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3,59

sur 363 notes
"Je te protègerai" avait promis Ruairidh. Il avait menti, Niamh se retrouve seule, désespérée par la mort de son mari et par sa trahison. Juste après avoir appris que son mari la trompait, Niamh voit la voiture dans laquelle il se trouvait avec sa maîtresse exploser, à quelques mètres d'elle seulement. Qui a bien pu faire cela ? Niamh comprend vite qu'elle est suspecte aux yeux de la police. Mais comment continuer à vivre le quotidien et à faire vivre leur entreprise, productrice de tweed et basée sur l'île de Lewis en Ecosse ?

Peter May nous offre un roman agréable et facile à lire. Il a fait mieux. Celui- ci est du réchauffé de sa trilogie écossaise, en particulier de "L'homme de Lewis". Alors oui les personnages et le décor sont sympathiques mais les descriptions (tempêtes, tourbières..) et certaines situations (les deux héros qui se rencontrent tout petits) ont l'air un peu délavées d'avoir déjà bien servi. L'enquête proprement dite occupe une toute petite partie du livre. Et les fausses pistes n'empêchent pas de découvrir le coupable avant la fin.

Malgré ces quelques remarques ce livre est plaisant à lire et fait passer un bon moment sans se compliquer la vie.
Lien : http://carnetdenoisette.cana..
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Je n'ai jamais été déçue par les livres de Peter May ! Encore une fois "chapeau l'artiste !" Plus important que l'intrigue policière, assez simple bien que tragique, c'est le développement des personages qui fait la richesse de ce roman. Leurs personnalités sont tissées comme le fictionnel tweed de l'Île de Lewis, en opposition au réel tweed de Harris : un mélange de fils âpres, comme la laine, et de fils doux comme la soie et le cachemire. On peut dire aussi que l'humeur des personages est un réflexe du climat de l'Île de Lewis, soit déchaînée par violentes tempêtes, soit ensoleillée et paradisiaque. Un grand roman !
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Comme Corboland78, je ne mettrais qu'une étoile. Et pourtant, j'ai beaucoup aimé la trilogie sur l'île Lewis, aussi celle à Pékin. Mais là, je ne comprends pas ce qui lui est arrivé avec cette héroïne palote, sans intérêt se nommant Niamh, seule originalité du livre. Pas le souffle de l'île si présent dans les autres livres, rien sur le tissage qui devrait être au coeur de l'histoire, l'intrigue policière est inexistante et la fin ! une absurdité complète. Seule la policière Sylvie Braque possède un peu de profondeur, un peu. Parce que j'apprécie cet auteur, je vais dire : On ne peut pas tout réussir à chaque fois.
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J'ai lu de nombreux commentaires positifs sur Peter May et j'étais déjà emballée par cette première lecture. Mais rien ne se passa comme prévu.
Cela débute bien, comme une enquête policière, mais celle-ci stoppe brutalement et je commence à m'ennuyer au fil des descriptions de « l'avant ». Je n'aime pas trop la construction du livre et je devine quasi immédiatement l'intrigue du roman tant au niveau du mari que du coupable. Sniff.
C'est très bien écrit mais l'histoire prometteuse et palpitante du début cède vite la place à de l'ennui. Quel dommage et la fin est tellement convenue. Bref une première approche pas très positive. Et puis qualifier Jim Morrison de pop star éphémère et insignifiante (p.133) est à mes yeux une grande faute de goût à moins que cela ne soit un trait d'humour !
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souvent vibre avec peter may, la tres decu, peter dans la construction de ses histoires m avait habitue a beaucoup mieux, difficile d accrocher a la......trame.
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Traduit par Ariane Bataille
Niamh et Ruairidh propriétaires de Ranish Tweed sont en voyage d'affaires à Paris. Alors qu'ils sont entassés dans le RER (ô joie francilienne s'il en est!), Ruairidh reçoit un message sur son smartphone qui semble le troubler. C'est du moins l'impression de Niamh, sur la défensive depuis qu'elle a reçu un mail "de la part d'un ami" lui annonçant que Ruairidh la trompe. Leur couple bat de l'aile mais rien ne la prédisposait à tout ça. A l'hôtel, Ruairidh sort passer la soirée dehors. Un peu plus tard, une voiture piégée explose, Ruairidh est tué. La police est sur les dents, dans ce Paris qui vit à l'heure des attentats. Une enquête est rapidement diligentée et tout indique qu'il ne s'agit pas de terrorisme mais d'un règlement de compte. Niamh est ravagée par le chagrin, incapable de se projeter dans l'avenir et encore moins de penser à ce que deviendra Ranish Tweed, devenu le principal concurrent du Harris Tweed. Ranish leur a permis de rester sur Lewis et Harris dont ils sont originaires tous les deux et d'y créer des emplois. Obligée de rentrer à Lewis pour préparer les obsèques, Niamh se plonge dans son passé et embarque le lecteur pour un voyage gaélique iodé, plein de pluie et de vent, de landes sauvages, de blackhouses et de mystères.

