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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avec ce roman (quatrième d'une série) que je prenais en cours de route , je m'attendais à autre chose.
Je me doutais bien, vu l'intitulé de la série " le club des philosophes amateurs", qu'on serait dans de la littérature policière légère, peut être ce qu'on surnomme le cozy mystery . D'autant plus que,sur la quatrième de couverture, la maison d'édition parle d'enquêtes... Alors je m'attendais à croiser un cadavre quelque part, un vol, une agression, [non pas que je sois de nature violente .. ].
Mais, voilà, j'ai attendu jusqu'à la dernière page, et : nada , je préfère vous prévenir, que vous ne soyez pas déçus...
On est dans autre chose, un autre chose que je peine à définir...
Isabel Dalhousie , "l'héroïne soit- disant détective" , agit presque de façon normale, à une seule initiative près...
Si on est prévenu, on pourra savourer l'ambiance originale de ce roman , à commencer par ses personnages .
Isabel Dalhousie a hérité d'une fortune familiale , et n'est donc pas obligée de travailler pour vivre
. Elle est donc éditrice d' une revue philosophique qu'elle a fondée et qui ne lui rapporte rien. Elle habite , avec son mari musicien ,la maison cossue de son enfance et a deux enfants en bas âge. Elle a même "hérité" d'une employée de maison de ses parents, mais pour contrebalancer sa bonne fortune , elle aide bénévolement sa nièce dans son épicerie de temps à autre.
Oui , elle est chanceuse mais débordée , aussi va t'elle engager une assistante et une jeune fille au pair, afin de pouvoir consacrer plus de temps à ses enfants. C'est en rencontrant une maman de l'école avec qui elle va sympathiser, que son flair " à embrouilles" va se déclencher...
Bon, le ton est donné, on est chez des gens très cultivés, et Isabel passe son temps à réfléchir.
A tout , à rien, des petites réflexions futiles sur les choses insignifiantes de l'existence, sur des gens croisés, sur des comportements. On est loin des démonstrations époustouflantes de Miss Marple, mais plus près de nos tribulations à nous pauvres anonymes...Ça bavarde beaucoup dans cette série, mais pas seulement entre les personnages, ça bavarde beaucoup entre l'auteur et le lecteur ! Ça s'égare en pensées, ça observe, ça réfléchit, ça se prend la tête. Ça a son charme , un charme un peu à la Woody Allen , un Woody Allen qui aurait été écossais ...
Mais pas de meurtre, pas vraiment de mystère, des petits secrets , rien qui justifie le mot enquête au sens policier du terme . Juste une héroïne un peu trop intéressée par la vie privée des gens qu'elle croise .
Donc un roman ( policier ? ) tout doux, sympathique, original et un brin intello .

Challenge mauvais genres
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J'aime beaucoup cette série mais je réalise qu'il me manque 3 tomes entre celui-ci et le dernier lu.
Je me souviens que la maison d'édition avait changé ou alors il y avait eu des couv' pas top, j'avais pas eu trop envie de les acheter à l'époque, j'avais cherché en Albion sans trouver et avais depuis l'affaire (ou simplement oublié)(ils doivent être sortis en poche depuis).

Allez c'pas grave on y va quand même.

J'aime bien le personnage d'Isabel Dalhousie. Il y a un côté confortable à la revoir évoluer dans son milieu feutré et privilégié (une sorte de luxe par procuration). de la voir se mettre dans des situations impossibles par pure curiosité et surtout de la lire digresser sur tout et tout le temps comme n'importe quel esprit aux milles pensées.

