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sur 376 notes
Je te protégerai de Peter May ( Babel Noir N°241 - 452 pages )
Lorsqu'on commence un livre de Peter May, nous savons d'avance que nous passerons des heures passionnantes.

Je ne sais jamais en prenant un livre vers où je vais partir !

Pas besoin de réserver un billet d'avion ou de train, ni de faire ses valises : juste ouvrir un bouquin.

Là, Peter May m'a fait oublier la sécheresse, la canicule de mon Lot , et, j'ai reçu de plein fouet des torrents d'eau glacée, de vent plein les cheveux et dans les yeux des paysages fantastiques.

Le roman se déroule en grande partie sur l'archipel des Hébrides.

Niamh et Ruairidh, un couple d'écossais de l'Ile de Lewis en Ecosse gère une entreprise de textile.

Ils ont traversé beaucoup d'épreuves pour arriver à être connus dans le milieu de la mode.

Mais qui va briser leur bonheur ?

Certains seront peut-être ennuyés par les descriptions de ce magnifique pays d'Ecosse qui personnellement m'a fait rêver... J'aimerais bien y aller respirer et subir une tempête qui déchire l'océan...

Merci Peter May j'aime vos livres et je vais continuer à vous lire.

Mireine

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Bien d'accord avec les réserves de Tamara29 mais... ce livre présente l'intérêt de parler aussi d'un deuil, une femme qui a perdu son mari dans un attentat et qui revient sur les lieux où elle a vécu toute sa vie de couple. Une analyse pudique de toutes ces bulles de mémoire qui remontent, sans pathos, pour reconstituer toute l'intrigue. Douleur très bien vue et très bien décrite, dans la lumière changeante, toujours des Hébrides, Lewis où courent les nuages.
Sinon, l'histoire n'est pas très vraisemblable et la découverte du coupable, téléphonée. Quant au dénouement... Bon.
Mais j'ai quand même adoré.
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J'ai reçu ce livre après que la lectrice précédente l'eut trouvé faible et bien long. Loin en tous cas de l'Ile des chasseurs d'oiseaux… Alors évidemment, j'ai abordé cette lecture assez circonspect.
Au final, je ne partage pas tout à fait cette vision du dernier Peter May.

Pour un roman de cette taille (400 pages), le scénario est des plus simples. Niamh Macfarlane, jeune femme écossaise originaire de l'île de Lewis, séjourne à Paris avec son mari Ruairidh. Tous deux sont originaires de la même île et ont créé une entreprise qui produit un tweed particulier, apprécié des designers de la mode. Mais une certaine tension existe entre eux depuis peu. Ruairidh quitte leur hôtel avec une jeune créatrice russe. Alertée par un mail malveillant, Niamh se précipite... pour assister place de la République à l'explosion du véhicule qui emmenait son mari. Que s'est-il passé ? Qui était visé ? Est-ce une vengeance personnelle ? L'acte fou d'un concurrent ? Une conséquence de leur passé dans les îles ?
En ramenant le corps de Ruairidh dans leur pays d'origine, Niamh revit leur rencontre, leur évolution en tant qu'adulte et ressent de nouveau tout le poids des traditions et des oppositions familiales entre îliens.

Certes, May s'étend – beaucoup – sur les relations entre les personnages, relations sexuelles incluses. Certes, Lewis n'est plus un lieu inconnu pour le lecteur qui a apprécié la trilogie de May sur les îles Hébrides. Certes, ce roman aurait gagné à perdre au moins une centaine de pages, pas franchement utiles à l'intrigue.
Pour autant, ce « gentil » polar se lit assez facilement. Les descriptions apportées par May de la lande, des falaises, de la mer, et la petite communauté îlienne restent l'occasion d'un beau voyage. le style de l'auteur le conduit encore une fois à faire un final très cinématographique (heureusement pas trop long). Bref, même si on est incontestablement en dessous de l'Ile des chasseurs d'oiseaux et de ses deux suites, ce livre reste acceptable, dans la catégorie polar de détente, mais sans grand suspense.
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Pour parler de ce livre, il y a deux chemins. Celui de l'amateur de polars et celui de l'amoureux de balades écossaises. le premier pourra faire part d'une certaine déception tandis que le second reviendra enchanté de ses quelques heures de voyage. Là où les deux pouvaient se rejoindre, je parle de la trilogie écossaise de L'île des chasseurs d'oiseaux, l'exercice est ici, à mon avis trop déséquilibré. A vrai dire, rien de bien grave car c'est au niveau des 30 dernières pages que la déception se fait sentir, mais, la fin d'un livre étant souvent ce que l'on en retient...

