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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Salut les Babelionautes
Ayant lu trois fois cette Saga de Lois McMaster Bujold, je ne pensais pas prendre autant de plaisir a ma quatrième lecture.
Tellement pris par le récit je n'ai pas pris le temps de mettre à jour mes avis, ce que je fais en ce moment, raison pour laquelle ils ont la même date de création.
Dans ce tome cinq nous allons retrouver Miles dans une station météo perdue, lui qui rêvait d'être officier à bord du « Prince Serg » , le vaisseau spatial le plus moderne de l'empire de Barrayar.
Il va être en butte aux moqueries des autres occupants de cette île, pour la plupart mutés pour indiscipline, ce qui ne va pas arrangé sa situation.
Après quelques incidents, il va retrouver l'Espace grâce a l'intervention de l'Empereur Gregor Vorbarra, mais rien ne se passe comme prévue.
Il va devoir de nouveau endossé l'uniforme de l'Amiral Naismith et reprendre le contrôle des mercenaires Dendarii, ce qui ne sera pas une sinécure.
Que faire quand on est un nabot devant une puissance interstellaire projetant de conquérir le carrefour de l'espace qu'est le Moyeu de Hegen, un ensemble de trou de Ver menant d'un coté vers l'Empire Cetagandais de l'autre vers Barayar et les autres confédérations spatiales, Miles va en trouver le moyen, mais pas sans quelques difficultées.
Merci a Arlette Rosenblum pour la traduction.
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Miles Vorkosigan ou la stratégie Vor, c'est le même livre avec deux noms différents fait suite à l'apprenti guerrier. On y retrouve Miles quelques années plus tard, alors qu'il a terminé sa formation militaire. Entre temps, il a du enquêter dans la nouvelle les montagnes du deuil (nouvelles parue dans les Frontières de l'infini). On sait que Miles a un problème génétique de naissance et qu'aux yeux de son propre peuple, c'est un nabot d'1m40 mais il a développé une intelligence et un égo démesuré en compensation. Une colère sourde contre l'univers entier mais en même temps, un humour ravageur, un esprit frondeur. Bref, un personnage qui fonce tête baissé dans les ennuis pour notre plus grand plaisir.
Il y a deux façons de lire des grandes sagas quand elles sont (pratiquement) terminées. En général, je suis partisan de l'ordre d'écriture, mais pour la saga Vorkosigan, j'ai pris l'ordre chronologique et je crois bien que c'était une bonne idée.
Ce roman peut se lire séparément, mais il est plus savoureux après les deux tomes sur les parents de Miles et celui où il se façonne une deuxième identité, l'amiral Naismith (l'apprentissage du guerrier).
Résumer cet opus est une véritable gageure, tant il regorge de péripéties toutes plus échevelées les unes que les autres.
Dans un premier tiers, Miles est envoyé sur sa propre planète, sans une station météo, où il est confronté à un crime mâtiné de complot et de mutinerie. Il se retrouve ensuite dans l'espace comme agent secret de l'empire de Barrayar où il retrouve finalement les mercenaires Dendarii qu'il avait quitté à la fin de l'apprentissage du guerrier et il redevient l'amiral Naismith.
Encore une fois, ce roman est brillant d'intelligence autant que de fun et de loufoquerie. Miles est toujours entrain d'apprendre à être un homme adulte méprisé et sous estimé. Il a toutefois évolué depuis sa première apparition. le passage dans les Montagnes du deuil lui a fait comprendre qu'il n'est pas le seul a subir les conséquences de sa naissance. Il est un peu plus mâture. Mais juste un peu plus !
L'intrigue est prenante à la lecture, mais importe peu au final. Cela confine parfois à du grand n'importe quoi de génie, et l'humour omniprésent de Lois McMaster Bujold est surtout orienté vers la critique de son propre pays (les États-Unis) à son époque (les années 80). Encore une fois, le capitalisme, le complexe militaro-industriel, le socialisme, la guerre froide, le racisme, le sexisme, les religions passent à la moulinette de son style incroyablement addictif. Sous le couvert d'un space opéra où l'action et l'humour priment, l'auteur se permet tout pour notre plus grande joie.
Si vous aimez les space opéra qui ne se prennent pas trop au sérieux mais d'une rare intelligence, la saga Vorkosigan est faite pour vous.
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Ce tome-ci n'est pas un coup de coeur, mais j'ai adoré. ♥ Miles est un beau personnage à l'intérieur. J'ai été très contente de le retrouver. Lui et ses blagues, son autodérision m'ont plu et continue à me plaire. En voilà, un héros qui ne se prend pas trop au sérieux et n'hésite pas à se remettre en question. ☺

Les obstacles qui se sont mis sur son chemin le rendent plus fort, car devant l'obstacle, il reste debout. S'il tombe, il se relève. Et il tombe assez souvent à cause de son incapacité à obéir à des ordres et sa faculté à se retrouver dans le pétrin.

