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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Miles Vorkosigan ou la stratégie Vor, c'est le même livre avec deux noms différents fait suite à l'apprenti guerrier. On y retrouve Miles quelques années plus tard, alors qu'il a terminé sa formation militaire. Entre temps, il a du enquêter dans la nouvelle les montagnes du deuil (nouvelles parue dans les Frontières de l'infini). On sait que Miles a un problème génétique de naissance et qu'aux yeux de son propre peuple, c'est un nabot d'1m40 mais il a développé une intelligence et un égo démesuré en compensation. Une colère sourde contre l'univers entier mais en même temps, un humour ravageur, un esprit frondeur. Bref, un personnage qui fonce tête baissé dans les ennuis pour notre plus grand plaisir.
Il y a deux façons de lire des grandes sagas quand elles sont (pratiquement) terminées. En général, je suis partisan de l'ordre d'écriture, mais pour la saga Vorkosigan, j'ai pris l'ordre chronologique et je crois bien que c'était une bonne idée.
Ce roman peut se lire séparément, mais il est plus savoureux après les deux tomes sur les parents de Miles et celui où il se façonne une deuxième identité, l'amiral Naismith (l'apprentissage du guerrier).
Résumer cet opus est une véritable gageure, tant il regorge de péripéties toutes plus échevelées les unes que les autres.
Dans un premier tiers, Miles est envoyé sur sa propre planète, sans une station météo, où il est confronté à un crime mâtiné de complot et de mutinerie. Il se retrouve ensuite dans l'espace comme agent secret de l'empire de Barrayar où il retrouve finalement les mercenaires Dendarii qu'il avait quitté à la fin de l'apprentissage du guerrier et il redevient l'amiral Naismith.
Encore une fois, ce roman est brillant d'intelligence autant que de fun et de loufoquerie. Miles est toujours entrain d'apprendre à être un homme adulte méprisé et sous estimé. Il a toutefois évolué depuis sa première apparition. le passage dans les Montagnes du deuil lui a fait comprendre qu'il n'est pas le seul a subir les conséquences de sa naissance. Il est un peu plus mâture. Mais juste un peu plus !
L'intrigue est prenante à la lecture, mais importe peu au final. Cela confine parfois à du grand n'importe quoi de génie, et l'humour omniprésent de Lois McMaster Bujold est surtout orienté vers la critique de son propre pays (les États-Unis) à son époque (les années 80). Encore une fois, le capitalisme, le complexe militaro-industriel, le socialisme, la guerre froide, le racisme, le sexisme, les religions passent à la moulinette de son style incroyablement addictif. Sous le couvert d'un space opéra où l'action et l'humour priment, l'auteur se permet tout pour notre plus grande joie.
Si vous aimez les space opéra qui ne se prennent pas trop au sérieux mais d'une rare intelligence, la saga Vorkosigan est faite pour vous.
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La saga vorkosigan : l'histoire dans deux premiers romans : Cordelia Vorkosigan puis La Saga Vorkosigan : Barrayar des parents de Miles Vorkosigan, véritable héros de cette saga fleuve comptant 15 romans. le troisième roman permet de découvrir Miles et faire connaissance avec son génie et son caractère si particulier

Les épisodes ont été publiés en france un peu dans le désordre. Si chaque roman se suffit à lui-même, il est préférable de les lire dans l'ordre, notamment après la naissance de Miles et L'Apprentissage du guerrier : La Saga Vorkosigan

Space opéra flamboyant, sf militaire, roman d'aventure, amour, roman d'intrigues politique.
Tout est réuni dans cette saga pour en faire une oeuvre majeure de la sf, que la critique a justement reconnu en attribuant plusieurs hugo et nébula à différents tomes de la série.
Un univers réaliste - des empires multiplanétaires - différents types de société (militaire, moyen âgeuse, dictatoriale, humaniste), des vaisseaux spatiaux, des combats, des stratégies, des hommes et des femmes...

