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3,41

sur 175 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Trois étoiles pour un meurtre est le cinquième tome de la série policière Assassins sans visages, créée par Peter May il y a quelques années et que l'éditeur le Rouergue ressort maintenant que l'auteur a acquis une certaine notoriété. Les premiers épisodes de cette série étaient assez décevants venant d'un May, bien plus inspiré dans sa trilogie de Lewis. Ce tome ne changera pas cette opinion.

Enzo McLeod, ancien légiste écossais installé dans le Lot (en gros, le double littéraire de May), s'attaque à la quatrième des sept enquêtes jamais résolues qu'il a dit être capable de résoudre. Il s'agit là de la mort d'un grand chef étoilé, Marc Fraysse, assassiné alors qu'il faisait son jogging à deux pas de son prestigieux restaurant à proximité de Thiers. Fraysse avait remarquablement réussi à développer l'auberge de famille, hors des grands axes, pour en faire un lieu couru de part la qualité de sa cuisine. Mais, depuis quelques temps, il craignait de perdre sa précieuse troisième étoile au guide Michelin. Nul ne sait ce qui a pu se passer le jour de sa mort…

Encore une fois McLeod va interroger les proches, remuer quelques secrets, susciter quelques vives réactions, et partager plus que de la complicité avec la gendarmette locale qui suit son enquête. le schéma est malheureusement prévisible avec ce don Juan écossais, jamais effrayé par les différences d'âge. L'auteur développe aussi beaucoup les liens familiaux qui unissent McLeod à ses filles, à la mère de son fils, et à sa parentèle restée en Écosse. Tout cela ressemble au processus habituels des séries télés : créer un format attendu par le public, bâtir un personnage, dont la vie et les relations sont amenées par morceau, d'épisode en épisode. May étant à l'origine scénariste et ces livres mettant en scène McLeod datant du début des années 2010 nul doute qu'il y avait là à l'origine un projet télévisuel.

Reste que ce petit roman policier reste distrayant, en grande partie grâce à la visite des cuisines et arrière-cuisines des grands restaurants (avec une pensée pour le personnel de la restauration, les patrons de restos et les élèves et stagiaires qui subissent violemment la crise Covid). Il y a dans ce livre quelques descriptions de repas qui mettent l'eau à la bouche...
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Le label de May n'est donc pas toujours fiable. de cet auteur, j'avais savouré la trilogie écossaise. A croire que loin de son pays, l'écrivain est moins inspiré… Pourtant, le pitch était alléchant.
La région de Thiers, d'abord… Or, ce ne fut pas un Thiers payant… L'intrigue aurait pu se dérouler en Toscane, en Savoie ou en Thuringe que ça n'eût rien changé. La description de cette région méconnue est réduite à la portion congrue. Comme certains de mes aïeux sont natifs du coin, je confesse une sévérité sans doute excessive. Fouchtra, faut pas énerver Bibi !
La gastronomie ensuite… Quelques descriptions de plats et de vins fins, qui trahissent l'amateur de mets raffinés, sont à saluer d'autant que leur auteur est originaire d'une région où le haggis est élevé au rang de fierté nationale. Peter May partait donc de très loin pour s'avérer gourmet. le portrait de ce chef mi-Bras mi-Loiseau est également intéressant : son parcours depuis son apprentissage jusqu'à la consécration, ses errances et la complexité de ses relations familiales sont un point fort du livre. Dommage que Peter May nous inflige de trop longues pages sur l'enquêteur, sorte de Pepe Carvalho du pauvre, dont très honnêtement, je n'ai pas eu grand chose à cirer. Ses interrogations sur sa libido hésitante et ses histoires familiales compliquées détournent le lecteur de ce qui aurait pu constituer un polar cinq étoiles. Et ce, hasard du calendrier, au moment de la parution du nouveau Guide Michelin, où comme d'habitude le système d'attribution des si convoitées récompenses constitue un marronnier pour la presse régionale et nationale.
Je reste donc un pneu frustré mais je vais me consoler en suivant le conseil du vieil Horace : « Nunc est bibendum ».
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5eme tome des aventures d'Enzo McLeod. Cette fois le cold case est le meurtre d'un chef étoilé survenu 7 ans plus tôt en plein massif central.
J'aime beaucoup les livres de Peter May mais cette série est quand même un cran en dessous de ses autres livres.
J'ai beaucoup aimé cette incursion dans l'univers culinaire et oenologique. Il faut avouer que les descriptions de plats et de vins donnent très envie d'y goûter.
L'enquête en elle-même m'a paru passer à l'arrière plan, il y a assez peu d'indices au départ mais beaucoup de pistes apparaissent alors qu'elles n'ont pas été explorées au moment du meurtre. Il paraît assez invraisemblable qu'aucune des rumeurs n'aient éclaté au moment du meurtre. Dans ce cas, l'expertise d'Enzo n'est pas d'un grand secours en l'absence de preuves matérielles.
J'ai beaucoup moins apprécié la personnalité d'Enzo qui lasse au fil des épisodes. Sa manie de séduire toutes les jeunes femmes qui gravitent autour de lui, son indécision chronique en ce qui concerne ses enfants et sa relation avec Charlotte, et ce qu'on apprend de sa famille lorsqu'il était enfant; tout cela contribue a en faire un personnage peu sympathique. Toutefois, une possibilité d'amélioration semble être esquissée sur la fin de ce tome.
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Sept années après sa mort, le meurtre du chef Marc Fraysse n'est toujours pas élucidé. Sa veuve fait appel à l'enquêteur Enzo MacLeod pour lever le mystère.
Au coeur du massif des volcans d'Auvergne, alors que l'hiver pointe son nez, l'Ecossais tente de démêler les fils d'une histoire riche de jalousies professionnelles, de trahisons amoureuses et de blessures fraternelles qui ne sont pas sans faire écho avec sa propre vie.
Mené de main de maître par l'auteur, agrémenté d'un humour piquant, on se laisse gentiment entraîner dans les tours et les contours d'une aventure qui mêlent la gastronomie, les relations familiales toxiques et la soif de réussite.
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4ème tome de la série Assassins sans visage, ce polar de Peter May se déroule en France, dans le magnifique décor du Massif Central. Là, un prestigieux chef triplement étoilé a été assassiné. Enzo MacLeod, le célèbre détective à la mèche blanche, mène l'enquête, secondé par sa fille Sophie embauchée sous couverture dans le restaurant et par une gendarme aussi sympathique que sexy.