Peter May prend des petits bouts de laine, tricote des récits qu'il rassemble en un charmant patchwork de Tweed dont il enveloppe le lecteur, qui se prend en pleine face, à l'instar de l'enquêtrice française envoyée sur place, la pluie et le vent qui balaient la lande de Bavras d'Ouest en Est, sur ce territoire, où en arrivant en bateau, on aperçoit "les doigts de roches noires bordées de blanc tendus dans la mer d'étain, annonciateurs de l'île qui émerg[e] lentement du brouillard, un peu comme un monde mythique".

Qui sera coupable du meurtre de Ruairidh ? Un mari jaloux ? Un mafioso? Un enfant gâté du monde de la mode qui a des raisons d'en vouloir à Ruairidh ? Un ex-copain d'enfance pour qui la vie a mal tourné ? Les parents de Niamh qui ont toujours détesté Ruairidh (je garde le mystère du pourquoi) ?
Ce roman est du Agatha-Christie saupoudré d'un peu de romance celte, le tout à la sauce de Lewis.

J'ai adoré l'ambiance sur Lewis magistralement décrite. La plume de Peter-May vous fait vraiment voyager.
J'ai souri quand j'ai vu le nom du Crown Hotel de Stornoway : "Il y a un bar au premier étage, dit-il, tandis qu'elle s'enregistrait à la réception. On y fait de la bonne bouffe. Et le restaurant a une jolie vue sur le port. La rue piétonne, en bas, traverse tout la ville. On l'appelle les Narrows." Je me suis dit que le petit Hôtel allait avoir un succès fou auprès des touristes ! Et puis, il y a le fameux boudin de Stornoway qui n'a pas échappé à la plume de notre écrivain écossais. On découvre l'existence d'une bibliothèque publique à Stornoway. Et puis le Harris Tweed ! On vous explique tout, dans le détail ! Encore mieux qu'un guide touristique ! Autant de clins d'oeil qui m'ont mis la "banane"...
J'ai refait mentalement le trajet jusqu'aux environs de Ness où se situe la maison Taigh'an Fiosaich de Ruairidh et Niamh, en haut d'une falaise. Avec ce paysage à la fois époustouflant, lugubre et unique : "Des falaises vertigineuses, des affleurements rocheux ponctués de petits bouts de plages inattendus, au sable d'or ou d'argent pur."
Vous irez aussi vers l'Ouest où "des kilomètres de tourbière aride à perte de vue" sont un vrai choc pour cette flic parisienne envoyée sur place.
Il y a même mes midges "adorés" qui ne sont pas transformés en autre chose qu'en midges ! Merci à la traductrice :)
J'ai aimé la tranquillité de Lewis où il y a "un meurtre tous les cents ans contre sept cents par an en France" ! N'empêche que là Peter May y fait couler un peu de sang.