Néanmoins, dans ce livre, Isabel souhaite se décharger. Et elle se décharge en tout. Collègue, au pair, et avec les nouvelles rencontres, ça fait d'un coup, pour une série qui prend son temps et analyse tout, beaucoup de nouveaux personnages. Et je trouve que c'est un peu dommage car ils forment un ballet un peu simple et étriqué alors qu'on aurait pu les faire danser plus en profondeur. On reste sur la faim des possibles et on a presque envie que le livre se termine pour oublier (virer ?) tous ces personnages et c'est d'ailleurs ce qui arrive. A peine arrivés, ils claquent déjà la porte.
Et on se retrouve un peu bête, seul dans le corridor, la main encore tendue.
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A la bibliothèque où je vais à nouveau (au moment du confinement, j'ai relu mes livres), j'ai été attirée par l'auteur car je connaissais déjà la série consacrée à la détective sud-africaine, Mma Ramotswe. Depuis, je suis une inconditionnelle du Roïbos. Je n'avais pas vu que ce roman faisait aussi partie d'une série dédiée aux enquêtes d'Isabel Dalhousie et qu'il n'en était pas le premier sorti. Heureusement que l'auteure reprend toute l'historique de la vie d'Isabel pour tous ceux qui ont pris le train en marche et ainsi, je n'étais pas perdue d'autant que c'était une nouvelle histoire. J'ai lu l'ouvrage très rapidement en appréciant le côté humoristique des démêlés de l'héroïne avec une certaine Patricia, la mère d'un camarade de classe de Charlie son fils, puis avec le professeur Lettuce de l'université et les autres protagonistes. Les débats philosophiques au petit déjeuner entre Isabel et Jamie, son mari, sont aussi très cocasses. J'ai passé un bon moment et maintenant je souhaite lire le premier tome et les suivants, en pensant que le premier jet est souvent le meilleur.
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Je remercie Netgalley et les éditions J.C Lattès de m'avoir confié ce service presse. La quatrième de couverture m'a interpellée, car je souhaitais sortir de mes habitudes de lectures. Je pensais suivre les tribulations rocambolesques d'Isabel Dalhousie, victime de sa curiosité maladive. Rien d'étonnant à ce qu'elle soit mêlée à une enquête policière, malgré elle.

Nous pénétrons dans le quotidien mouvementé d'une famille hors du commun. Isabel est la rédactrice en chef de la Revue d'éthique appliquée et préside aussi le club des philosophes amateurs. Toutes ses responsabilités l'accaparent énormément et sa curiosité démesurée n'arrange pas la situation.

Afin de mener à bien sa vie d'épouse et de mère, notre héroïne sera contrainte de faire des choix. Fera-t-elle les bons ? Il en va de son bien-être familial. Notre rédactrice en chef à deux défauts majeurs : une curiosité et une imagination trop fertiles.

Elle s'éparpille et s'engage sur des chemins parfois scabreux. À vouloir toujours s'occuper des affaires des autres, ne risque-t-elle pas de s'égarer et de commettre des erreurs aux conséquences fâcheuses ?

Malgré les mises en garde de son mari, notre héroïne est persuadée que quelque chose de louche se trame dans son entourage. Est-elle prête à prendre des risques pour découvrir le vrai du faux ?

Cette dernière est convaincue qu'elle a mis le doigt sur une affaire de la plus haute importance et ne compte pas en rester là !

Alexander MacCall Smith nous brosse le portrait de chaque membre de cette famille. Les personnages sont dans l'ensemble attachants. Il nous dépeint des scènes de la vie de tous les jours. Une femme très occupée, deux enfants en bas âge, un mari attentionné, une nounou.

Chaque personnage a un tempérament bien différent, mais tout ce petit monde arrive à cohabiter tant bien que mal. le rythme est soutenu et l'atmosphère parfois tendue. Cependant, nous sommes avant tout les témoins des divagations et des excentricités d'Isabel.

Le décor est parfaitement bien planté, seulement j'ai cherché tout au long de ma lecture qu'elle était la teneur de cette fameuse enquête tant attendue sans véritablement la trouver.

Je dois avouer que ce roman m'a déstabilisée, car il n'a pas répondu à mes attentes. Un soupçon de mystère, peut-être ? La sensation qu'un évènement déclencheur nous mènerait sur une affaire intéressante ? Mais non, pas vraiment.

Je me suis interrogée… Je m'attendais à devoir résoudre une énigme de l'ordre des oeuvres d'Agatha Christie et j'ai suivi l'histoire d'une famille fort sympathique au demeurant.

Mon ressenti s'en trouve mitigé. Cela ne veut pas dire que le récit manque d'intérêt, il est d'ailleurs très bien écrit. L'auteur y met des touches d'humour et a su mettre en valeur cette famille pas tout à fait comme les autres.

En ce qui me concerne, la magie n'a pas opéré. Je pense que j'étais trop accès sur le côté policier/thriller.

