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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Brillante idée que de mêler roman d'apprentissage et intrigue policière, traque d'un serial killer durant l'été 1979 et évocation de l'adolescence féminine à travers deux personnages de soeurs âgées de 10 et 13 ans, filles de l'inspecteur qui a en charge l'enquête.
Cela peut sembler bizarre mais c'est extrêmement réussi.
Comme si la violence qui frappe cette région de Californie du Nord reflétait la violence de l'ébullition qui secoue les corps, les têtes et les coeurs lors de l'adolescence.
L'auteur ose même des pages très audacieuses sur l'obsession des premières règles pour les jeunes filles : « Par une étrange coïncidence, quand la série de meurtres avait débuté, les filles ne parlaient que de leurs premières règles et, d'une certaine façon, ces deux drames – les assassinats et la particularité dont je souffrais ( l'absence de règles, la seule parmi ses copines ) – étaient liés dans mon esprit. Comme si la fertilité était porteuse de danger ».

Rarement un livre aura été aussi juste, subtil et sensible pour décrire l'adolescence féminine, un des meilleurs après le merveilleux Frankie Addams de Carson McCullers. Joyce Maynard possède un réel art de sonder les êtres en mutation et c'est cela qui touche en plein coeur, j'avais l'impression en lisant de retrouver les sensations, les émotions, les contradictions de mes 13 ans à travers les questionnements de Patty :

«  Si être populaire signifiait attendre sans bouger que sèche son vernis à ongles, ou écouter Teddy Bascom décrire le moindre de ses mouvements au karaté, si être impopulaire permettait de choisir entre ses balancer à une liane pendant à une branche d'arbousier, dévaler la montagne en roulés-boulés, ou traînasser avec sa soeur dans la cabine rouillée d'un camion avec un sac de crackers et un cahier où écrire des histoires pour les lire en suite à haute voix, faisant rire sa soeur si fort qu'on m'entendait probablement du bas de la montagne, alors qu'y avait-il de si génial à être populaire ? Ou de si affreux à ne pas l'être ? »

Le désir de normalité, la crainte de ne jamais devenir une femme, la terreur de le devenir, les prémices de la sexualité avec les premières relations qui détermineront les suivantes, tout est dit avec grande justesse.
Tout comme l'évolution des relations parents – enfants lors de cette période de chamboulement. On voit le regard porté sur le père passer d'une admiration sans borne pour ce père enquêteur que l'on confond avec Dean Martin à une descente de piédestal lorsqu'il échoue à coincer le serial killer. Il faut bien grandir.

Du coup, je ne voulais pas quitter cette sphère douce-amère de l'adolescence, son flou, son indétermination, je ne voulais pas remettre les pieds sur terre et les cinquante dernières pages m'y ont contrainte. L'auteur s'est sentie comme obligée de nous offrir une double résolution sur le devenir de Rachel ( on l'a retrouve quadragénaire ) et sur l'enquête. Lourdaud du coup après l'évanescence maitrisée des pages précédentes. Cela n'enlève rien à la profondeur et la beauté de tout le reste du roman.
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Caroline du Nord, dans la banlieue de San Francisco, des montagnes à perte de vue. Un terrain de jeu idéal pour Rachel et Patty, 13 et 11 ans en cet été 79. Deux soeurs inséparables. Elles n'ont d'autre passe-temps au cours de cet été-là que d'aller regarder la télé par la fenêtre des voisins, d'aller se promener dans les sommets ou de s'inventer des tas d'histoires. Leur papa, Anthony, ayant déjà quitté la maison familiale, passe de temps en temps les voir. Mais, son boulot d'inspecteur de police l'accapare souvent tandis que leur maman se laisse doucement sombrer dans la mélancolie. Ainsi s'écoulait paisiblement la vie des deux fillettes bientôt marquée par un événement tragique. En effet, au cours du mois de juin, le corps d'une jeune fille a été retrouvé non loin de chez elles, sur le versant de la montagne. Evidemment, il leur est désormais interdit d'aller s'y promener tant que l'assassin, surnommé le Tueur du crépuscule, n'aura pas été retrouvé. Un événement d'autant plus marquant que c'était leur père qui était chargé de l'enquête...