Bon, revenons à l'intrigue. Niamh et Ruairidh Mcfarlane, gérants d'une entreprise de textile et originaires de l'île de Lewis sont en voyage d'affaires à Paris lorsque le véhicule dans lequel se trouvait le jeune homme, en compagnie d'une styliste explose au beau milieu de la place de la République. En plein contexte post-attentats, la police française est sur les dents mais ne néglige pas pour autant l'hypothèse du meurtre. Première soupçonnée, Niamh qui venait de recevoir un message anonyme l'informant que son mari la trompait avec la jeune femme justement présente dans la voiture réduite en cendres. Anéantie, la jeune femme se trouve particulièrement isolée et vulnérable. le lieutenant Sylvie Braque, en charge de l'enquête est finalement sommée de se rendre dans les Hébrides lorsque Niamh est autorisée à rentrer chez elle. Que s'est-il passé ? Un différend professionnel dans un secteur très concurrentiel où la notoriété du Ranish Tweed était en passe d'éclipser celle du Harris Tweed ? La vengeance d'un mari bafoué ? Ou une ancienne querelle dans l'entourage même du jeune couple ? Tandis que Niamh revit en pensées les moments de sa longue histoire d'amour avec Ruairidh, les funérailles se préparent et le climat autour de la jeune femme se fait de plus en plus pesant. Serait-elle elle aussi en danger ?

Franchement, passer du temps avec Niamh sur cette île balayée par les vents est un vrai plaisir. Osciller entre tradition et modernité, côtoyer la rudesse du climat et son influence sur les caractères, entrer dans l'univers du tissage de l'une des étoffes les plus célèbres du monde, tout ceci est absolument passionnant. Tout comme le lien qui unit le couple depuis l'enfance, et la force de caractère de Niamh qui a bravé toutes les difficultés pour assumer son choix. Par contre, j'ai trouvé l'intrigue policière légère et le dénouement (en partie prévisible) à la limite du ridicule avec en fin de compte pas mal d'invraisemblances. Même si on ne peut nier à Peter May un certain talent pour faire monter la tension, cela rend le final encore plus regrettable.

Reste cette envie folle de filer vers les Hébrides extérieures, voir si la fabuleuse maison de Niamh existe bien, chausser les bottes et enfiler le ciré, longer les côtes sauvages érodées par des millénaires de bourrasques et d'embruns, prendre quelques bonnes goulées d'air frais et attendre qu'un arc-en-ciel illumine le paysage. Pour tout ça, Peter May est pardonné.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Peter May né en 1951 à Glasgow, fut journaliste puis scénariste de télévision avant de devenir romancier, auteur de romans policiers. Nationalisé français depuis 2011, il habite dans le Lot où il se consacre à l'écriture. Son dernier roman, Je te protégerai, est paru en début d'année.
Niamh Macfarlane et son mari Ruairidh ont créé une entreprise de textile de tweed renommée, dans leur île natale de Lewis en Ecosse. de passage à Paris pour un salon professionnel, Niamh est persuadée que son mari la trompe avec une styliste de mode et alors qu'elle les voit tous deux s'éloigner en voiture, une explosion fait voler en éclats le véhicule et l'amour de sa vie. le lieutenant Sylvie Braque mène l'enquête, Niamh devenant la première suspecte…
De Peter May je connaissais sa Trilogie Ecossaise que j'avais beaucoup appréciée – comme tout le monde – même si pour moi il était à ranger dans la catégorie des « gentils écrivains » proposant de « gentils romans ». du coup je ne m'étais jamais aventuré plus loin dans son oeuvre, subodorant la déception. Et puis cette nouveauté me tombe entre les mains par hasard, je m'y engouffre et très vite la chape de plomb de l'ennui me tombe sur le dos.
Dire que je tombe de haut n'est rien dire, je suis effondré devant la nullité (sic !) du bouquin. Comment un écrivain ayant bonne presse en général peut-il pondre une telle niaiserie ? A moins qu'il ne faille inverser la question, comment peut-on être un écrivain connu quand on écrit de telles âneries ?
Le roman est vide. L'intrigue policière est épouvantable, je passe sur le mobile du crime (ce n'est pas ce qui garantit un bon polar) mais l'enquête - qui d'ailleurs ne doit pas occuper plus du quart du livre – est d'un ennui mortel, accumulant les clichés les plus éculés et on se fiche complètement de sa résolution. le reste du bouquin n'est fait que de flashbacks sans intérêt non plus, sur les personnages du roman, leur passé banal. Et pire encore, ce qui faisait le charme de l'écrivain, les digressions sur son île des Hébrides, est ici lamentablement poussif, plein d'images délavées.
Les annexes comme le monde de la mode et de la haute couture sont d'une grande banalité quant aux pages sur les techniques de tissage du tweed, en théorie intéressantes, elles semblent plaquées comme des pièces au cul d'un froc ou pompées chez Wikipédia.
Et comme tout est du même moule usé jusqu'à la corde, les caractères des acteurs principaux vous plongent dans le sommeil : problèmes familiaux entre Niamh et sa belle mère ou avec Seonag sa copine d'enfance, idem entre la fliquesse et son ex-époux…zzz !
Tout cela est trop long et trop ennuyeux pour que j'en sauve la moindre page. Il n'y a pas de May, je le fais pour vous protéger.
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Je te protégerai est centré sur l'histoire de Niamh et et Ruairidh (à prononcer Neve et Rory...), couple entrepreneur à la tête d'une compagnie de tissage remettant au goût du jour la tradition du tweed dans les îles Hébrides extérieur. En voyage professionnel et professionnel à Paris, Niamh reçoit un email bizarre lui annonçant que l'amour de sa vie, Ruairidh le trompe. Email qui la perturbe profondément, d'autant plus que Ruiaridh a un comportement bizarre ces dernier temps. Après confrontation, ce dernier décide néanmoins d'aller à un prétendu rendez-vous, en compagnie de sa potentielle maîtresse. Niamh les suit de loin, juste assez pour apercevoir le drame... la voiture dans laquelle Ruairidh se trouve explose.
S'en suit le choc, les accusations, le deuil, la confrontation de Niamh avec sa future vie, sans Ruiaridh.
Je dirais que l'histoire de "Je te protégerais" est, certes une enquête sur ce meurtre si violent, mais avant tout le chemin de Niamh vers ce travail de deuil si éprouvant à faire. Revenir sur l'île, remonter dans son histoire personnelle, celle de sa famille et de sa belle-famille, les non-dits, son futur... Et ce chemin c'est ce qui m'a le plus plu dans cette histoire de Peter May, bien plus que l'enquête en elle-même.
Et qu'est-ce que j'aime me balader en Ecosse avec les histoires de Peter May!
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Niamh commence à ressentir une froideur hivernale au fond de son coeur. Ces derniers temps, Ruairidh semble lui échapper et la morsure qu'elle éprouve la ronge depuis la réception d'un mail lui révélant l'infidélité de son mari. Son impuissance face à cet amour qui s'effrite sera irrémédiable lorsque la voiture dans laquelle Ruairidh a pris place avec sa maîtresse vole en éclats.