Venons-en à l'intrigue proprement dite. En fait, je suis un peu embêtée car je ne sais pas trop quoi en penser ! Il y a quelques surprises pas piqué des hannetons dans ce roman noir... Mais si ça se tient, j'ai quand même trouvé ça too much !

En tout cas, j'ai adoré le personnage de Seonag qui m'a beaucoup fait rire. Je ne sais pas si c'était voulu !

Donc voilà, j'ai adoré retourner me faire une séance d'iode et d'embruns sur Lewis mais pour l'intrigue en elle-même, je trouve qu'elle n'est pas aussi prenante que pour la précédente trilogie (L'île des chasseurs d'oiseaux ; L'homme de Lewis ; le braconnier du lac perdu).

Mais à lire quand même, Peter May c'est toujours sympa. :)
Lien : http://milleetunelecturesdem..
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Niamh et son mari sont à Paris pour vendre leur ranish tweed, tissu de luxe.
Suite à un mail d'un 'ami sincere', Niamh découvre que Ruairidh l'aurait trompé avec une jeune styliste. Elle lui demande des explications mais il part rejoindre Iréne. Furieuse Niamh les suit et voit leur voiture exploser. Les premieres pages sont pleines de bruit et de fureur, la violence des actes et des émotions de Niamh et de Sylvie, inspectrice qui est chargée de l'affaires, sont comme d'habitude très finement décrites. Alternant les flash backs décrivant le passé conjoint de Niamh, leur enfance aux Hébrides, leur amour naissant, leur réussite professionnelle, et l'enquête en cours, alternant le point de vue de Niamh et de Sylvie, l'histoire se révéle passionnante avec des coupables potentiels nombreux...
Une déception sur la fin, un peu caricaturale et qui force le trait sur deux personnages, qui rend cette conclusion peu crédible et forcée.
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Je suis un fidèle lecteur des romans de Peter May. Dans celui-ci le sujet principal est les Hébrides avec ses paysages, ses habitants mais aussi la production artisanale de tweed tissé localement à partir de la laine de mouton. J'ai apprécié.
La partie suspense semble tout aussi intéressante mais le dénouement se distingue par un final digne d'un téléfilm américain diffusé l'après midi et par son manque de crédibilité. Ce n'est jamais bon signe quand l'auteur ressent le besoin d'expliquer la chute sur plusieurs pages.
Bonne note quand même, je ne me lasse pas des splendeurs de l'ile de Lewis chère à Bouli Lanners.
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Mon troisième Peter May, longtemps après L'île au serment et L'île au rébus. J'avais oublié cet auteur amoureux de L''écosse, je l'ai donc repris comme on retrouve un ami perdu de vue. le dépaysement est total dans les Hébrides et l'univers du Tweed. le Ranish est plus soyeux et plus fin que le Harris mais les rivalités commerciales et familiales sont épaisses. L'auteur nous balade du présent au passé et retour avec souplesse.
Il décrit très bien les doutes et les regrets qui vous assaillent à la perte d'un être cher, assassiné sans avoir pu lever l'ambigüité d'un comportement suspect aux yeux de sa moitié. Les jalons du roman policier sont bien là, en arrière-plan d'états d'âme subtils, dévoilés à petites doses.
Ajout de dernière minute. La fin est indigne de l'auteur, bâclée et improbable. Ce n'est finalement pas un roman policier, c'est une déclaration d'amour aux Hébrides.
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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Mon 2e Peter May (Les disparus du phare en 2016). Si l'évocation des îles Hébrides est toujours aussi réussie dans le sentiment d'immersion qu'elle provoque, l'intrigue est franchement tirée par les cheveux, sinon passée par-dessus la jambe. On est à la fois bien content et déçu de découvrir qui, même si (ou parce que) on s'en doutait.
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