AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,63

sur 506 notes
Un roman sans une écriture exceptionnelle mais qui se lit très bien. Après un goût de canelle et d'espoir, l'auteur a trouvé son modèle : un titre un peu gnangnan, un mélange passé/présent permettant de révéler des secrets et au personnage principal du présent de trouver en lui une force insoupçonnée....
Juste pour l'anecdote. Il y a 15 jours j'ignorais tout de l'abolitionniste John Brown et il est assez présent dans ce livre, comme dans l'Oiseau du Bon Dieu de James McBride que j'ai lu il y a 10 jours. Vais-je enfin, grâce à des lectures de ce type, comprendre un peu mieux la guerre de sécession ?
Commenter  J’apprécie          70
Mon avis :

Pourquoi ce livre ? :

Je tiens à remercier tout d'abord les éditions Michel Lafon et Camille pour cet envoi et de pouvoir découvrir ce roman. J'avais découvert Sarah McCoy par hasard dans ma librairie avec un Goût de Cannelle et d'Espoir, qui avait été un coup de coeur. Alors quand j'ai appris qu'elle sortait ce nouveau livre ...
Qui plus est sur l'abolition de l'esclavage ... Je ne pouvais que vouloir le lire !

Pourquoi la plume de Sarah McCoy me plaît toujours autant ? :

J'ai découvert dans ce nouveau roman deux destins de femmes -comme dans son précédent roman- qui m'ont terriblement touché, toutes les deux différemment dans leurs époques respectives.

Sarah est la fille de John Brown qui lutte contre l'esclavagisme, elle devient stérile lors de la contraction d'une maladie. Mais les temps sont durs, et la lutte de son père lui tient à coeur. Comment Sarah va-t-elle pouvoir aider à sa façon la lutte pour l'abolition de l'esclavage ?

Avec le personnage de Sarah j'ai étais touché par sa force tout d'abord, une force de caractère qui m'a émue, donnée des frissons et qui fait d'elle une personne d'exception. Son histoire m'a tellement touché au fil des pages. Un destin tragique par le fait qu'elle ne peut donner la vie et qu'elle se refuse à aimer l'homme qu'elle aime. Et l'histoire de sa famille, tellement courageuse, dans ce combat à la liberté.
Sarah entretient une correspondance avec Freddy Hill, le fils d'une famille qui les a beaucoup aidé dans leurs combats, cela apporte un plus supplémentaire.
A savoir que Sarah Brown a réellement existé ce qui donne encore plus de poids et de charme à cette lecture.

Eden elle, vit le drame de sa vie. Elle ne sait pas comment elle va s'en sortir, ni comment son couple va traverser cette épreuve. Alors qu'ils viennent d'emménager à New Charleston et qu'elle vient de tout plaquer. Mais elle le sait, elle le sent elle ne deviendra jamais mère, malgré tous ces efforts.
Un chien, une petite fille qui va le promener, et la découverte d'une mystérieuse tête de poupée, vont redonner un sens à la vie d'Eden.

Personnage qui m'a également beaucoup touché, dès le début j'avais envie de la prendre dans mes bras. J'avais hâte de savoir ce que l'auteure allait nous réserver et réserver à Eden. Découvrir le lien avec Sarah m'a beaucoup plu et de savoir qu'elle va découvrir son histoire m'a encore plus émue.
Alors c'est sur, l'histoire d'Eden est moins"forte" que celle de Sarah, mais elle m'a tout de même touché, et m'a réellement plu. Les personnages qui l'entourent m'ont également ravie et le liens qu'ils entretiennent m'ont émue parfois aux larmes ! J'ai savouré également son histoire.


Le mot de la fin :

Encore une fois Sarah McCoy nous livre une histoire magnifique sur le destin de femmes d'exception. C'est un style qu'elle maitrise à la perfection ! Et je ne peux qu'encore une fois vous conseillez vivement cette lecture, d'espoir et de liberté.

Ma note : 5/5
Lien : http://livresdefilles.blogsp..
Commenter  J’apprécie          70
Un parfum d'encre et de liberté / Sarah Mc Coy
Nous sommes en 1859 à North Elba dans l'état de New York, avec la famille Brown, John et Mary les parents, Sarah, Annie et Ellen les trois filles. Sarah a été malade et le Dr Nash vient de confirmer qu'elle resterait stérile suite à la maladie. Deux femmes noires et une fillette, Daisy, en tenue d'esclaves sont sur le point de pouvoir franchir la frontière canadienne avec la bénédiction de John qui est corps et âme investi dans l'abolitionnisme. Sarah est là pour dessiner un schéma pour l'itinéraire à suivre et offre une vieille poupée à la petite Daisy.

