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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un bon scénario, un bon rythme, une histoire poignante sur un aspect sombre de l'histoire d'Ecosse, une belle ballade à travers l'Ecosse et les Hébrides.
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Deuxième volet d'une trilogie, « L'Homme de Lewis » est tout à fait dans la lignée du premier volet, « L'île des chasseurs d'oiseaux ». Ce ne sont ni le suspense ni la découverte de l'assassin qui font le sel de ces polars. Pour moi, l'essentiel réside chez Peter May dans le talent très littéraire d'incarner des personnages, des lieux et des époques avec réalisme et sensibilité.
Dans ce roman, on sent comme rarement la force de la nature, du vent et des vagues, mais trop de descriptions (l'intérieur des maisons, les voitures, les routes etc.) tue les descriptions. Pour le reste ce n'est évidemment pas l'intrigue qui importe, elle sert juste à donner la tension nécessaire au récit. Non ce qui compte, ce sont les amours, la mort, l'amitié, les blessures, les rêves envolés, les regrets, le courage, l'affrontement entre présent et passé.. Si vous avez envie de "sentir" les petites îles battues par les vents aux confins de l'Écosse, et leurs habitants, lisez Peter May.
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Deuxième tome de la trilogie, et toujours le même plaisir
Intrigue compliquée à plaisir, personnages profonds jamais caricaturaux.
Et toujours cens iles envoutantes somptueusement décrites
Un régal!
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A découvrir pour ceux qui n'ont pas encore la chance de le connaitre. le décor est totalement dépaysant (les hébridres), l'intrigues est en lien avec le passé de l'écosse qui est aussi très peu connu, et les personnages très attachants.
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On retrouve un cadavre dans la tourbe... et que c'est tout un passé qui ressurgit. Evidement, on pense tout de suite à un cadavre "préhistorique" ou presque, genre viking... comme le pensent au tout début les personnages. Ben non. Sachez par ailleurs que la tourbe ça conserve... même les tatouages.
Le passé qui ressurgit est avant tout celui du père de Marsaili, la copine et amour de toujours de Fin. Mais si le vieux Tormod est atteint de la maladie d'Alzheimer, si ça mémoire immédiate est altérée, il y a des choses qui ne s'oublient jamais et que la maladie ne peut effacer : sa vie d'enfant orphelin est gravé à tout jamais dans son esprit, comme le tatouage sur la peau du cadavre.L'occasion pour l'écrivain de nous promener dans des lieux encore plus paumés que Lewis et de nous embarquer sur les îles voisines : Harris, mais surtout Eriskay.
Et là, on sent le journaliste derrière l'écrivain (parce que oui, Peter May était journaliste avant d'écrire des fictions, mais on pourrait croire qu'il est originaire des Hébrides, tellement il connaît bien ces lieux où il a vécu cinq ans) : ou comment il nous apprend que pendant des décennies, les enfants orphelins ou abandonnés étaient déportés sur les îles Hebrides, surtout s'ils étaient catholiques et que c'est l'oeuvre de l'Eglise catholique elle-même.

Comme dans L'île des chasseurs d'oiseaux, on sent bien que l'intrigue est le support d'une analyse fouillée de la vie des gens aux Hebrides extérieures. Et ça, moi, j'adore ! Et je me suis tout autant régalée avec la description minutieuse, méticuleuse, du paysage, de la lande martyrisée par le vent, on tourne à gauche, on prend le sentier qui monte un peu pour admirer la plage, on redescend vers les maisons etc. En fait, tout simplement, on y est pour de vrai ! Pour avoir visité les îles Orcades, autre archipel d'îles écossaises, où l'on tenait à peine debout un jour de vent d'été, j'ose encore à peine imaginer la vie des gens - même s'ils avaient l'air heureux et en tout cas étaient chaleureux.

" le paysage de North Uist était triste et primitif. Des montagnes élancées se perdaient dans les nuages qui cascadaient vers la lande pour s'y étendre en mèches brumeuses. Des caracasses des maisons depuis longtemps abandonnées et dont les pignons sombres se détachaient sur le ciel menaçant. Un pays de tourbe, hostile et inhospitalier, découpé par des lacs fragmentaires et des bras de mer déchiquetés. Partout se dressaient des ruines, témoins des tentatives infructueuses qu'avaient menées hommes et femmes pour dompter la nature."

A côté de cela, le personnage de Fin MacLeod, écorché par la vie, orphelin lui aussi, ayant perdu lui-même son fils dans un accident de voiture à Edimbourg, va tout à fait avec le paysage et il n'en est pas moins attachant. Il n'est plus dans la police mais c'est néanmoins sa curiosité qui va le pousser à résoudre l'histoire énigmatique du cadavre tourbé, quitte à remuer des vérités qui dérangent et à démasquer le coupable... (parce que Fin est un héros cabossé mais un héros quand même !).

On se sent en manque après avoir refermé ce roman noir... Je n'en ai pas trouvé un dans les suivants que j'ai entrepris qui fasse vraiment le poids à côté. Alors je vais sans tarder m'attaquer au Braconnier du lac perdu qui est la troisième et dernière histoire : alors il va falloir que je le déguste...
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