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sur 523 notes
Premier tome d'une trilogie, "Entre Dieu et moi, c'est fini" raconte la vie de Linnea, une adolescente comme les autres. Elle aime sa mère, ignore son beau-père, voit rarement son père et ne peut se passer de son petit frère. Mais, par-dessus tout, elle idolâtre Pia, sa meilleure amie, son âme soeur. Pia, un peu particulière. Pia, que personne ne peut ignorer.

Avec Pia, elle partage tout : ses doutes, ses idées, ses coups de cafard, ses interrogations. Elle se pose beaucoup de questions sur la vie, sur l'amour, sur Dieu,...

Le lecteur sait dès le début du livre que Pia est morte, mais il ne sait pas comment.

Linnea se raconte et raconte Pia, leur vie à deux, leur complicité, les années qui ont passé très vite jusqu'à la disparition de celle qu'elle ne parviendra jamais vraiment à oublier...

Un roman jeunesse qui ne m'a pas touché plus que ça, alors que j'avais adoré "Le mec de la tombe d'à-côté". Un roman, qui, je le pense plaira aux adolescentes.
Lien : http://phildes.canalblog.com..
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Un livre simple, fluide mais troublant. Tout le monde ne naît pas sous une bonne étoile et ces déboires racontés ne cessent de nous le rappeler. Ces textes sont subtilement forts en puissance. Ça manière de passer entre les scènes et de nous parler directement en brisant le mur de la fiction est vraiment plaisant. Une histoire tristement réaliste.
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Trop grande, trop mûre, trop cynique, Linnea n'entre pas dans le moule et, à quinze ans, être différente, c'est souvent être seule. Alors quand elle rencontre Pia, c'est la révélation. Une âme soeur, une confidente, une amie pour la vie. Non, pas tout à fait. Parce qu'après cent vingt jours de rires, de larmes, d'échanges, de complicité, de menus plaisirs et de grandes joies, Pia s'est jetée sous un train. Un suicide sans explications qui laisse Linnea sur le carreau, anéantie, seule à nouveau face à ce deuil impossible. Alors l'adolescente décide de raconter ses souvenirs à …un mur. le mur au fond du dressing de sa grand-mère. Un mur qui se tait, qui ne juge pas, ne répond pas, reçoit ses confidences sans objecter, sans questionner. Un mur devant lequel, elle vide son sac pour tourner la page et aller de l'avant.

Un petit roman sur l'amitié et la mort qui ne paie pas de mine a priori mais qui sait attendrir, remuer, émouvoir et amuser. Malgré le drame, le ton n'est pas larmoyant. Linnea a perdu son amie mais elle a conservé son sens de l'humour et ce regard distancié sur ce et ceux qui l'entourent. On s'attache à ce duo d'amies qui se démarquent de leurs camarades. On partage leurs petits secrets, leurs parties de rigolade, leurs questionnements sur la vie, la mort, l'amour et l'existence de Dieu.
Beaucoup de fraîcheur, des dialogues souvent très drôles, un appétit de vivre et, tout au fond, l'immense douleur de la perte, la culpabilité de n'avoir rien vu venir et de continuer la route, seule. Un cocktail détonant pour un roman tendre, savoureux et qui fait réfléchir. A découvrir.
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Qu'il est compliqué d'avoir 16 ans…
Linnéa le sait, le vit. Elle est un peu trop grande, trop timide, trop sensible, un peu trop seule aussi. Jusqu'à sa rencontre avec Pia ; celle avec qui elle peut tout partager, tout dire. La seule qui peut vraiment la comprendre.
Mais Pia est morte, cent vingt jours après leur rencontre. Linnéa est dévastée, perdue et se ferme, s'enferme dans le dressing de sa grand-mère au papier peint réconfortant. Cette dernière lui avait dit une fois : « pour pouvoir oublier quelque chose, il faut d'abord bien s'en souvenir ». Depuis sa cachette, la jeune fille décide de raconter au mur aux motifs apaisants Pia et leur amitié, ce qui les a rapprochées pour construire cette relation forte et malheureusement écourtée…

Un roman court qui replonge son lecteur au coeur de l'adolescence, avec son cortège de questionnements, de complexes et d'émotions fortes.
Qui aborde l'amitié ; la mort aussi.
Sans pathos, le récit est à la fois profond et léger, avec une pointe d'humour.
Une page de vie...

