Le précédent volume,
L'ile des chasseurs d'oiseaux, m'avait marquée par l'atmosphère qui se dégageait du roman. Un meurtre au présent avait plongé Fin McLoad dans son passé.
Cette fois, c'est un meurtre du passé qui revient perturber le présent. Fin est toujours présent, mais en tant que natif de l'île, qui opère un retour aux sources après avoir démissionné de la police et divorcé suite à la mort accidentel de son enfant.
Marsaili, premier amour de Fin, pense connaitre son père, Tormod McDonald et l'histoire de sa famille. du moins, jusqu'à preuve du contraire. le vieil homme est maintenant sénile, souffrant de la maladie d'Alzheimer. Il ne se rappelle que de son passé, ce passé qu'il aimerait avoir oublié.
Que s'est-il passé à la fin des années 1950, qui oblige Donald John McBride à enterrer son frère dans les tourbières et à changer de nom ?
Pour aider Marsaili, Fin doit à nouveau se coltiner les fantômes du passé, neuf mois après son précédent séjour sur l'île. Chasser des fantômes pour oublier un peu les siens.
Ce roman, au-delà de l'enquête habituelle parfaitement menée par
Peter May, est une photographie sociale de l'île de Lewis et des petites îles voisines dans les années 1950. Plusieurs décennies se sont écoulées, mais les rancoeurs sont longues à oublier et l'idée de vengeance n'est jamais bien loin.