Ce tome m'a permis de connaître l'empereur de Barrayar : Grégor Vorbarra. Il est à l'opposé de Miles, il est plein de sang froid, plus réfléchi, rêve de liberté, d'une vie normale sans gardes… J'ai été ravie de le rencontrer bien qu'il soit un peu fade par rapport à Miles qui est un peu mon petit chouchou. Mais je pense que tu l'as compris, cher petit lecteur.

L'écriture de l'auteure est très addictive, cela m'a permis de faire face à une panne de lecture. ☺

Qu'est-ce qui m'a empêché d'avoir un coup de coeur ?
Le fait que ce tome soit un peu plus porté sur les descriptions des machines et armes, je dois avouer que cela m'a un peu perdue, et ensuite parce que je suis un peu déçue de ne pas avoir retrouvé les personnages secondaires des autres tomes ou alors que trop brièvement à mon goût.

En résumé : Une suite qui en vaut la peine, une écriture addictive…


Lien : https://lesparaversdemillina..
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Dans cette sixième histoire dans l'ordre chronologique de cette intégrale Vorkosigan, Miles doit faire ses preuves comme météorologue sur une île mais va bientôt être embarqué dans une aventure spatiale qui n'est pas sans rappeler le quatrième roman, "L'apprenti guerrier", dont on retrouve certains des personnages, notamment des mercenaires dendarii.

Le début de ce roman, avec un Miles toujours mal à l'aise avec la discipline et qui bien sûr n'accroche pas avec le commandant de la base, est le plus intéressant, et j'espérais que l'histoire continuerait entièrement dans ce lieu (une base militaire sur une île glaciale) et dans ce style. Mais l'histoire rebondit assez vite vers tout autre chose, avant donc de refaire le lien avec le premier épisode de cette deuxième intégrale, après un deuxième épisode interlude sans grand rapport.

On repart donc dans l'espace, dans des aventures très biscornues et pas faciles à suivre (avec ses quantités de personnages - dont d'anciens vus précédemment mais aucun rappel n'est fait - et de civilisations/planètes), mais toujours prenantes, et au final on admire la façon qu'a Miles de toujours retourner la situation a son avantage. Je suivrai bien entendu ses futures aventures dans le troisième tome de cette un intégrale décidément toujours surprenante.
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Dans ce roman, on suit la première affectation de Miles à sa sortie de l'école impériale. Affectation qui, loin de l'envoyer sur le croiseur de ses rêves, le propulse jusqu'à une île perdue au fin fond de l'océan arctique Barrayaran, sous les ordres d'un authentique fondu Miles, naturellement, part en sucette, conteste les ordres, et se retrouve renvoyé au Qg de la flotte pour y être jugé. C'est sans compter sur son ressort naturel, qui va le propulser, sous couvert de népotisme dans les mystères de la SecImp pour enquêter sur une situation assez complexe.J'ai franchement adoré ce tome, sans doute à cause de ma personnalité, qui doit être trop proche de celle du nabot. En effet, comme lui, j'ai un mal de chien à obéir. Et comme lui, ça me pose très (trop ?) régulièrement dans problèmes.Alors évidement, quand je l'ai vu lutter pour manger son chapeau le plus honorablement possible, comme je l'ai fait moi-même, et finalement dégueuler le dit chapeau sur les pieds de son interlocuteur, ça m'a rappelé certains épisodes de ma carrière.Bon, mis à part ces résonnances très personnelles, c'est aussi un bouquin qui a d'authentiques qualités, comme une intrigue toujours aussi habilement construite, des personnages finement campés, et une espèce d'escalade dans les enjeux que je sais maintenant être typique de ces aventures, mais toujours captivantes.Une chose est en tout cas sûre. Ce tome doit absolument être lu, car il est l'archétype de tous les autres : malgré toutes ses bourdes et ses défauts, Miles arrive toujours à faire ce qu'il veut.
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Pour compenser sa taille et sa faiblesse, Miles a développé des qualités autres ainsi qu'une finesse d'esprit remarquable. Sa jeunesse et son immaturité lui jouent des tours (L'apprentissage du guerrier), mais grâce à ce tempérament, il parvient à s'en sortir (de justesse). A l'heure ou tout le fandom se pâme devant Tyrion Lanister, un personnage éblouissant, applaudissant enfin un héros de premier plan différent des canon habituels, McMaster Bujold avait un temps d'avance.