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« Entre Dieu et moi, c'est fini » Katarina Mazetti (Babel Actes Sud 130p)
Un très bon roman pour adolescentes (et même pour adolescents très attardés), qui se lit vite et avec plaisir. C'est une histoire d'aujourd'hui, une histoire d'amitié sororale, triste forcément triste puisque dès le début du roman, on sait que l'amie manquante est morte au moment où la narratrice, la jeune Linnea, s'exprime. Ne se dévoilera qu'à la fin la cause de ce décès dramatique. Mais il y aussi beaucoup d'humour, caustique et plus ou moins déjanté, on rit souvent au vocabulaire de Linnea, à ses tournures de phrases, aux attitudes des deux filles face à un monde d'adultes pas toujours à la hauteur de leurs attentes. Leurs interrogations existentielles (sur l'un ou l'autre Dieu, le sens de la vie) sont bien rendues. Katarina Mazetti ne cache guère ce qu'elle pense de cette société qui marche le cul par-dessus tête, elle met ses mots dans la bouche des ados, mais en s'adaptant à leur langue, c'est frais même si c'est parfois un peu convenu. Ne pas s'en priver quel que soit son âge. Je n'avais rien lu de KM, mais je note son bestseller (Le Mec de la tombe d'à côté) sur ma PAL.
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Découverte dans la bibliothèque familiale, cimetière des livres de nos bibliothèques parisiennes trop pleine. Mais aussi une grande claque en découvrant Linnea, adolescente ravagée par le suicide de sa meilleure amie.
Elle se sent coupable, incomprise de tous, malheureuse au point de ne parler qu' au mur de son placard. Des mots durs, mais aussi de la tendresse, des rires, un besoin de comprendre, d'avancer. Un magnifique roman jeunesse dont on ressort un peu ébranlé mais avec l'espoir que Linnéa va renaitre de cette épreuve et trouver son chemin.
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🖤 « Je vais arrêter d'en parler. Juste une chose encore, un truc assez bizarre. Quand j'ai commencé à penser à Pia, ja n'arrivais pas du tout, malgré tous mes efforts, à me rappeler les traités de son visage. J'aurais pu répondre à toutes les questions concernant la couleur de ses cheveux, de ses yeux et sa taille - mais son visage était comme une tache sur la rétine qui disparaît des qu'on essaie de la fixer. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. J'avais terriblement honte de l'avoir oubliée. »

🖤 120 jours. Voilà le temps qu'aura duré l'amitié entre Linnea et Pia, 15 ans toutes deux. 120 jours, c'est très peu, c'est très long aussi, pour une amitié aussi improbable que spectaculaire, passionnelle et furieuse. 120 jours auxquels Pia a mis fin en se suicidant, laissant derrière elle son amie en l'abandonnant dans l'incompréhension la plus totale.

🖤 Alors Linnea se confie et revient aux premiers jours de son amitié avec Pia, une jeune fille courageuse, une forte tête qui na pas froid aux yeux. Pourtant, malgré ce qu'elle cherche à démontrer, Linnea décèle chez son amie une fragilité, une blessure dont elle ne saura jamais rien. Dans sa chambre, Linnea se livre et fait la rétrospective des moments clés de son amitié, ses souffrances en famille, ses doutes à l'école, ses déboires amoureuses. Jusqu'au dernier jour, cette aube inoubliable où elle apprend le décès de son amie…