Dans ce quatrième tome, Miles a enfin obtenu ce qu'il désirait, grâce à ses exploits dans l'épisode précédent. Enfin membre de l'armée de son monde. Il commence au bas de l'échelle, mais difficile pour lui de passer de commandant d'une armée de mercenaire à petit sous-lieutenant.
Malheureusement pour lui (et heureusement pour l'histoire), Miles va vite se retrouver au centre de mutinerie et complot qui feront de son expérience et de son génie analytique un atout de poids pour se sortir de ce bourbier....

A consommer sans modération.
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Les affaires reprennent : c'est le retour du Tyrion Lannister dans l'Espâce ! ^^
Cela a été pour moi n vrai régal, car il y a des livres qui font du bien et ceux de la grande dame de l'imaginaire qu'est Lois McMaster Bujold sont de ceux là.


1er acte :



2e acte :



3e acte :



L'intrigue est maîtrisée de bout en bout, avec un style particulièrement fluide ici bien rendu par Arlette Rosenblum. C'est bonifié par un feu d'artifice permanent de dialogues truculents et de tirages savoureuses remplis bons mots qui parfois semblent sortir tout droit de la boîte à malice du regretté René Goscinny, mais aussi par de chouettes détournements de grands classiques du roman-feuilleton (à un moment c'était quasiment "Le Prisonnier de Zenda dans l'Espâce" ^^). du coup on lui pardonne très facilement les facilités utilisées pour envoyer ses personnages là où elle veut les voir sévir, comme la bataille finale tronquée puisqu'on la prend en court de route à quelques moments de son dénouement (mais, il suffit d'aller faire un tour du côté de la série Babylon V pour la séance de rattrapage : https://www.youtube.com/watch?v=tWl1ZteUS8U)

Pour ne rien gâcher c'est fait avec subtilité et humanité et le dramatis personae est digne d'une comédie humaine :
- On a une beau parallèle entre deux adolescents, l'un voulant marcher dans les pas de son père aux allures de grand héros, l'autre ne voulant pas marcher dans les pas de son père aux allures de grand méchant, chacun des deux trouvant leur héritage et leur destin trop lourds à porter…
- On sent la fracture qu'il existe entre l'enseigne Vorkosigan qui souhaite réaliser les rêves de son père et l'Amiral Naismith qui souhaite réaliser ses propres rêves : difficile de résister à la tentation de devenir l'homme qu'on a toujours rêver de devenir et de garder les pieds sur terres quand le rêve devient réalité
- Chouettes retrouvailles aussi entre KyTung qui considère Miles comme un fils prodigue, et qui est un gros fanboy d'Aral Vorkosigan sans savoir que son protégé est le fils biologique de son idole ^^


Et puis l'Empire Barrayan, incarnation de l'Empire Soviétique (mais pas seulement, j'en reparlerai ultérieurement), continue d'effectuer sa glasnost et sa perestroïka… Aral Vorkosigan et Simon Illyan continuent la démocratisation et la modernisation d'un Etat qui sous leur égide devient peu à peu le contraire de ce qu'il a trop longtemps été : l'Empire du Mal se transforme au cours de se tome en protecteurs des nations trompées et agressées, et j'imagine volontiers qu'il ne va pas tarder à devenir le leader de la galaxie libre… ^^
Il a un vrai univers de SF derrière les tribulations du génial nabot, mais ce qu'il a intéressant c'est que l'auteur s'en sert pour pointer du doigt les travers du monde dans lequel nous vivons, et forcément les Etats-Unis n'en sortent pas forcément grandis (genre les mégacorportations de l'Ensemble de Jackson dont l'argent est la religion et qui criminalisent la pauvreté, ou l'empire cetagandan caricature dystopique des faucons du Pentagone)


Il ne s'est écoulé que 3 ans entre "L'Apprentissage du guerrier" et "La Stratégie Vor", mais derrière la grosse déconne Miles a considérablement mûri : la mort du sergent Bothari l'a marqué à jamais certes, mais ce sont les événements des "Montagnes du deuil" qui l'ont transformé en quelqu'un de plus grand et de plus noble… Fini le bouffon du roi, fini le vrai-faux chevalier blanc, fini le Don Quichotte au rabais, car désormais Miles Vorskosigan a une mission : montrer aux faibles et aux pauvres qu'avec de volonté de tout on peut triompher… Et s'il doit changer l'univers pour cela, et bien rien ni personne ne l'arrêtera ! Tremblez tyrans galactiques, tremblez aristos intersidéraux, tremblez banksters des étoiles : Tyrion Lannister dans l'Espâce arrive pour vous botter les fesses ! ^^
On n'est qu'au début de la saga, et le destin est déjà en marche avec les ceux qui sont bien partis pour devenir les alter egos space opera d'Arthur Pendragon et des chevaliers de la Table Ronde…