En août 2014, dans la petite ville de New Charlestown en Virginie occidentale, on découvre le couple Anderson, avec Jack le mari et Eden sa femme. Ils n'ont pas encore d'enfant malgré de nombreuses tentatives. Avoir des enfants a toujours figuré sur la liste des rêves d'Eden. Plusieurs fausses-couches l'ont découragée. Elle a tenté divers traitements sans succès, et même cinq essais de procréation in vitro. Elle a à présent 36 ans et Jack 39 et s'inquiète de voir bientôt arriver le terme de sa fertilité potentielle.
Et un beau jour, Jack revient à la maison avec un petit chien. Eden sur le coup n'en veut pas et prie Jack de rendre ce chien là où il l'a trouvé. Elle se fâche de façon hystérique et irrationnelle. Elle ne supporte pas que lui soit imposé quelque chose. du chien, elle ne veut pas.
Et voilà que ce petit chien allant et venant, va en grattant le plancher déplacer une trappe et mettre à jour une tête de poupée sans son corps… Une tête de poupée en porcelaine avec une fissure, une tête qui fait un bruit curieux quand on la remue comme si un objet se trouvait à l'intérieur.
Eden croit assez au surnaturel et aux présages. Et que soit trouvée cette tête de poupée en porcelaine a une signification cachée. Jack est parti en mission au Texas et a confié sans le dire à Eden, une clé et un peu d'argent à Cleo, une fillette voisine, pour qu'elle prenne soin de Criquet, le petit chien. Eden n'en revient pas ! Et puis Cleo voit sur un meuble la fameuse tête de poupée, demande d'où ça vient. Elle déclare à Eden qu'elle va éclaircir le mystère de la poupée décapitée ! Il faut dire que Cleo est une gamine assez originale et sans peur. Alors que Eden lui demande à voir ses parents, la petite Cleo, onze ans, lui répond que ses parents ne sont plus là et qu'elle vit avec son grand-père, M.Bronner.

le 18 octobre 1859 a eu lieu une insurrection des Noirs esclaves et avec l'aides de Blancs, ils se saisirent d'armes à feu dans l'Arsenal de Harpers Ferry en Virginie occidentale. Ce pouvait être le signal d'une mutinerie générale ! L'action délictueuse fut vite matée et l'instigateur, John Brown fut grièvement blessé. Trois jours plus tard, Owen le fils de John et d'une mère morte en couches, réussissait à échapper aux poursuites et blessé il se réfugiait au domicile familial où Mary la femme de John allait le soigner.
Sarah et Ellen sont restées auprès de leur mère à la ferme tandis que Annie qui a accompagné son père et Owen, est cachée quelque part. Owen a décidé de fuir au Canada et encourage Sarah à le suivre. Mais celle-ci lui fait comprendre que sa mission ne fait que commencer.
John est condamné à mort. Il sera pendu a décidé le tribunal, le premier décembre.
Sarah a conscience de l'ampleur de la mission que lui a légué son père et qui lui incombe de poursuivre. Elle a juré et tiendra sa promesse.
1861 : survient la Guerre de sécession qui va durer quatre ans et exacerber les tensions et les drames. La jeune Sarah poursuit l'oeuvre de son père, sacrifiant tout de sa vie de femme dans son combat pour la liberté.
Ce roman qui est une grande fresque basée sur des faits avérés avec des personnages ayant existé, aborde plusieurs thèmes sur fond de ségrégation raciale. Il m'a rappelé, en moins bien, par moments celui de Colson Whitehead « Underground Railroad ». Ici c'est le Chemin de fer clandestin, la traduction donc. Un roman que j'ai trouvé par moment vraiment poussif avec beaucoup de bavardage, de phrases pour ne rien dire et de lieux communs. Et puis un manque patent d'émotion qui fait que je n'ai pas été emporté par ce livre d'autant plus que les personnages sont tout sauf attachants. Je suis allé cependant au bout des 470 pages !
J'avais lu, de la même auteure, « Un goût de cannelle et d'espoir ». J'avais préféré ce premier contact avec Sarah McCoy.
Un conseil pour de futurs lecteurs : de très nombreux personnages évoluant à 150 ans de distance sont présents dans cette fresque et il ne faut pas s'y perdre. Une fiche de lecture n'est pas inutile pour s'y retrouver.




Commenter  J’apprécie          60
livre abandonné à la moitié , le reste survolé.