Le décor, la cuisine et les plats du restaurant font irrésistiblement penser au restaurant de Michel et Sébastien Bras dans l'Aubrac (Michel Bras est d'ailleurs cité dans les remerciements par l'auteur, on devine que Peter May a sans doute eu l'immense plaisir de goûter à son gargouillou de jeunes légumes ou à sa tarte fine aux cèpes). On salive beaucoup à lire certaines pages de ce roman et les vins évoqués font aussi tourner la tête...

Mais on est loin de l'ambiance oppressante, chargée d'histoire et d'émotions fortes, balayée par les tempêtes et les embruns de sa trilogie écossaise, encore trop prégnante dans ma tête. Pour cette raison, ce sympathique policier ne se verra attribuer que les trois étoiles de son titre.

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Il y a, pour moi, deux types de "Peter May", les master-pieces avec la trilogie Ecossaise au top et les charmants petits polars dont fait parti les enquêtes d'Enzo MacLeod. Ils me donnent l'impression que Peter May s'amuse avec cette série, rien d'aussi sérieux que les autres. Et j'ai choisi Trois étoiles et un meurtre précisément pour ça, une lecture facile et pas trop glauque. contrat rempli! Cependant, malgré le milieu qui m'intéresse particulièrement, étant passionnée par la cuisine et fascinée par le milieu gastronomique, et le lieu de l'intrigue, le Massif Central et plus précisément les Forez et les Bois Noirs, j'ai trouvé que c'était un petit opus. L'intrigue est plutôt intéressante, mais les rebondissements un peu capilotractés, l'univers du 3 étoiles pas assez exploité à mon goût et je ne suis pas du tout sensible au "charme" d'Enzo MacLeod (non mais fallait encore qu'il "séduise" une bien plus jeune???).
Pour les petits détails amusants, on sent que Peter May s'est bien renseigné, sur la région notamment, mais quelques coquilles se sont glissées, qui m'ont fait sourire... ah ça se saurait si le Paris-Clermont se faisait en TGV! pour avoir pratiqué longtemps l'intercité tortillard toujours en retard!
en quelques mots, une intrigue pas désagréable mais qui s'oubliera vite!
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C'est le premier tome que je lis de cet auteur et c'est le 5ème de la série. J'ai bien aimé, on parle cuisine et il y a de la neige, l'intrigue policière se suit tranquillement ...
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Où j'ai retrouvé Enzo McLeod, déjà croisé dans Terreur dans les vignes  et dans La trace du sang.

Là il étudie une affaire classée sans suite, le meurtre de Marc Fraysse, chef triplement étoilé.

Avec l'aide d'une jeune (et charmante) gendarme de Thiers, notre enquêteur écossais reprendra l'enquête à la base, interrogeant famille et témoins et ... malgré ses problèmes familiaux, remontera la piste et élucidera le mystère.

Avec des personnages bien campés, une enquête rondement menée, un cadre champêtre hivernal bien restitué, j'ai bien apprécié ce roman qui m'a apporté une touche de légèreté dans mes lectures de ce mois. 
 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Un petit cru, probablement un des premiers romans de Peter May. Pour les coulisses de la grande cuisine. L'énigme est solide, mais est télescopée par l'histoire familiale du détective Don Juan à ses heures et même après ses heures. Bon, je ne regrette pas le détour comme dirait le guide Michelin, mais pas plus d'une petite étoile.
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Les romans de Peter May sont vraiment à part. L'auteur s'attache énormément à l'ambiance et on plonge à chaque fois dans un univers.
Trois étoiles et un meurtre fait partie d'une série.
Celle-ci a un défaut : son personnage principal, auquel je n'ai pas accroché. J'ai du mal à dire pourquoi. En revanche, l'ambiance d'un 3 étoiles est remarquablement rendue et on est loin des fantasmes décrits par certains romanciers.
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