PS: la haine des commissaires littéraires pour la science-fiction populaire sous prétexte qu'il s'agit de sous-littérature pour le lumpenprolétariat ou de perte de temps hebdomadaires pour les masses incultes est d'une profonde connerie pour rester poli. Je leur conseille la consultation de la thèse de doctorat de Laurent Genefort intitulée "Architecture du livre-univers dans la science-fiction, à travers cinq œuvres : Noô de S. Wul, Dune de F. Herbert, La Compagnie des glaces de G.-J. Arnaud, Helliconia de B. Aldiss, Hypérion de D. Simmons", et peut-être qu'ils comprendront enfin que les sagas de SF sont aussi le reflet de nos sociétés, de leurs permanences et de leurs mutations, de leurs espoirs et de leurs craintes… Et c'est le cas de la science militaire américaine, car l'armée tient une place très importante dans la société et dans les mentalités outre-atlantique. Ce qui distingue l'auteure de ses nombreux camarades, c'est autant d'être une femme que de ne jamais avoir servi sous les drapeaux … Elle porte donc un regard extérieur sur la chose militaire, souvent critique certes mais toujours bienveillant, et c'est aussi ce qui fait le charme de la saga Vorkosigan.
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Pour compenser sa taille et sa faiblesse, Miles a développé des qualités autres ainsi qu'une finesse d'esprit remarquable. Sa jeunesse et son immaturité lui jouent des tours (L'apprentissage du guerrier), mais grâce à ce tempérament, il parvient à s'en sortir (de justesse). A l'heure ou tout le fandom se pâme devant Tyrion Lanister, un personnage éblouissant, applaudissant enfin un héros de premier plan différent des canon habituels, McMaster Bujold avait un temps d'avance.

Pour revenir à ce tome : un pur régal!

L'univers imaginé par l'auteur est toujours aussi captivant, divers et cohérent. Je vous propose de consulter mes articles précédents qui détaille assez longuement les particularités rencontrées. Un billet sur la saga et ce monde précisément est au programme dans quelques jours. Disons, qu'il s'agit ici d'une petite mise en bouche! 😉

Je vais donc m'appesantir sur les autres aspects de Miles Vorkosigan.

La trame est maîtrisée out du long, alternant l'action, l'émotion, les dialogues truculents, la tension et le suspens. le lecteur se laisse embarqué par l'histoire, s'immerge totalement dans ce monde étrange et familier à la fois, compati avec ce bout d'homme si charismatique tout en étant monstrueux. Entre révélations, retournements de situation, nous n'échappons à ce fleuve puissant, cette plume si évocatrice.

En quelque mot : j'ai l'impression de voir l'histoire se dérouler sous mes yeux.

Je souhaite revenir sur les dialogues qui sont un des points forts de ce texte. Ils sont ciselé avec brio, percutants, gouleyants à l'image du personnage central. Il est impossible de ne pas rire au détour d'une page ou de l'autre. Je pourrais presque les comparer à Michel Audiard à certains moment tant le timing est maîtrisé.

Il faut aussi souligner que l'histoire est servie par un casting à la hauteur, avec des personnages bien travaillés, pas forcément drôles, mais bien présents. Nuls ne ravient la vedette à Miles Vorkosigan cependant.
Lien : https://albdoblog.com/2017/1..
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Attention Phénomère. Avec la saga de Miles Vorkosigan, Lois McMaster Bujold a trusté les podium des concours littéraires de 1991 à 1995. Cette série de 13 volumes assez fin (entre 100 et 200 pages chacun) est à lire. Les histoires sont toujours bien trouvées, le style est très fluide et comment ne pas s'attacher à ce nabot supérieurement intelligent.
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Publié en français sous le titre : "Miles Vorkosigan"
La Saga Vorkosigan est un peu compliquée à suivre dans sa chronologie interne, j'ai fait le choix de suivre d'abord Miles (1) au travers des romans, laissant de côté les nouvelles, (2) en suivant Miles (et laissant Cordélia pour plus tard)
J'ai fais également le choix de les suivres en anglais, piochant mon boheur au hasard des rencontres de bibliothèque et de seconde main.

