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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'homme de la montagne se déroule l'été 1979, en Californie. Rachel a 13 ans et sa soeur Patty 11 : inséparables elles s'apprêtent à passer deux mois de vacances à vagabonder dans la montagne proche, leur terrain de jeu, peu surveillées par une mère dépressive et un père aimant mais absent. Mais cet été-là une suite de meurtres affole la région : un tueur en série assassine des jeunes filles en emportant leurs lacets de chaussures… le père de Rachel et Patty, le détective Toricelli, mène l'enquête.

L'intrigue est très bien ficelée et surtout l'histoire est portée par une écriture douce, sobre et nostalgique, c'est aussi un magnifique regard porté sur cet âge très particulier de l'adolescence : « Elle a presque treize ans. Elle ressent tout – peur, douleur, joie – cinq fois plus violemment que nous. Dans un an ou deux, son monde n'offrira plus toutes ces possibilités aussi sombres qu'excitantes. C'est une bonne nouvelle. Et c'est dommage. Elle aura passé l'âge. »
Lien : https://dautresviesquelamien..
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Ce livre était une sorte de test pour moi. Il s'agit d'un style (thriller/policier) que je n'avais encore jamais essayé parce que cela ne m'avait jamais attirée. Mais j'ai décidé de sortir de ma zone de confort pour essayer de nouvelles choses. Et dès le début, j'ai su que cet univers serait réellement nouveau pour moi. Je dois avouer que c'était excitant de me lancer dans cette nouvelle aventure et par chance, j'ai adoré !

L'histoire est racontée à la première personne, par le biais de Rachel, c'est un détail auquel je ne m'attendais pas mais que j'ai apprécié. Je suis toujours friande de ce type de narration qui, selon moi, permet de transmettre un maximum d'émotions. Par ailleurs, le style d'écriture était bon et agréable. Ainsi, même s'il y a eu quelques longueurs par moment (comme je m'y attendais après l'avoir lu dans un commentaire) ce n'était pas ennuyeux et à aucun moment je n'ai ressenti l'envie de fermer le livre et de passer à autre chose.

Les personnages sont nombreux, variés et intéressants, parfois même fascinants.
Rachel, la narratrice, est une adolescente banale à laquelle n'importe qui peut s'identifier et j'ai revu celle que j'étais, en elle, à plusieurs reprises. Elle a un don inexplicable qui apporte un certain charme à l'histoire. Mais ce que j'aime par dessus tout à son sujet, c'est son lien avec sa soeur, Patty, qui est un personnage vraiment attractif, complexe dans sa simplicité. Plus encore, j'aime l'amour et l'admiration — presque trop intense — de ces deux soeurs pour leur père. Tout au long de l'histoire, on sent le besoin de ces deux fillettes d'être le centre de son monde, d'être irremplaçables pour lui. Et ce qui est intéressant, c'est de voir leurs sentiments évoluer au fil de la lecture.
Toujours du côté des personnages, l'Etrangleur du crépuscule m'a laissée de marbre. C'est une petite déception car j'aime la complexité humaine et j'aurais apprécié d'entrer un peu plus dans l'esprit de cet antagoniste qui avait pourtant tout pour être extrêmement fascinant.

Au niveau de l'histoire en elle-même, l'introduction était très bien écrite. L'auteure présente les personnages et plante le décors avec beaucoup de légèreté et pourtant, énormément d'émotions. J'ai été sensible aux paysages décrits et j'ai ressenti un vide en moi, j'ai visualisé une scène parfaite pour des crimes, une montagne isolée, une ambiance particulière, un air chargé… Joyce Maynard a vraiment su me faire entrer dans l'univers qu'elle a décrit. J'ai vécu l'histoire comme si j'y étais. Je me souviens d'une réplique du père disant à ses deux filles « Ne vous approchez pas de la montagne » qui m'a fait frissonner. Je me suis imaginée son ton, ses sentiments, son inquiétude pour ses filles…
Il y a un moment où quelqu'un parle d'une victime qui, avant de partir en montagne, avait dit « On ne peut pas arrêter de vivre ». A cette phrase, Rachel répond par le biais de sa narration « Sauf qu'elle avait arrêté ». Cette partie ainsi que l'émission spéciale annonçant le premier meurtre m'a douloureusement replongée dans les événements récents de Paris…

Le livre dans sa globalité est vraiment prenant et a pris encore plus de sens pour moi quand j'ai su qu'il était inspiré d'une histoire vraie. La seule chose qui m'a dérangée dans cette lecture, c'est cette impression que l'aspect ‘crime' est relégué au second plan, comme si ce n'était qu'un petit détail venant apporter du piquant à l'histoire principale. J'exagère un peu, le roman tourne tout de même autour de l'Etrangleur du crépuscule mais trop souvent, j'ai trouvé qu'on s'éloignait du sujet et qu'on parlait un peu trop de Rachel et Patty et pas assez de l'affaire. Ce sont des personnages que j'ai beaucoup appréciés donc ce n'était pas un réel problème mais cela m'a tout de même marquée.