L'homme de la montagne est le titre du roman que Rachel a finalement réussi à écrire, des décennies plus tard après les événements tragiques qui ont eu lieu en ces hauts sommets, dans le Marin County. Malgré les nombreux policiers mis sur l'affaire, d'autres meurtres suivront. La population est en émoi devant cette hécatombe et Anthony Torricelli, chargé de l'enquête, fera tout son possible pour résoudre cette sombre affaire. Joyce Maynard donne la parole à Rachel, l'aînée. Elle raconte non seulement les meurtres perpétués mais aussi sa vie d'adolescente, notamment son corps qui change, ses sentiments qui se trouvent exacerbés et ses copines superficielles mais aussi son papa vénéré et adoré dont elle déplore l'absence, sa maman dépressive qui laisse ses filles vivre comme bon leur semble et bien sûr sa soeur, Patty. Dans ce roman d'apprentissage, les meurtres ne sont presque plus qu'un prétexte et relégués au second plan tant l'auteur s'attarde sur ces deux soeurs et leur vie au quotidien. Avec un léger goût d'enfance, empreint de tendresse et de douceur malgré le Tueur du crépuscule, ce roman porté par une écriture riche se veut avant tout sincère et efficace.
Joyce Maynard s'est inspirée d'une histoire vraie. Elle a décidé d'écrire ce roman après sa rencontre avec deux soeurs qui avaient malheureusement croisé la route du Tueur des pistes.


L'homme de la montagne vous tient entre ses griffes...
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Voilà ce que j'appelle une bonne lecture-détente : légère, mais une histoire bien ficelée, que l'on a hâte de poursuivre, avec des personnages que j'ai trouvés très attachants.
La description de l'enfance des deux soeurs, Rachel et Patty, m'a fait penser au livre le château de verre de Jeannette Walls ; livre que j'avais énormément aimé, du coup j'ai accroché dès les premières pages. J'y ai trouvé un grand nombre de points communs : des fillettes livrées à elles-mêmes entre des parents peu conventionnels, le manque d'argent récurrent, mais finalement, une enfance heureuse et riche d'aventures et de jeux partagés.
L'histoire policière (la traque d'un serial-serial-killer qui sévit dans la montagne) n'est finalement qu'un prétexte : le sujet central est l'adolescence des deux soeurs. Adolescence que j'ai trouvée formidablement bien rendue. L'envie et en même temps la peur de grandir, les interrogations sur le corps qui change, les premières attirances envers les garçons, les doutes et les multiples questions qui surgissent, la découverte du monde des adultes : les personnages de Rachel et Patty sont très justes.
Malgré quelques invraisemblances dans l'histoire, l'analyse des liens familiaux, en particulier de l'amour entre les deux soeurs, est suffisamment intéressante pour faire de ce roman d'apprentissage une bien agréable lecture.
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" L'homme de la Montagne "raconte l'histoire de deux filles : Rachel, treize ans, Patty, onze ans. Elles se préparent à passer leurs vacances à vagabonder dans la montagne, en Californie du Nord, à l'été 1979 . Un peu délaissées par leur mére, neurasthénique depuis son divorce, mais assurées de la complicité aimante et attentive de leur pére: le flamboyant inspecteur de police Toricelli....Elles rêvent à l'inattendu qui se produirait et pimenterait leur jeune existence.....Une succession de meurtres dont les victimes, sont des jeunes filles ,chevilles attachées par des lacets, les yeux scotchés par du ruban adhésif survient alors qui jette l'effroi : horrible, cauchemardesque....: des drames aux rebondissements ahurissants qui vaudront au séduisant inspecteur et à ces gamines à l'imagination débordante un échec et une humiliation.....
Mais ce sont ces filles les véritables héroïnes de cet ouvrage : l'enquête inspirée de faits réels que raconte Joyce Maynard fait la part belle aux multiples émotions, aux aventures folles et parfois dangereuses, que Rachel et Patty vivent : observation obsessionnelle et gênée des changements du corps, créativité de l'imagination, tour à tour visions, morbides ou mièvres, ambivalence des sentiments, relations trés fortes entre les deux sœurs , roman d'amour, amour qui les lie à ce pére adoré, admiré puis rongé et ravagé par son incapacité à arrêter le tueur : "L'étrangleur du crépuscule" qui affectera l'histoire de cette famille.....Cet été bouleversera leur existence et poussera Rachel, devenue êcrivain à se retourner sur lui, trente ans après..Joyce Maynard restitue à merveille entre polar et formidable roman d'apprentissage les tourments, les espoirs , les aventures folles de l'adolescence : sensibilité à fleur de peau entre policier et introspection.. C'est un livre attachant qu'on ne lâche pas facilement , émouvant,au suspense parfaitement maîtrisé, d'une grande finesse psychologique liée à la période à la fois infernale et magique du passage de l'enfance à l'adolescence ....La folie furieuse qui s'empare des esprits et des corps, le vagabondage joyeux, enchanteur et angoissant suspendu à de multiples moments magnétiques, la peur et le sang- froid qui surgissent à contre temps dans ces jeunes esprits....Aprés "Les filles de l'ouragan" l'auteure rend hommage à la nature sauvage et saisit finement les relations complexes qui relient les êtres en mutation......
Un roman puissant, prenant, riche en rebondissements jusqu'à la dernière page....
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Eté 79: A la Une du San Francisco Chronicle: "Il a encore frappé".