Miles a des problèmes avec l'autorité. Pour lui la seule manière de résoudre un problème est d'en créer un autre beaucoup plus gros.

C'est un tacticien hors pair, fidèle à son honneur, à ses amis aux gens qui dépendent de lui. C'est un chef de guerre, qui connait le prix du sang.
"Mad Miles" est aussi un peu suicidaire, n'hésitant pas à se mettre lui-même en danger, comme élément de négociation ou de bluff dans ses rencontres avec des fous homicides assoiffés de pouvoir.

"Vor game" est une tornade qui donne envie de poursuivre l'aventure : "Que pourra donc encore inventer ce mutant ?"

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Dans cette sixième histoire dans l'ordre chronologique de cette intégrale Vorkosigan, Miles doit faire ses preuves comme météorologue sur une île mais va bientôt être embarqué dans une aventure spatiale qui n'est pas sans rappeler le quatrième roman, "L'apprenti guerrier", dont on retrouve certains des personnages, notamment des mercenaires dendarii.

Le début de ce roman, avec un Miles toujours mal à l'aise avec la discipline et qui bien sûr n'accroche pas avec le commandant de la base, est le plus intéressant, et j'espérais que l'histoire continuerait entièrement dans ce lieu (une base militaire sur une île glaciale) et dans ce style. Mais l'histoire rebondit assez vite vers tout autre chose, avant donc de refaire le lien avec le premier épisode de cette deuxième intégrale, après un deuxième épisode interlude sans grand rapport.

On repart donc dans l'espace, dans des aventures très biscornues et pas faciles à suivre (avec ses quantités de personnages - dont d'anciens vus précédemment mais aucun rappel n'est fait - et de civilisations/planètes), mais toujours prenantes, et au final on admire la façon qu'a Miles de toujours retourner la situation a son avantage. Je suivrai bien entendu ses futures aventures dans le troisième tome de cette un intégrale décidément toujours surprenante.
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Salut les Babelionautes
Ayant lu trois fois cette Saga de Lois McMaster Bujold, je ne pensais pas prendre autant de plaisir a ma quatrième lecture.
Tellement pris par le récit je n'ai pas pris le temps de mettre à jour mes avis, ce que je fais en ce moment, raison pour laquelle ils ont la même date de création.
Dans ce tome cinq nous allons retrouver Miles dans une station météo perdue, lui qui rêvait d'être officier à bord du « Prince Serg » , le vaisseau spatial le plus moderne de l'empire de Barrayar.
Il va être en butte aux moqueries des autres occupants de cette île, pour la plupart mutés pour indiscipline, ce qui ne va pas arrangé sa situation.
Après quelques incidents, il va retrouver l'Espace grâce a l'intervention de l'Empereur Gregor Vorbarra, mais rien ne se passe comme prévue.
Il va devoir de nouveau endossé l'uniforme de l'Amiral Naismith et reprendre le contrôle des mercenaires Dendarii, ce qui ne sera pas une sinécure.
Que faire quand on est un nabot devant une puissance interstellaire projetant de conquérir le carrefour de l'espace qu'est le Moyeu de Hegen, un ensemble de trou de Ver menant d'un coté vers l'Empire Cetagandais de l'autre vers Barayar et les autres confédérations spatiales, Miles va en trouver le moyen, mais pas sans quelques difficultées.
Merci a Arlette Rosenblum pour la traduction.
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Tout frais sorti de l'académie militaire, Miles Vorkosigan, fils de l'éminent Amiral-Comte Aral Vorkosigan, premier ministre de l'Empereur, rêve de servir sur le Prince Serg, le tout nouveau fleuron de la flotte spatiale barrayaranne. Mais grande est sa déception lorsqu'on lui délivre sa première affectation : officier chargé de la météo dans une station arctique de l'infanterie.