J'ai un sentiment mitigé.

J'ai bien aimé l'approche de la vie de Sarah Brown, par contre en ce qui concerne la période actuelle avec l'histoire d'Eden je n'ai pas compris où l'auteur voulait en venir ni le lien entre les deux femmes.
Et par ailleurs j'ai trouvé Eden particulièrement antipathique, ce qui n'aide pas la lecture.
Commenter  J’apprécie          61
j ai passé un bon moment malgré les horreurs que subissent less Africains et ce n'est toujours pas terminé !!!
hâte de lire son premier roman
Commenter  J’apprécie          60
J'ai bien aimé l'histoire de Sarah et du chemin de fer clandestin, mais je garde un avis assez mitigé sur cette lecture car je trouve que cette partie manque de précisions. Quand à l'histoire d'Eden, je me suis demandée, pendant un grande partie du livre, qu'est ce qu'elle venait faire là, je trouve que cela pollue le récit de Sarah ; comme si on lisait deux histoires en même temps, c'est dommage, le sujet mieux exploité aurait donnée une lecture très sympa.
Commenter  J’apprécie          60
J'avais bien aimé le précédent ouvrage de l'auteur: un goût de cannelle et d'espoir. Mais là, j'avoue que je n'ai pas bien pu entrer dans l'intrigue. le procédé est le même. On utilise un objet du passé, ici une poupée pour relier deux histoires, l'une ancienne et l'autre contemporaine. Si cela avait bien marché avec le précédent ouvrage cité, je dois dire que là pour moi, cela a fait l'effet d'un flop. Dommage car j'aime cette écriture, mais à mon sens ce procédé d'écriture peut marcher une fois, il ne faut pas que cela devienne une recette.
Ceci dit, j'ai tout de même appris bien des choses sur la vie des esclaves aux Etats-Unis et de leur organisation pour se libérer de ce joug. Ce n'est donc pas totalement inintéressant, mais pour moi en tout cas décevant.
Commenter  J’apprécie          60
Ce second roman de Sarah McCoy est conçu comme le premier : deux histoires croisées, deux destins de femmes à des siècles d'intervalle qu'à priori rien ne rassemble, des échanges de lettres et de l'Histoire avec un grand H. Cette fois-ci il est question d'abolitionnisme et de combat pour la liberté.
Tout comme Un goût de cannelle et d'espoir, ce roman contient les bons ingrédients pour qu'une lecture me séduise. Et une fois de plus cela fonctionne. J'ai aimé découvrir la famille Brown, les chemins de fer clandestins et le combat qu'était celui des abolitionnistes.
Commenter  J’apprécie          60
Ayant adoré le premier roman de cette auteur (Un goût de cannelle et d'espoir) c'est avec plaisir que je me suis acheté son second à sa sortie au format poche.
Malheureusement, j'ai été très déçue !
Nous avons deux personnages principaux, d'un coté Sarah, fille d'un abolitionniste, dans les années 1850 ; et de l'autre : Eden, de nos jours, mariée et triste de ne pas réussir à procréer.
Le parallèle est intéressant, et nous comprenons au fil des pages le lien entre elles, tout s"emboîte bien et c'est bien écrit.
Mais dès le début j'ai compris que j'avais un problème avec ce roman : Eden m'insupporte !
Ok, elle a fait des fausses couches, ok elle n'arrive pas à avoir d'enfants et déteste sa nouvelle vie ! Je comprends qu'elle n'apprécie pas d'avoir tout quitter pour emménager dans sa nouvelle maison, son ancienne vie lui manque. Toute sa colère emmagasinée est compréhensible, mais qu'est ce qu'elle est pénible cette nana !
j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à Eden, il m'a fallu lire les trois quarts du roman avant de la trouver un tant soit peu sympathique.
J'ai trouvé ça long, par moment elle m'a carrément gonflé.
Sarah par contre est plus touchante, et son histoire m'a beaucoup plus intéressé.
L'ensemble est intéressant mais j'ai beaucoup moins apprécié ce livre que son tout premier roman, et mon avis est assez mitigé.
Il m'a fallu du tout pour apprécier cet ouvrage, et finalement, j'ai beaucoup aimé les cent dernières pages.
Du coup, je mets trois étoiles, pas plus mais pas moins non plus, car à un moment je me suis rendue compte que finalement, c'était pas si mal que ça !
Dommage qu'il m'ai fallu autant de temps pour apprécier Eden.
Je reste déçue par ce roman, j'aurais préféré n'avoir que l'histoire de Sarah en fait !
Mais ça se lit bien quand même :)
Commenter  J’apprécie          60
Nous sommes en 1859. Sarah est une jeune fille qui vient d'apprendre qu'elle ne pourra jamais avoir d'enfant. Elle se sent cassée… Mais cela est presque insignifiant à côté de ce que vit sa famille. En effet, son père est un abolitionniste prêt à tout pour sa cause. Jusqu'au jour où il décide de mener une action choc qui se termine très mal, voyant presque tous ses fils tués et lui grièvement blessé et condamné à mort. Mais Sarah, avec ces talents d'artiste qui lui ont permis de dessiner des cartes pour son père, est prête à tout pour continuer le combat.