Outre ce détail insignifiant et ma déception quant à l'Etrangleur du crépuscule, j'ai vraiment adoré ‘L'homme de la montagne' et je vais me laisser tenter par d'autres romans policiers à l'avenir, sans aucun doute. C'était une belle introduction à cet univers qui m'était jusqu'ici inconnu. C'était très plaisant et je ne regrette pas d'être sortie de ma zone de confort.
Lien : http://plumebleuee.com/2015/..
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j'ai adoré
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Une pré-adolescente, sa soeur un peu plus jeune, vivent plus ou moins en vase clos, un peu livrées à elles-mêmes, entre une mère neurasthénique depuis l'abandon du père, et un père flamboyant, présent mais de loin, amoureux (et non pas amateur, la nuance est importante) des femmes, et surtout et avant tout de ses filles. Alors, elle arpentent la montagne à l'arrière de leur quartier résidentiel, avant et après que ne sévisse un tueur en série qui tue les jeunes randonneuses, mois après mois, sans que la police ne puisse rien faire. Leur terrain de jeu est son terrain de chasse, et la plus grande, dotée d'une imagination débordante, se met en tête, malgré bien évidemment l'interdiction paternelle, de l'aider (!) : car c'est à son père que l'on confie l'enquête, et elle le voit décliner, petit à petit, très affecté de voir les meurtres continuer de se perpétrer, jour après jour.
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Six pages somptueuses sur les filles de 13 ans , l'héroïne , un grand moment de vérité ....
Une découverte aussi
le roman est un peu long à se lancer ...
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Je ne connaissais pas du tout Joyce Maynard et si la 4° de couverture me tentait bien, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Dès le début, j'ai été agréablement surprise par la qualité du style comme par celle de l'histoire. Je m'attendais à un polar classique mais même s'il y a bien meurtres et enquête, il m'a semblé que c'était plus l'histoire de famille qui était au coeur du récit.
Les relations entre les personnages sont particulièrement bien construites et très convaincantes. Les petites filles, pleines de vie et très inventives, sont attachantes, ajoutant au charme de l'ensemble. Un roman bien maîtrisé dont l'univers m'a beaucoup plu. Une belle découverte.
Lien : http://madimado.com/2014/08/..
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Rachel et Patty sont deux adolescentes peu ordinaires. Elles sont soeurs et sont inséparables. L'ainée, Rachel, est notre narratrice et veut devenir écrivain, elle possède le don de voir des choses qui ne sont pas encore arrivées (du moins c'est ce dont elle et Patty sont persuadées). Patty, quant à elle, est timide et réservée, elle adore le basket et les chiens, totalement dévouée à sa grande soeur, elle suit sans broncher toutes ses idées aussi absurde et dangereuses soient elles. Nos deux jeunes héroïnes ont pour habitude d'inventer des jeux et des histoires dans la montagne de Marin Country, en Californie du Nord, jusqu'au jour où un tueur en série dit "l'Étrangleur du crépuscule", en fit sont terrain de chasse. L'inspecteur en charge de l'affaire n'est autre que leur père, Anthony Toricelli, héros magnifié par ses deux filles et seul détenteur de la recette de la sauce tomate marinara.
Dans ce roman, Joyce Maynard, l'auteur de "Et devant moi, le monde" où elle mit en scène son histoire d'amour avec le célèbre J. D. Salinger, oscille entre fiction et réalité. Inspirée de fait réels, cette oeuvre nous invite à connaitre les secrets et les pensées des jeunes américaines à un âge où leur sensibilité est exacerbée ainsi qu'au coeur d'une enquête longtemps restée mystérieuse. Une épopée familiale bien menée à la prose légère et addictive, c'est une vraie réussite.
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Une bonne histoire à mon sens, qui est je trouve assez lente à se mettre en place, il ne se passe pas grand chose dans la première partie du roman, on découvre les interrogations d'une petite fille de treize ans et son amour inconditionnel pour sa petite soeur et son père, avec en fil rouge l'enquête menée par le père ; puis vers la fin tout s'enchaine et se précipite très rapidement.
Je trouve assez original de voir le déroulement de l'enquête du point de vue de la petite fille. Sinon le style de l'auteur est bon et l'histoire est intéressante. Je regrette juste un peu que l'action ne soit pas davantage disséminée dans le roman.
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Une histoire simple, un amour inconditionnel entre deux soeurs, une famille déchirée.
Un sérial killer croise leur chemin.
Impossible d'en dire plus, sans révéler l'essentiel.
Une lecture limpide, qui va droit à l'essentiel.
J'ai beaucoup aimé.
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L'homme de la montagne est un roman attachant centré sur les souvenirs de sa narratrice à l'époque de sa préadolescence. La connivence avec sa petite soeur et l'admiration vouée au père (l'inspecteur chargé de retrouvé le meurtrier) donne un côté plaisant à la lecture. Mais cela ne dure pas. Ses nouveaux amis l'éloignent de sa soeur, puis l'isolent. L'enquête piétine alors que les assassinats s'enchaînent : le père tombe en disgrâce, d'abord auprès de l'opinion publique, puis aux yeux de sa fille, à qui il finit même par faire pitié.
Ce roman se lit facilement. le style est même un peu trop simple pour être marquant. On frôle la lassitude. Mais on veut le terminer. Non pas savoir si le tueur va être arrêté, mais si leur histoire familiale peut encore s'arranger. Une petite déception quant à mes attentes de lecture, mais un roman correct qui pourra satisfaire les curieux de la psychologie des préadolescentes, et de la perte de l'innocence.

Olivier (Croissy-sur-Seine)
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