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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
D'un point de vue narratif, Peter May introduit deux types de narration, dont un narrateur qui parle à la première personne, à savoir le vieux Tormod, atteint d'Alzheimer. le procédé est fort intéressant puisque le lecteur découvre à travers la voix de Tormod son histoire, histoire qu'il ne réussit pas à verbaliser à sa fille et à Fin qui devront mener l'enquête pour la découvrir tandis que nous, bien confortablement installé dans notre salon, comprenons peu à peu ce qui se trame. A noter qu'en fouinant sur le web, certains relevaient la similitude du procédé narratif avec le premier volume, mais comme j'ai lu le premier il y a plus d'un an et demi, j'avoue que cela ne m'a pas choqué !

Côté intrigue, rien à redire, le tout est bien ficelé, même si assez prévisible. Culturellement et historiquement, s'intéresser au vieux Tormod permet de remonter le temps et de découvrir la vie en Écosse et plus particulièrement sur les îles dans la première moitié du siècle. Les conflits entre protestants et catholiques y ont une bonne place, reflet de l'histoire de cette région partagée depuis le XVIe siècle. Peter May lève également le voile sur des pans sombres de l'histoire de l'Écosse, mais sur ce point, je ne vous en dirai pas plus pour que vous puissiez profiter à plein de l'intrigue !

Avec sa connaissance des traditions locales et sa maîtrise de la région, Peter May nous sert encore une fois un roman passionnant qui se dévore, de préférence avec un petit feu de tourbe et un bon thé !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Le précédent volume, L'ile des chasseurs d'oiseaux, m'avait marquée par l'atmosphère qui se dégageait du roman. Un meurtre au présent avait plongé Fin McLoad dans son passé.

Cette fois, c'est un meurtre du passé qui revient perturber le présent. Fin est toujours présent, mais en tant que natif de l'île, qui opère un retour aux sources après avoir démissionné de la police et divorcé suite à la mort accidentel de son enfant.

Marsaili, premier amour de Fin, pense connaitre son père, Tormod McDonald et l'histoire de sa famille. du moins, jusqu'à preuve du contraire. le vieil homme est maintenant sénile, souffrant de la maladie d'Alzheimer. Il ne se rappelle que de son passé, ce passé qu'il aimerait avoir oublié.

Que s'est-il passé à la fin des années 1950, qui oblige Donald John McBride à enterrer son frère dans les tourbières et à changer de nom ?

Pour aider Marsaili, Fin doit à nouveau se coltiner les fantômes du passé, neuf mois après son précédent séjour sur l'île. Chasser des fantômes pour oublier un peu les siens.

Ce roman, au-delà de l'enquête habituelle parfaitement menée par Peter May, est une photographie sociale de l'île de Lewis et des petites îles voisines dans les années 1950. Plusieurs décennies se sont écoulées, mais les rancoeurs sont longues à oublier et l'idée de vengeance n'est jamais bien loin.
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Dans "L'île des chasseurs d'oiseaux" le récit est à la troisième personne, sauf lorsque le jeune Fin nous raconte son histoire en utilisant le "Je". Peter May garde ce procédé pour ce deuxième opus de la trilogie écossaise. Mais, ici, le "Je" est la voix d'un autre jeune homme : Johnny.
Alors qu'il souffre de la maladie d'Alzheimer, Tormod, le père de Marsaili, doit faire face à son passé. Mais ses pensées sont brouillées par la maladie. Se souviendra-t-il du drame qui se cache quelque part dans sa mémoire défectueuse ?
Fin arrivera-t-il à mener cette étrange enquête où les évènements se sont déroulés 50 ans plus tôt, et ainsi venir en aide à Marsaili, son amour de jeunesse ?
"L'homme de Lewis" nous emmène pour un nouveau voyage sur les îles au nord ouest de l'Écosse. le vent et la pluie sont à nouveau nos compagnons, et nous traversons, une fois de plus, de merveilleux paysages sauvages en compagnie de Fin.
J'ai aimé ce deuxième épisode de la trilogie écossaise mais j'ai tout de même une petite préférence pour le premier tome.
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le voyage dans le passé d'un homme pour une enquête surprenante... Les personnages sont riches, humains, l'histoire est étonnante et le décor est sublime. Non seulement on est pris par une enquête fascinante mais on apprend sur l' Ecosse, son Histoire et sa culture. A lire sans hésitation...
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J'avis déjà beaucoup aimé le 1er de cette trilogie écossaise pour son atmosphère , son personnage , son humanité.
Dans ce tome 2 , on retrouve Fin notre héros , flic désabusé et père meurtri , l'écosse avec ses paysages de tourbe , son whisky et ses habitants silencieux .
Mais les émotions sont encore plus fortes et ce en raison du choix d'écrire en alternance à la première personne les sentiments du père de Marsaili atteint de la maladie d'Alzheimer ; cet homme dont la mémoire disparaît au fil du temps nous bouleverse , Peter May réussit à nous faire partager ses angoisses et ses chagrins comme si nous les ressentions.
L'homme de Lewis est pour moi un excellent polar et un grand roman sur les états d'âmes .
J'ai hâte de lire le dernier .
Je suis persuadée que la trilogie ferait une superbe adaptation au cinéma.