L'infanterie. Quoi de plus ridicule ! Car il est vrai que Miles est le candidat parfait pour servir en tant que fantassin d'élite : 1 mètre 40 avec des talons aiguilles et une ossature fragile se brisant au moindre choc. Bref, un cocktail idéal pour un commando !

Enfin, reste à espérer, comme le souhaitent ses supérieurs, que cette expérience va lui mettre un peu de plomb dans la tête et lui apprendre la subordination.

Mais à peine arrivé, voilà qu'il échappe de peu à une mort glaciale, se retrouve accusé de mutinerie et est renvoyé dans la capitale. Miles aura intérêt à se servir de son génie militaire pour le sortir d'une situation qui s'envenime à chaque instant, entre une menace contre l'Empereur et une invasion imminente de l'Empire de Cetaganda.

Avec un pitch comme celui-là, vous pensez peut-être que Miles Vorkosigan est un roman burlesque ? Et bien vous n'auriez pas entièrement tort... du moins au début.

Car il est vrai qu'au départ de l'histoire, la situation semble rocambolesque : il y a ce “nabot” (sic) infirme, que seule sa parenté avec le grand Amiral Aral Vorkosigan a permis d'intégrer l'armée comme tout bon Vor qui se respecte, persuadé que ses talents — et il en a croyez-moi ! — l'amèneront rapidement dans les plus hautes sphères du Commandement militaire. Mais non, il se retrouve perdu au fin fond d'une station polaire et doit, après une suite d'évènements plus que suspects, fuir sa planète natale Barrayar.

Au cours de sa cavale sur plusieurs mondes, il lui arrivera alors mille péripéties.

Cependant, la dimension humoristique n'est pas la seule composante de ce roman passionnant issu de la plus pure tradition du space opera. Car Miles, en dépit de ses tares physiques dues à un accident de grossesse de sa mère, est avant tout un génie militaire qui a deux vies : l'une, en tant que Lieutenant Vorkosigan, jeune soldat au service de l'Empereur barrayaran ; l'autre, secrète, a fait de lui un chef charismatique, l'Amiral Naismith, que le hasard a placé à la tête d'une flotte de guerre : les mercenaires Dendari.

Ces deux existences, dans ce roman et dans les suivants, vont alors se téléscopées au cours d'échauffourées contre les ennemis de Barrayar, de missions diplomatiques, d'espionnage ou de sauvetage... et bien entendu de bataille spatiale épiques menées tambour battant.

Commencez ce bouquin et vous ne pourrez plus vous arrêter avant d'avoir terminé le dernier de la série !
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Ce tome-ci n'est pas un coup de coeur, mais j'ai adoré. ♥ Miles est un beau personnage à l'intérieur. J'ai été très contente de le retrouver. Lui et ses blagues, son autodérision m'ont plu et continue à me plaire. En voilà, un héros qui ne se prend pas trop au sérieux et n'hésite pas à se remettre en question. ☺

Les obstacles qui se sont mis sur son chemin le rendent plus fort, car devant l'obstacle, il reste debout. S'il tombe, il se relève. Et il tombe assez souvent à cause de son incapacité à obéir à des ordres et sa faculté à se retrouver dans le pétrin.

Ce tome m'a permis de connaître l'empereur de Barrayar : Grégor Vorbarra. Il est à l'opposé de Miles, il est plein de sang froid, plus réfléchi, rêve de liberté, d'une vie normale sans gardes… J'ai été ravie de le rencontrer bien qu'il soit un peu fade par rapport à Miles qui est un peu mon petit chouchou. Mais je pense que tu l'as compris, cher petit lecteur.

L'écriture de l'auteure est très addictive, cela m'a permis de faire face à une panne de lecture. ☺

Qu'est-ce qui m'a empêché d'avoir un coup de coeur ?
Le fait que ce tome soit un peu plus porté sur les descriptions des machines et armes, je dois avouer que cela m'a un peu perdue, et ensuite parce que je suis un peu déçue de ne pas avoir retrouvé les personnages secondaires des autres tomes ou alors que trop brièvement à mon goût.

En résumé : Une suite qui en vaut la peine, une écriture addictive…


Lien : https://lesparaversdemillina..
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