Une fois encore, cela prouve que les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Cela dit, je vous invite à lire ce roman afin de vous forger votre opinion.
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Dès le début du roman, on est plongé dans la spirale folle qu'est la vie d'Isabel Dalhousie : rédactrice en chef de sa revue d'éthique appliquée, elle est maman de deux enfants en bas âge, aide au magasin de sa nièce Cat, s'occupe de sa maison et de son mari et ne sait surtout pas dire non.
Débordée, Isabel fait appel à une jeune fille au pair italienne, Antonia, pour la soulager dans les tâches domestiques les plus urgentes ainsi qu'à Claire pour l'assister à la revue.
Mais Isabel a un vilain défaut : sa curiosité. Elle se mêle des affaires des autres comme elle respire, entre suppositions, enquêtes et découvertes insolites, la mère de famille va se faire une belle frayeur !

Avec un humour très british (l'auteur est d'origine écossaise), des personnages attachants à fortes personnalités, des réflexions philosophiques, une écriture soignée, on passe un bon moment. Il y a cependant un mais, j'ai trouvé quelques longueurs et j'imaginais que l'enquête à résoudre serait plus palpitante notamment en raison de la personnalité de l'héroïne.
Une lecture plaisante mais qui manque à mon goût d'action.
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Merci à NetGalley France et aux éditions JC Lattes de m'avoir permis de lire ce roman.

L'histoire est originale et bien écrite. On se prend au jeu et on suit avec délectation les aventures d'Isabel, qui jongle quotidiennement entre ses différentes occupations : épouse, maman, philosophe, éditrice. Elle enchaine différents rôles tout au long de la journée, comme toutes les mères de familles actives, donc on peut facilement s'identifier à ce personnage.

Cependant, en tant que philosophe, Isabel s'interroge beaucoup et analyse tout et parfois, on perd le cheminement de ses pensées. Elle s'égare et dérive de son sujet de discussion et tout comme elle, j'ai parfois eu du mal à retrouver le fil de l'histoire.

Le titre tient ses promesses : A vouloir trop se mêler de la vie des autres, Isabel est confrontée à des situations compliquées dont elle a du mal à s'extirper et sa vie est menacée.

Jusqu'où doit-on se mêler de vie des autres ? Doit-on toujours se faire un devoir de les informer de tout ce que nous savons ? Quelles sont les limites à ne pas dépasser ?
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En me lançant dans la lecture du danger de se mêler des affaires des autres d'Alexander McCall Smith, je m'attendait à plonger dans un genre de cosy mystery. Si le titre peut faire un peu thriller, la couverture du roman, elle, fait penser à un cosy – on commence à être habitués à ces dessins sur les couvertures qui ne laissent pas franchement place au doute.

Isabel Dalhousie est philosophe. C'est également la rédactrice en chef de la Revue d'éthique appliquée et son travail l'accapare beaucoup. Son travail et les incessantes sollicitation de sa nièce qui a besoin d'elle plusieurs fois par semaine pour travailler dans son épicerie de luxe. Isabel ne sait pas dire non et Cat en profite de manière éhontée. Elle a fait un héritage qui lui permet de vivre très confortablement dans un quartier chic d'Édimbourg avec son mari et ses deux enfants. Parce qu'elle est débordée et que la gouvernante a délaissé le ménage pour s'occuper du plus jeune des enfants, Isabel fait entrer dans la maison Claire pour l'aider sur La Revue et Antonia, une jeune fille au pair venue d'Italie. Évidemment, cela va fragiliser l'équilibre de la maison. Et contrarier la gouvernante. En parallèle, Isabel va se poser des questions concernant une maman qu'elle croise lorsque c'est elle qui va chercher son plus grand garçon à la sortie de l'école. Et elle ne va pas pouvoir s'empêcher de se mêler de ce qui ne la regarde pas…

En commençant à rédiger cette chronique, j'ai réalisé qu'il s'agissait du tome 16 de la série ! Bon sang de bois ! Je déteste me plonger dans une série en lisant un autre tome que le premier. Et là, c'était le tome 16 en plus ! Genre, il y en avait quinze avant. Bon, en même temps, ce n'est pas si grave pour deux raisons. La première parce que je ne m'en étais pas rendue compte – donc je ne vais pas faire de scandale toute seule dans mon coin. La seconde parce que je ne pense pas lire à nouveau un roman de cette série.