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En bref: Un second tome sympathique. L'intrigue y est un peu moins prenante, mais elle tire à nouveau sa force des personnages et leur histoire, faisant remonter d'étouffants secrets. A nouveau la mémoire est au centre de tout, celle d'un personnage qui la perd et celle un peu honteuse d'une île. Mais même si l'histoire évoque des thèmes douloureux, l'atmosphère gagne en optimisme, avec des protagonistes qui s'affranchissent du passé et tentent de construire leur avenir. Quant à l'Ecosse, elle fournit un écrin majestueux à ces destins qui se jouent. J'y reviendrai.
Lien : http://livrementvotre.blogsp..
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C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé Fin Mc Leod et ses îles écossaises.
Avec ses descriptions de magnifiques paysages et du très changeant temps écossais, Peter May prend tour à tour un ton emprunt de gravité, de tendresse, de frissons ou de chaleur.
Plus précisément, dans cet épisode, l'enquête tourne autour des "homers" c'est à dire des orphelins que l'Eglise catholique envoyait travailler comme esclaves sur les îles.
Notre enquêteur est toujours aussi sympathique et c'est avec enthousiasme que je vais me plonger dans la 3ème partie de la trilogie.
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Je ne suis pas une lectrice de polar et j'ai beaucoup apprécié celui-ci,proposé pour le prix des lecteurs du Télégramme. le lecteur connait très rapidement l'identité du cadavre découvert.L'intérêt réside dans les tranches de souvenirs du passé et dans la vie présente des protagonistes.
Une réserve pour la fin que j'ai trouvée un peu rapide.
Maintenant,j'ai très envie de lire "L'île des chasseurs d'oiseaux" qui le précède.
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Dans ce second volet, on retrouve un enquêteur indécis à la croisée des chemins, tenté de construire son avenir sur les cendres du passé.
Fin a démissionné de la police et a décidé de revenir s'installer sur l'île de Lewis en restaurant la maison de son enfance.
Un corps momifié est découvert enterré dans les tourbières. Il s'agit d'un meurtre remontant à plus de cinquante ans.


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Volet No 2 de sa trilogie écossaise, L'homme de Lewis enchaîne avec une histoire meilleure que son opus précédent ; le temps de poser certaines bases

Comme à son habitude, Peter May assure à détailler les paysages idylliques ainsi que certaines scènes qu'il a dû y vivre. On sent bien qu'il a pris du temps de soigner le tableau, de lécher les contours ; un travail d'orfèvre qu'on aime ou pas, car cela peut ralentir le rythme déjà peu soutenu. Certains faits historiques viennent ponctuer le tout pour que l'on s'y immisce davantage.
Le fil d'Ariane m'a paru plus intéressant, peut-être parce que le Je de ce roman était le vieillard atteint de démence. Aussi, le chassé-croisé passé/présent est mieux négocié et la sénilité de Tormald pousse le lecteur à se poser certaines questions.
Sur cette lancée - et comme l'ont rapporté plusieurs critiques -, la troisième aventure de Fin promet de belles choses.
Lien : http://www.bmds.ch/index.php..
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