La saga d'un presque livre.
J'ai lu le presque livre
La solde écrit par Éric McComber à l'intérieur de "la masse critique" de Babelio section
Québec.
J'étais supposée recevoir un livre de la maison d'édition La Mèche. J'ai reçu un embryon de livre. Des
feuilles non rassemblées. Furie. L'exercice de lecture commençait mal. Des préjugées en veux-tu en
v'là. Pas si simple de lire un livre sur des feuilles 8.5 par 11, imprimées recto verso. Il faut absolument
s'asseoir à une table. Adieu le côté détente du livre... l'exercice relève du pensum plutôt que du plaisir de lire.
Jusqu'à la page 37, je n'ai rien lu. Entendons-nous, j'ai lu des mots sans les comprendre. J'aimais le style dépouillé, efficace d'Éric McComber mais je ne voyais pas où il voulait en venir. Ma tête était aveugle, sourde et muette. J'avais une brume tenace dans mes lunettes.
Ma tête était obnibulée par la matière livre qui n'en est pas un. Je ne voyais vraiment rien. Je me demandais si c'était un livre pour ado à cause des petits dessins. Je trouvais cependant le contenu un peu osé, je dirais même plus, très osé pour un ado.
Alors, j'ai décidé d'aller sur le site de cette jeune maison d'édition pour en savoir plus. J'ai vu qu'il y avait une quatrième de couverture, invisible dans mon cas. Et j'ai à peu près compris.
J'ai continué à lire jusqu'à la page 47 tout en me demandant pourquoi diable les chapitres étaient divisés en mois.
Assez, c'est assez. J'ai donc repris ma lecture à partir du début.
J'ai finalement lu ce document en deux jours.
Comme je l'ai dit plus haut, le style d'Éric McComber me plaît beaucoup.
Le contenu me rend triste. Toutes ces questions existentielles sur fond de sexe. Je trouve que le sexe occupe beaucoup de place dans nos vies . On dit souvent le sexe mène le monde mais est-ce toujours de façons aussi intensive et j'oserais dire compulsive?