L'esprit de l'anneau profane

- Sans spoilers -

S'il est une auteure qui ne me déçoit jamais (ou presque), c'est bien Loïs McMaster Bujold.

Après avoir épuisé tous ses livres, je m'étais retrouvé avec ce roman. le monde qu'il proposait ne m'attirait pas. La Fantasy Historique ne m'a que rarement satisfait.
Malgré mes réticences, j'ai été séduit. Je me suis attaché aux personnages, à l'univers, au récit. Au point de préférer L'esprit de l'anneau profane à certains épisodes de la saga Vorkosigan.

Je me dois de vous le recommander si vous appréciez déjà la plume de Bujold.

Qu'on mette les choses au clair tout de suite, il n'y a pas une once de SF dans ce roman, mais cela n'en fait pas moins un bon livre de médiéval fantastique.
Il est rédigé dans un langage élégant et plaisant, et relate une jolie histoire de sorts, d'esprits revenants et d'amour sincère.
Ma condition de jeune femme a quand même été ébranlée par tous les discours rétrogrades, machos, d'inquisition et de dévalorisation de la femme, dus à l'époque dans laquelle se place le récit. Il ne fait pas bon être femme au quattrocento, et encore moins quand on a la langue bien pendue...
Je garde en mémoire les Vorkosigan, pour dans plusieurs années, quand ma BAL se réduira...

Qu'il est parfois agréable de lire des romans qui ont déjà pas mal d'années derrière eux et surtout dont personne ne parle ! Je me suis donc lancée dans la lecture de l'esprit de l'anneau profane sans à priori ni avis extérieur. Juste poussée par la curiosité.
Ce roman-ci éditée en 1994 et qui n'a aucune suite nous plonge dans un monde très proche du notre. Il est qualifié de roman fantasy historique car c'est bien de la fantasy mais qui se passe en Italie et avec de nombreuses références à l'histoire Italienne.
Le roman nous plonge dans suite dans un univers particulier et plutôt agréable, une sorte de revisite de la renaissance en Italie, le tout mélangé à de la fantasy.
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