Dans les montagnes qui surplombent le Golden Gate Bridge, un étrangleur, insaisissable serial killer du crépuscule, terrorise la population par des meurtres à répétition. En une année, ce sont 15 jeunes femmes retrouvées mortes et violées dans les chemins de randonnée.
Au fil des jours d'enquête stérile, les deux filles de l'inspecteur Torricelli le voient s'y casser les dents...

Plus qu'un policier, c'est un roman d'apprentissage et de perte d'innocence que nous offre Joyce Maynard.
Elle prend la voix de l'ainée pour nous faire vivre le quotidien de fillettes inséparables et fantasques, devenant adolescentes, dans un milieu familial aimant mais peu conventionnel, qui les laisse grandir libres et sans interdits.
Jeux et facéties, transformation des corps, intégration difficile dans la vie scolaire, premiers émois sentimentaux et sexuels vont accompagner l'inquiétude et les suspicions que le fait-divers provoque dans leur communauté. Les soeurs n'y échappent pas, voyant leur père tant chéri se désintégrer sous l'échec de l'enquête.

Avec une sensibilité à fleur de peau, la frontière tenue entre réalité et délires et un gout pour le tragique seront le terreau d'erreurs de jugement et de mise en danger.
Une période d'enfance qui déterminera à jamais leur vie d'adultes.

Avec une intrigue entre policier et psychologie, c'est une vision factuelle du travail d'enquêteur contraint aux résultats, un constat effrayant de l'erreur judiciaire et une compréhension de la psychose collective.

Un livre attachant, difficile à lâcher, construit sur une bien belle relation père-fille (formidable Tony), aux personnages fouillés, au suspens maitrisé (bien que quelques longueurs le ralentissent à mi-parcours), et au twist final improbable mais qu'on pardonne volontiers car on reste accroché, jusqu'à la dernière ligne.

Voici ce qui confirme mon plaisir de lectrice, à chaque traduction de Joyce Maynard.
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Deux adolescentes, libres et fantasques, explorent au cours d'un été les contradictions et les dangers du monde des adultes. Trente ans plus tard, l'aînée raconte dans un livre ce moment charnière de leur vie.

En 1979, dans les montagnes de San Francisco, l'heure n'est pas à la psychose des mauvaises rencontres jusqu'à ce que l'endroit soit le théâtre d'une série de meurtres de jeunes filles. Pourtant, Rachel, treize ans, et sa soeur Patty, onze ans n'en tiennent compte et finissent par y rencontrer le tueur. Entre rêve et réalité, le dénouement sera à la hauteur de l'imagination des deux soeurs.

Joyce Maynard fait preuve d'une grande finesse psychologique dans ce roman des tourments de l'adolescence, du couple dysfonctionnel et de l'amour filial et fraternel indéfectible. Et même si l'histoire, inspirée d'un fait divers, accuse quelques longueurs et invraisemblances, on reste impressionné par la justesse et la profondeur de son analyse de la psyché humaine.


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Eté 1979. Rachel et Patty, deux jeunes soeurs de treize et onze ans vivent leur vie de façon assez indépendante. Les parents sont séparés, Rachel et Patty vivent avec leur mère mais celle-ci reste assez discrète dans leur surveillance ou leur éducation. Elle leur demande néanmoins de ne plus aller sur la montagne : des femmes se font assassiner par un tueur en série…
L'homme de la montagne, c'est surtout une histoire de soeurs, une relation très particulière entre elles : pas besoin de beaucoup de paroles pour qu'elles se comprennent. L'arrivée de l'adolescence et la présence d'un homme dangereux dans les parages vont changer pas mal de choses entre Rachel et Patty. le père de Rachel et Patty est l'inspecteur en charge de l'enquête de ces terribles meurtres et il influe pas mal sur la popularité de Rachel à l'école. La pression monte doucement avec ce danger si près et l'envie de Rachel de vouloir trouver le coupable.
Première fois que je lis Joyce Maynard, j'ai aimé la peinture de cette adolescence, cette complicité entre les deux soeurs. L'enquête policière permet de donner du relief à son adolescence singulière, aux relations de cette famille éclatée. Belle écriture plein de tendresse, je ne tarderai pas à relire Joyce Maynard.
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La relation mère-fils évoquée dans Long week-end laisse ici place aux relations entre soeurs ; pour un résultat tout aussi réussi. Joyce Maynard reste sur la thématique du roman d'apprentissage cher à son coeur en nous narrant la confrontation de deux soeurs avec un monde adulte violent qui mettra fin au temps de l'innocence.