Ce n'est pas que les personnages ne sont pas sympathiques. Jamie et Isabel forment un couple soudé. Ils s'occupent tous les deux des enfants et échangent beaucoup. Jamie s'amuse du caractère de sa femme incapable de dire non et de s'arrêter lorsqu'elle flaire quelque chose qui ne va pas, même si elle se met en danger (ça, il aime nettement moins !). Donc je ne regrette pas d'avoir croisé leur chemin – celui d'Ethan qui travaille à la boutique de Cat est vraiment cool et j'ai bien aimé aussi la réprobatrice Grace. Et oui, même Grace. Alors quel est le problème ?

Les digressions sans fin d'Isabel… Sans doute parce qu'elle est philosophe, son esprit dérive sans cesse, développe des situations jusqu'à l'extrême. Et si l'intrigue est intéressante – notamment grâce à Leo que je vous laisserait découvrir – j'avais hâte que tout ça se termine. J'ai même passé des paragraphes entiers – il y avais même des redites ! Et puis quand je dis que l'intrigue est intéressante, elle est tout de même assez creuse. Isabel est intriguée par une maman de l'école. Son fils est celui d'un musicien qui travaille avec son mari et qui pourvoit à son éducation mais sans s'occuper de lui ni le voir. Tadaam ! L'intérêt du roman tient surtout à l'entourage d'Isabel, sa nièce, sa gouvernante, son mari et les deux jeunes femmes qu'elle fait entrer dans sa maison. Là, ce n'est pas trop mal.

Je ne suis pas sûre de vous recommander ce roman. Enfin, je pense que personnellement je n'aurais pas tellement aimé qu'on me le recommande !
Lien : http://mademoisellemaeve.wor..
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J'ai découvert Alexander Mccall Smith, il y a quelques temps déjà grâce à mon engouement pour la collection Grands détectives des Éditions 10/18. Il est d'ailleurs le père de plusieurs séries que j'aime beaucoup telles "Les enquêtes de Mma Ramotswé" ou encore "Les chroniques d'Edimbourg". J'ai découvert il y a peu le premier tome du "Club des Philosophes Amateurs", dont voici le dernier opus paru.

La charmante Isabel Dalhousie est une femme plus qu'occupée entre son rôle de femme et d'épouse, de philosophe et d'éditrice, sans compter les petits coups de mains qu'elle donne à sa nièce, qui tient une épicerie fine italienne. Mais voilà, trop c'est trop, alors pourquoi pas déléguer. Aussitôt dit aussitôt fait, la jeune femme engage une jeune fille au pair Antonia pour aider sa nièce Cat; ainsi qu'une assistante pour la seconder dans la publication de sa revue d'Ethqiue appliquée. Oui, mais... car il y a toujours un mais... avec son sens affiné de l'observation Isabel sent qu'elle a fait entrer le loup dans la bergerie...

Le lecteur risque d'être un peu dépassé par le récit, car il me manque certaines informations pour faire le lien entre le premier tome de la série et celui-ci, sachant qu'il y a tout de même une dizaine de tomes entre les deux. Il serait donc intéressant de relire cet opus une fois la série découverte. Mais passons.

L'intrigue est davantage domestique que policière, et cela dégage un peu de lenteur dans le récit qui tarde à se mettre en place. C'est néanmoins un plaisir de retrouver Isabel, plus mature et un brin débordée. le lecteur ressent une certaine empathie pour la jeune femme, d'autant plus que le quotidien dans notre société est passablement occupé. le manque de temps et l'humanitude sont un constat flagrant de notre époque.

Alexander Mccall Smith est un auteur d'expérience, et sa plume fluide rend la lecture tout à fait addictive, même si le rythme reste emprunt de langueur. Isabel est comme une amie que l'on suit dans ses pérégrinations. Pourtant à travers cette indolence, l'auteur maintient une certaine pression psychologique; ainsi même s'il n'y a pas dans ce dernier opus de rebondissements haletants, la tension est palpable et tout se met en place pour le dénouement final. (...)
Lien : http://lillyterrature.canalb..
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