Pour revenir à ce tome : un pur régal!

L'univers imaginé par l'auteur est toujours aussi captivant, divers et cohérent. Je vous propose de consulter mes articles précédents qui détaille assez longuement les particularités rencontrées. Un billet sur la saga et ce monde précisément est au programme dans quelques jours. Disons, qu'il s'agit ici d'une petite mise en bouche! 😉

Je vais donc m'appesantir sur les autres aspects de Miles Vorkosigan.

La trame est maîtrisée out du long, alternant l'action, l'émotion, les dialogues truculents, la tension et le suspens. le lecteur se laisse embarqué par l'histoire, s'immerge totalement dans ce monde étrange et familier à la fois, compati avec ce bout d'homme si charismatique tout en étant monstrueux. Entre révélations, retournements de situation, nous n'échappons à ce fleuve puissant, cette plume si évocatrice.

En quelque mot : j'ai l'impression de voir l'histoire se dérouler sous mes yeux.

Je souhaite revenir sur les dialogues qui sont un des points forts de ce texte. Ils sont ciselé avec brio, percutants, gouleyants à l'image du personnage central. Il est impossible de ne pas rire au détour d'une page ou de l'autre. Je pourrais presque les comparer à Michel Audiard à certains moment tant le timing est maîtrisé.

Il faut aussi souligner que l'histoire est servie par un casting à la hauteur, avec des personnages bien travaillés, pas forcément drôles, mais bien présents. Nuls ne ravient la vedette à Miles Vorkosigan cependant.
Lien : https://albdoblog.com/2017/1..
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Ce premier roman de la saga vorkosigan (dans l'ordre de publication en format poche en France) que j'ai lu quand j'étais pré-ado est le meilleur pour rentrer dans la série. le personnage de Miles est particulièrement attachant.
Sa verve, son humour et ses tribulations restent de très bon souvenirs.

La constante confrontation entre les us et coutumes de la société intergalactique décrite par Bujold et la société barrayarane est particulièrement intéressante et questionne notre vision de l'organisation sociétale, de ce que nous considérons comme acquis ou comme étant la bonne forme de gouvernement.
Miles qui est le personnage central de la fresque écrite par Bujold prend dans ce roman toute sa stature et sa profondeur.
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Les affaires reprennent : c'est le retour du Tyrion Lannister dans l'Espâce ! ^^
Cela a été pour moi n vrai régal, car il y a des livres qui font du bien et ceux de la grande dame de l'imaginaire qu'est Lois McMaster Bujold sont de ceux là.


1er acte :



2e acte :



3e acte :



L'intrigue est maîtrisée de bout en bout, avec un style particulièrement fluide ici bien rendu par Arlette Rosenblum. C'est bonifié par un feu d'artifice permanent de dialogues truculents et de tirages savoureuses remplis bons mots qui parfois semblent sortir tout droit de la boîte à malice du regretté René Goscinny, mais aussi par de chouettes détournements de grands classiques du roman-feuilleton (à un moment c'était quasiment "Le Prisonnier de Zenda dans l'Espâce" ^^). du coup on lui pardonne très facilement les facilités utilisées pour envoyer ses personnages là où elle veut les voir sévir, comme la bataille finale tronquée puisqu'on la prend en court de route à quelques moments de son dénouement (mais, il suffit d'aller faire un tour du côté de la série Babylon V pour la séance de rattrapage : https://www.youtube.com/watch?v=tWl1ZteUS8U)

