai, soit L'île du chasseur d'oiseaux ou L'île du serment, trois romans qui vous transporteront en Écosse. Et vous ne le regretterez pas à mon avis.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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Pas convaincue par le dernier roman de Peter May
Les descriptions de l'Ecosse sont toujours aussi somptueuses mais le coté polar me laisse songeuse.
Je n'ai pas aimé la fin et j'ai trouvé des scènes assez invraisemblables.

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Très déçue par cette lecture. L'univers noir ne m'a pas fait vibrer, je me suis ennuyée
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Ruairidh (prononcer « rou -are-i ») et Niamh (Prononcer « nive ») respectivement mari et femme sont à Paris pour négocier une affaire concernant le tissu qu'ils fabriquent en Écosse sur les îles des Hébrides et que l'on appelle le « Ranish Tweed ». C'est une toile unique et qui n'est fabriquée qu'à cet endroit. Les stars de la mode, au moment où se passe l'histoire, se l'arrachent. C'est aussi à Paris, Place de la République que la voiture dans laquelle se trouve Ruairidh explose. Peu avant Niamh avait reçu un mail anonyme concernant les relations de Ruairidh et de la femme qui a sauté avec lui dans la voiture, une Russe du nom d'Irina.
Comme la scène de crime était à Paris, le lieutenant Sylvie Braque, mère de deux jumelles doit partir enquêter en Ecosse aux côtés de Peter Gunn, son homologue sur l'île. C'est un crève-coeur car elle doit abandonner ses jumelles à son ex-mari qui lui enjoint de choisir entre son métier et sa vie de famille, cause de leur rupture.
Niamh se fait la narratrice de son passé sur l'île, son adolescence, amoureuse de Ruairidh qui lui a sauvé la vie dans une tourbière. Ils vivent une idylle alors adolescents mais c'est sans compter sur la jalousie de Seonag la meilleure amie de Niamh, qui essaie de les séparer. Tous les évènements qui ont rapproché puis séparé Niamh et Ruairidh sont racontés par le menu, les fêtes, les bêtises, les exactions. Des deux frères de Niamh, Anndra et Uillieam, c'est Uillieam qui en veut le plus à Ruairidh pour avoir dénoncer et fait arrêter des jeunes braconniers. Mais cette haine finit par provoquer un drame autrement plus grave.
La famille de Niamh n'apprécie pas Ruairidh à cause de tout cela et c'est contre leur gré que Niamh l'a épousé. Une fois revenue enterrer son mari, Niamh se sent épiée tandis que Braque et Gunn piétinent dans leur enquête jusqu'au moment où l'expertise informatique mène à d'importantes révélations.
Les trois quarts du roman se passe sur cet archipel des Hébrides fouettée par des vents violents et une pluie éternelle. L'auteur ne cesse de rappeler cette pluie et les éléments déchaînés jusqu'à l'indigestion. Les descriptions sont longues, trop minutieuses. J'avais toujours apprécié comment Peter parlait de son île mais dans ce roman, cela tourne à la manie, et les vieilles maisons ici et la brume et le soir qui tombe et la pluie et la pluie et la pluie… On a envie de lire plus vite mais on n'y parvient pas. de plus la fin me semble complétement invraisemblable et j'ai été déçu. Un Peter May évitable finalement.
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Peter May s'éloigne de l'histoire de l'Ecosse, pour nous plonger dans une intrigue beaucoup plus contemporaine. Nous voilà dans le milieu de la mode, des fêtes, des mannequins filiformes, même s'il s'agit de les habiller de tweed tissé à l'ancienne. Évidemment, le contraste est mis en valeur: entre la fausse camaraderie artificielle de la haute couture, et la vie simple mais rude des tisserands sur leurs antiques machines.

Les paysages de l'île ne sont pas vraiment décrits, à part la falaise où habite l'héroïne et une énumération fastidieuse des noms des patelins qu'elle traverse pour aller à son boulot. Ceux et celles qui ont eu la chance d'aller visiter ce coin d'Écosse prendront sans doute du plaisir à se représenter le cadre de l'histoire, les autres seront probablement un peu frustrés.

L'intrigue paraît invraisemblable à plusieurs reprises, de la policière française que l'on envoie sur l'île - alors qu'un flic local aurait pu faire le boulot - à une scène spectaculaire dans un restaurant de New York, qui n'a rien à voir avec l'histoire. On a l'impression d'une construction très mécanique du roman, où un nouveau personnage surgit à intervalles réguliers, le chapitre suivant étant consacré à la narration d'un épisode du passé qui le concerne. Sans parler du dénouement policier et du mobile de l'assassin...

Un polar plus classique, moins original et puissant que la trilogie de Peter May. Un polar qui se lit sans déplaisir, mais sans enthousiasme non plus. Même le style de Peter May a perdu de sa puissance. On a tendance à sauter des lignes. Dommage...
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