En 2014, Eden emménage avec son mari Jack à New Charleston dans le but de se reposer pour tomber enfin enceinte. C'est là le but de sa vie, et jusque là, rien n'a fonctionné. Elle est aigrie et mène la vie dure à son mari. Mais la découverte d'une tête de poupée en porcelaine et l'aide de sa petite voisine Cléo de onze ans vont lui donner une nouvelle impulsion. Car un mystère se cache dans cette maison : que signifient les lignes sur la figure de la poupée ? Pourquoi n'a-t-elle plus de corps ? Pourquoi est-elle restée dans ce garde-manger creusé dans le sol ?

On s'attend évidemment à ce que les destins de Sarah et d'Eden s'entremêlent, mais cela ne se fait pas comme on l'aurait pensé, et c'est bien là la force de Sarah McCoy. La vie de Sarah va avoir une influence sur celle d'Eden, qui va retrouver le goût d'une vie simple. L'histoire autour d'Eden est assez mignonne et agréable à lire, les personnages sont attachants. Mais la force du roman se situe dans les chapitres consacrés à Sarah. On y découvre une époque difficile, où certaines personnes vont avoir la force de se lever et d'aider des hommes et des femmes qu'ils considèrent comme égaux. L'auteur nous immerge dans les prémices de la guerre de Sécession, les dissidences, les tensions de cette période, puis enfin dans l'enfer de la guerre, où on ne sait plus à qui faire confiance, même dans son propre camp.

La complicité entre Freddy, homme du Sud aux idées abolitionnistes – chose assez rare – et Sarah, dont la correspondance nous est retranscrite, est juste magnifique à lire. C'est une incroyable histoire d'amour, mais où la raison est bien obligée de s'immiscer.

Sarah McCoy nous parle de ses recherches en fin d'ouvrage et nous confie que Sarah Brown a réellement existé, bien qu'elle ait inventé toute sa vie dans le roman. Elle a vraiment été artiste et a aidé le chemin de fer clandestin pour aider les esclaves à s'échapper vers le Canada. Quand j'ai su cela dans les dernières pages, l'impact du roman a encore été plus fort sur moi. Imaginer que de telles femmes ont existé, qu'elles ont combattu à une époque si troublée où les femmes étaient peu considérées, et qu'elles furent donc féministes avant l'heure, est juste incroyable et revitalisant, donnant une dose d'espoir aux hommes et femmes du XXIe siècle, dont en est la preuve romanesque le personnage d'Eden.

La plume de Sarah McCoy nous entraîne aisément dans un roman bien construit, où les chapitres s'enchaînent à une rapidité incroyable. C'est bien écrit et efficace, et de bout en bout, on cherche le lien entre cette tête de poupée trouvée par Eden et Cléo et le passé de Sarah. On cherche dans notre lecture du passé de Sarah Brown le lien qu'il peut y avoir. Et quand enfin on y voit plus clair, c'est un peu comme si on avait résolu une sorte d'enquête, et que nous parvenions à faire coïncider passé et présent, dans une imbrication parfaite, comme il se doit.

Un roman qui se lit d'une traite, une belle histoire de deux femmes à 150 ans d'intervalle, qui émeut, passionne et enthousiasme, qui mêle habilement Histoire de l'Amérique du XIXe siècle, Guerre de Sécession et mémoire, présent, traditions sudistes, héritage et patrimoine. Encore un beau roman de Sarah McCoy !
Lien : https://breveslitteraires.wo..
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (1327) Voir plus



Quiz Voir plus

Avez vous lu Un gout de cannelle et d'espoir?

Combien y a t-il de personnages dont on raconte les histoires?

1
2
3
4

8 questions
66 lecteurs ont répondu
Thème : Un goût de cannelle et d'espoir de Sarah McCoyCréer un quiz sur ce livre

{* *}