De Paris, où notre couple se heurte à cette fin tragique, nous retournons avec Niamh sur son île natale, l'île de Lewis.
La partie parisienne, un peu poussive à mon goût, laisse place à un changement radical de décor et là, Peter May retrouve sa verve pour décrire cette terre gaélique des Hébrides. Des falaises de roches noires, une mer écumante, des landes de tourbières, une végétation rase qui ne peut s'élever et contrer les vents incessants, le tout copieusement arrosés !
L'enfance, l'adolescence de Niamh nous offrent de très beaux passages nous révélant des coutumes mais surtout des animosités latentes, des jalousies et des drames entre îliens. L'incommensurable chagrin de la jeune femme est omniprésent.

La trame du roman est digne d'un bon petit scénario de téléfilm qualifié de « thriller de l'année » avec des rebondissements de dernière seconde que l'on sent arriver sans aucune surprise.

Je préfère donc laisser de côté ma déception face aux ficelles utilisées et garder de cette lecture les belles pages centrales sur ces lieux extrêmes, cette maison retirée avec son époustouflant panorama sur une mer d'étain, couleur dominante des nuages menaçants.
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Comme dans sa trilogie écossais loe , Peter May emmène
le lecteur sur l'île de Lewis .
Le coeur de l'histoire n'est pas vraiment l'enquête policière mais l'histoire de Niamh , jeune femme qui a vu son mari assassiné à Paris ,
dans l'explosion d'une voiture piégée .
L'auteur raconte la vie de ce couple : leur rencontre à l'école primaire ;
leurs années de collège et les affres de l'adolescence ,
leurs années d'études , leur mariage et la réussite
de leur entreprise textile ; une vie parsemée d'événements tragiques suscitant ruptures , haine et jalousie au sein de leur entourage ...
La police parisienne est en charge de l'enquête . Niamh , dévastée par le chagrin , se demande qui désirait la mort de son mari .
La réponse est certainement sur leur île natale ,
terre battue par les vents et la pluie .
Agréable à lire , ce roman nous immerge une fois de plus
dans l'atmosphère si particulière des Hébrides , terres de tourbières
et de landes désolées .
Les dernières pages réservent un rebondissement vraiment inattendu .
Peter May signe ici un roman un peu moins passionnant que sa trilogie mais qui procure néanmoins une lecture très plaisante .
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Je te protégerai (2018) est un roman de Peter May. Niamh Macfarlane est à Paris avec son mari Ruairidh quand ce dernier meurt dans l'explosion de sa voiture en compagnie d'une célèbre créatrice de mode. Peter May retrouve avec bonheur l'archipel des Hébrides de la trilogie écossaise. Un roman sombre qui nous plonge dans le monde de la mode qui semble en total décalage avec l'ambiance et le climat insulaire. un thriller réussi malgré une fin décevante.
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Après sa trilogie écossaise que j'avais adorée, Peter May nous ramène sur l'île de Lewis, lieu qui me fascine. Entre temps, quelques détours par Paris, New York, Edimbourg…
Au fil de l'histoire, une intrigue pleine de suspense et de fausses pistes, on se promène sur l'île de Lewis, aujourd'hui et hier. On la découvre à travers la vie de l'héroïne, petite fille puis jeune femme et de tous les gens qui évoluent autour. Les paysages, le tissage, les coutumes, se déroulent, je m'y croyais.
Un très bon Peter May.
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