Pour ne rien gâcher c'est fait avec subtilité et humanité et le dramatis personae est digne d'une comédie humaine :
- On a une beau parallèle entre deux adolescents, l'un voulant marcher dans les pas de son père aux allures de grand héros, l'autre ne voulant pas marcher dans les pas de son père aux allures de grand méchant, chacun des deux trouvant leur héritage et leur destin trop lourds à porter…
- On sent la fracture qu'il existe entre l'enseigne Vorkosigan qui souhaite réaliser les rêves de son père et l'Amiral Naismith qui souhaite réaliser ses propres rêves : difficile de résister à la tentation de devenir l'homme qu'on a toujours rêver de devenir et de garder les pieds sur terres quand le rêve devient réalité
- Chouettes retrouvailles aussi entre KyTung qui considère Miles comme un fils prodigue, et qui est un gros fanboy d'Aral Vorkosigan sans savoir que son protégé est le fils biologique de son idole ^^


Et puis l'Empire Barrayan, incarnation de l'Empire Soviétique (mais pas seulement, j'en reparlerai ultérieurement), continue d'effectuer sa glasnost et sa perestroïka… Aral Vorkosigan et Simon Illyan continuent la démocratisation et la modernisation d'un Etat qui sous leur égide devient peu à peu le contraire de ce qu'il a trop longtemps été : l'Empire du Mal se transforme au cours de se tome en protecteurs des nations trompées et agressées, et j'imagine volontiers qu'il ne va pas tarder à devenir le leader de la galaxie libre… ^^
Il a un vrai univers de SF derrière les tribulations du génial nabot, mais ce qu'il a intéressant c'est que l'auteur s'en sert pour pointer du doigt les travers du monde dans lequel nous vivons, et forcément les Etats-Unis n'en sortent pas forcément grandis (genre les mégacorportations de l'Ensemble de Jackson dont l'argent est la religion et qui criminalisent la pauvreté, ou l'empire cetagandan caricature dystopique des faucons du Pentagone)


Il ne s'est écoulé que 3 ans entre "L'Apprentissage du guerrier" et "La Stratégie Vor", mais derrière la grosse déconne Miles a considérablement mûri : la mort du sergent Bothari l'a marqué à jamais certes, mais ce sont les événements des "Montagnes du deuil" qui l'ont transformé en quelqu'un de plus grand et de plus noble… Fini le bouffon du roi, fini le vrai-faux chevalier blanc, fini le Don Quichotte au rabais, car désormais Miles Vorskosigan a une mission : montrer aux faibles et aux pauvres qu'avec de volonté de tout on peut triompher… Et s'il doit changer l'univers pour cela, et bien rien ni personne ne l'arrêtera ! Tremblez tyrans galactiques, tremblez aristos intersidéraux, tremblez banksters des étoiles : Tyrion Lannister dans l'Espâce arrive pour vous botter les fesses ! ^^
On n'est qu'au début de la saga, et le destin est déjà en marche avec les ceux qui sont bien partis pour devenir les alter egos space opera d'Arthur Pendragon et des chevaliers de la Table Ronde…



PS: la haine des commissaires littéraires pour la science-fiction populaire sous prétexte qu'il s'agit de sous-littérature pour le lumpenprolétariat ou de perte de temps hebdomadaires pour les masses incultes est d'une profonde connerie pour rester poli. Je leur conseille la consultation de la thèse de doctorat de Laurent Genefort intitulée "Architecture du livre-univers dans la science-fiction, à travers cinq œuvres : Noô de S. Wul, Dune de F. Herbert, La Compagnie des glaces de G.-J. Arnaud, Helliconia de B. Aldiss, Hypérion de D. Simmons", et peut-être qu'ils comprendront enfin que les sagas de SF sont aussi le reflet de nos sociétés, de leurs permanences et de leurs mutations, de leurs espoirs et de leurs craintes… Et c'est le cas de la science militaire américaine, car l'armée tient une place très importante dans la société et dans les mentalités outre-atlantique. Ce qui distingue l'auteure de ses nombreux camarades, c'est autant d'être une femme que de ne jamais avoir servi sous les drapeaux … Elle porte donc un regard extérieur sur la chose militaire, souvent critique certes mais toujours bienveillant, et c'est aussi ce qui fait le charme de la saga Vorkosigan.
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3e fois que je lis "Miles Vorkosigan", j'y prend toujours plaisir.
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Dans la ligné des autres opus. Personnages d'une telle richesse, histoire palpitante, de l'action, du génie quand il s'agit de Miles.
Les saga de cette taille et de cette qualité se comptent sur les doigts d'une main.
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