🖤 Entre Dieu et moi c'est fini est un roman particulier : en ce qui me concerne, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire et m'intéresser à la vie de ces deux jeunes filles. J'ai failli abandonner plusieurs fois et il m'a fallu atteindre les dernières pages pour enfin être émue. Peut-être ce roman s'adresse-t-il principalement a des adolescents mais pour moi, il manque malheureusement de mesure, de constance et de psychologie. Dommage !
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Envie d'alterner avec des livres un peu différents, entre deux thrillers ou policiers, je choisis Entre Dieu et moi, c'est fini de Katarina Mazetti. Une autrice (?) tombée de nulle part dans notre bibliothèque. Après quelques recherches, je constate que c'est l'auteure ( ?) du livre le mec de la tombe d'à côté. Bon. En même temps, je n'ai ni lu ce titre, ni vu le film correspondant. Donc je n'ai pas vraiment d'a priori, ni positif ni négatif ; ben pas d'a priori quoi.

Entre Dieu et moi, c'est fini, c'est un roman très court, on est presque dans une zone dangereuse (en général je n'accroche pas les nouvelles car il me faut du temps pour me laisser imprégner de l'ambiance).
L'on suit une jeune fille, sa relation aux autres, compliquée, sa rencontre et le lien qu'elle tisse avec une autre jeune fille, une amie. On ressent de la douleur, de la lourdeur. Il y a des secrets ou des non-dits.

C'est un livre d'ambiance, ambiance dramatique. Je n'ai pas tout compris, quelque chose m'a échappé. Ou c'est voulu. En fait je crois que c'est voulu et c'est très bien comme ça. Sauf qu'on ne va pas au fond des choses. Une thématique est abordée. On laisse au lecteur le choix de ses réflexions. Mais à la fin, j'ai eu envie de demander à l'auteur : et donc ?

Peut-être qu'après tout, l'idée est juste celle-là : signifier que des questions restent sans réponses…

Lien : https://chargedame.wordpress..
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Un court roman où se mêlent sensibilité, humour, détresse, souffrance, et surtout une amitié entre deux adolescentes, Linnea et Pia, grandes, dominant garçons et filles tant par leur taille que par leur maturité.

On sait dès le début que Pia a malheureusement choisi le suicide pour des raisons qui ne seront pas développées, laissant son amie désorientée, partagée entre la douleur de cette perte et le souvenir des 120 jours que dura leur amitié. Ce questionnement très personnel de Linnea sur les motivations de son amie pour quitter la vie peut laisser le lecteur perplexe ou insatisfait, comme elle; personnellement, j'ai aimé le mystère de ce départ malgré les douleurs et les doutes qu'il génère pour son amie.

Durant le temps bref qu'elles ont partagé ensemble, elles livrent leurs interrogations sur les religions, Dieu, la mort, ce qui peut advenir ou pas après celle-ci. Elles n'ont visiblement pas abouti dans leur quête, même si elles ont effleuré, avec l'aide de la grand-mère de Linnea, les incertitudes de la vie et de l'au-delà.

Pour une fois, un roman mettant scène des adolescents qui ne s'égare pas à tout prix sur les chemins de l'amour et du sexe. Pia est capable de conquérir tous les garçons, Linnea n'envisage même pas d'y parvenir bien qu'elle éprouve une certaine flamme pour l'un d'eux.

J'ai beaucoup aimé cette courte histoire de deux filles très attachantes, malgré son côté dramatique, je suis assez admiratif devant l'acceptation par Linnea de leurs destinées. Les dialogues sont savoureux, l'écriture plutôt saccadée traduit parfaitement les ressentis des deux filles sur leur vécu, leurs attentes, leurs espérances, leurs déceptions.
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Je suis très partager sur cette lecture. J'ai aimer le côté de l'écriture adolescente car je me suis beaucoup reconnue dans ses et mes questionnement de l'époque.
Mais je trouve qu'il est bien trop difficile de s'attaché à un personnage dans un roman si court.
On comprends bien l'absence et la détresse de Linnea de ne pas savoir pourquoi son amie est partie sans lui en parler. Mais nous on aimerais bien en avoir plus. On le comprends à travers deux minuscule ligne mais ca aurai le mérite d'être beaucoup plus approfondie.
Du coup je reste totalement sur ma fin est c'est bien dommage ... Car malgré tout j'ai appréciée la balade.
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