Rachel et Patty, 13 et 11 ans, vivent dans une banlieue tranquille, zone périurbaine de San Francisco. Nous sommes dans les années 70 ; le tube My Sharona caracole en tête des charts. Ce duo fusionnel, enfermé dans une bulle hermétique faite de jeux et de bêtises souvent initiés par l'imagination fertile de l'aînée, Rachel, vit protégé de la réalité qui les entoure, épargné des souillures du monde par leur père, inspecteur de la Crim' pour qui ses filles sont son plus beau trésor. Charmeur et charismatique, Antony Toriccelli est vénéré par ses filles, d'autant plus adulé qu'il diffère tant de leur mère, femme dépressive, simili figure parentale qui laisse ses enfants livrées à leur propre sort. C'est dans cet univers aseptisé que Rachel et Patty vont être confrontées à l'horreur : au coeur des montagnes environnantes, des jeunes femmes sont violées puis sauvagement assassinées selon un mode opératoire identique. La panique s'empare de toute la ville qui réclame justice et protection. Inspecteur principal, Anthony Toriccelli est chargé de l'affaire mais en dépit de son acharnement, l'enquête piétine, le tueur continue sa macabre besogne, jetant dans l'effroi toute la population locale, impactant le quotidien de Rachel et Patty qui voient leur père sombrer peu à peu. Trop attachées à leur père, ses filles feront malgré elles l'apprentissage de la violence.

Fin de l'innocence, rapports fraternels mais aussi rapports au père, Joyce Maynard montre encore l'étendue de son talent dans ce roman profondément attachant et juste. Sous couvert d'une enquête policière (par ailleurs véritable fait divers), c'est avant tout une belle histoire d'amour et d'amitié entre soeurs qui nous est contée, une fable sensible sur le poids des regrets et la nostalgie du temps béni de l'enfance, un focus émouvant sur les premiers émois adolescents, cette période ô combien difficile et pourtant si déterminante. C'est simple j'ai dévoré ce livre en à peine 2 jours, roman qui m'a émue en tout point. Lumineuse et fluide, non décidemment j'aime l'écriture de Joyce Maynard et sa façon d'aborder tout en pudeur les thèmes de l'adolescence. Un roman à mettre entre toutes les mains.
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Rachel et Patty, ont 13 et 11 ans à l'époque des faits.
Entre un père accaparé par son travail de policier et ses conquêtes féminines et une mère dépressive, Rachel et Patty jouissent d'une liberté presque totale. La montagne est leur terrain de jeux favori. Elle attire les deux soeurs, aimantées par cet espace de liberté et de transgression. Quand en plus des meurtres y sont commis, elle devient presque un personnage à part entière. L'enquête, dirigée par le père des deux adolescentes, patine. le serial killer joue avec les nerfs de la population. La police est à cran. L'inspecteur Torricelli est tenu en échec. Rachel a une imagination débordante. Elle se met en tête de traquer le tueur pour aider son père.
Joyce Maynard s'est inspirée d'un fait réel survenu à la fin des années 1970 dans la banlieue de San Francisco.
Sous des apparences de polar, « l'homme de la montagne » est avant tout un formidable roman d'apprentissage avec deux ados inquiètes et curieuses.
Les meurtres et l'enquête policière sont le fil conducteur de l'intrigue mais ce sont les relations humaines et notamment familiales qui sont le point d'orgue du livre.
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Un père inspecteur, deux soeurs fusionnelles, une mère dépressive et un tueur en série dans la montagne toute proche de la maison. Là où les deux filles, profitant d'une totale liberté trainent et s'inventent des histoires.
Ce tueur a tué 15 femmes, souvent jeunes. La police piétine. le lecteur aussi, qui échafaude bien quelques scénarios mais sans grand succès.
L'écriture de Joyce Maynard est assez addictive, bien que son histoire ne semble pas avancer très vite. On suit cette vie de famille, avec ses hauts et ses bas. La pugnacité et la tendresse des 2 soeurs est touchante. Joli portrait d'un père, d'une famille qui essaie de se reconstruire. Pendant ce temps le tueur tue, et personne ne peut l'arrêter.
La fin du livre est une mise en abime de l'histoire. C'est un peu déroutant. Et puis il faudra vraiment attendre les dernières pages pour en savoir un peu plus.
Très beau roman sur l'adolescence, la fratrie, les faiblesses humaines avec en toile de fond, un tueur insaisissable. Mais ce n'est pas le fond du roman, c'est un prétexte à analyser les sentiments, les travers et la folie de cette Amérique.
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