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4,33

sur 382 notes
Aah cette série de Larry McMurtry était dans ma PAL depuis un moment .Un tour à la médiathèque pour fouiner et que vois je ?
La série complète , propre et neuve sur un présentoir ...Paf j'ai tout raflé
Quel plaisir de lecture !!!
Les aventures ( du moins le début ) de 2 jeunes hommes : Augustus McCrae obsédé par les putains et Woodrow Call sacré tempérament
Ils débarquent chez les Texas Ranger de l'Amérique des années 1840
Vont traverser le Texas ....vivre 10 000 aventures , croiser les Comanches , l'armée mexicaine , des serpents , un ours , des lépreux
Zéro temps mort , captivant !!!
Les Comanches sont sanguinaires et très très malins , ils se battent face à ces envahisseurs blancs , pas de quartier , violence inouïe
Mais j'ai toujours préféré les indiens au cowboys dans les westerns
Buffalo Hump , Kicking Wolf des noms pareils j'adore .
Gun -in-the-water le nom indien de Call ....
C'est violent , le sang gicle , la nature est plus qu'hostile , le froid , la soif , la faim
Punaiiiiise que j'ai aimé ce 1er opus
Viiiiiite la suite ......
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Sous-titré Lonesome Dove : les origines, La marche du mort est donc un roman dont l'action prend place bien avant les événements contés dans le formidable Lonesome Dove.
Ce sont de biens jeunes Augustus McCrae et Woodrow Call que l'on retrouve là engagés chez les Texas Rangers et, surtout, dans deux tragiques expéditions. La première, qui ouvre le roman, consiste à reconnaître une route pour les diligences à l'ouest du Pecos et scelle la rencontre entre Gus et Woodrow d'un côté et Buffalo Hump, redoutable chef comanche déterminé à mettre fin à la mission des rangers de l'autre. La seconde, au coeur du livre, relève moins de l'expédition véritable que du départ à l'aventure de cette troupe hétéroclite de texans – fraîchement arrivés au Texas, d'ailleurs – sous les ordres d'un autoproclamé colonel, Caleb Cobb, pour prendre, à des centaines de kilomètres de là une Santa Fe fantasmatique où l'or et l'argent sont censés couler à flot. Une promenade de santé si on éludait les Comanches de Buffalo Hump, les Apaches de Gomez, le froid saisissant du désert du Nouveau-Mexique en hiver, les troupes mexicaines, les ours et l'absence d'eau.
Naïfs et encore mal dégrossis, Gus McCrae, obsédé par les femmes, saintes ou putains, fanfaron, trop sûr de lui, et Woodrow Call, raide comme la justice, doté de valeurs que la réalité de l'âme humaine telle qu'elle se dévoile dans les moments les plus sombres vient heurter jusqu'à l'explosion, deviendront des hommes et des frères dans cette longue errance et cette souffrance partagées.
Cette version romancée de la désastreuse Texan Santa Fe Expedition de 1841 évoque évidemment par bien des aspects La Décimation de Rick Bass (ou plutôt est-ce le contraire, le roman de Bass étant paru six ans après celui de McMurtry) et quelques autres monuments du genre tels le Méridien de Sang de Cormac McCarthy ou le Crépuscule sanglant de James Carlos Blake. Avec toutefois l'originalité de l'écriture de Larry McMurtry et de sa façon d'aborder ses personnages. Là où Bass, McCarthy et même Blake font dans une certaine sècheresse, McMurtry, comme à l'accoutumée, se plaît à développer, à donner le plus de chair possible, à sonder les sentiments, à montrer comment ils s'expriment, y compris dans les postures des personnages. McMurtry, c'est l'écrivain qui peut vous embarquer en décrivant pendant deux ou trois pages des hommes qui regardent une montagne. Il y a là comme dans Lonesome Dove le souffle de l'aventure, la justesse des dialogues, l'ironie constante, le sens du drame sans les grandes effusions et la formidable beauté des descriptions. C'est cruel, émouvant, trépidant mais aussi cocasse et l'on se régale de chaque page. On pourrait multiplier les citations mais on se contentera, si vous n'êtes pas convaincus, de vous donner les premières lignes de ce roman que l'on n'attendait plus et que l'on se réjouit de voir enfin traduit – par l'excellent Laura Derajinski qui plus est.
« Matilda Jane Roberts était nue comme au premier jour. Surnommée la Great Western à travers tout le sud du Texas, elle émergea du Rio Grande boueux en tenant par la queue une grosse tortue serpentine. Matilda était presque aussi large que le petit mustang maigrichon mexicain que Gus McCrae et Woodrow Call essayaient de débourrer. Call tenait la jument par les oreilles et attendait que Gus lance la selle sur le dos étroit de l'animal, mais le lancer tardait. Quand Call jeta un coup d'oeil en direction du fleuve et qu'il vit la Great Western dans toute sa nudité replète, il comprit la raison de ce retard : le jeune Gus McCrae était d'une nature facile à déconcentrer. La vue d'une putain de quatre-vingt-dix kilos nue qui brandissait une énorme tortue serpentine avait mobilisé toute son attention, ainsi que celle du reste de la troupe des rangers. »

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Un western! Voici une lecture peu commune pour moi. Malgré quelques préjugés avant la lecture (n'ayant vu que des westerns où les méchants indiens tuent les gentils américains) j'ai adoré La marche du mort!
Nous sommes en 1841 à Austin dans un Texas encore en proie à des rivalités entre Américains, Mexicains et Indiens (Comanches et Apaches). C'est la rencontre entre les deux héros de la série : Woodrow Call, dix-huit ans, plutôt sérieux et têtu, ramasse contre le mur d'un saloon Augustus McCrae, en train de cuver. Il est tout aussi jeune mais est insouciant et complètement obsédé par les prostituées.
Les deux hommes n'ont presque rien en commun sauf une envie d'ailleurs. Ils s'engagent alors au sein des Texas rangers.
Je ne raconterai pas les différentes missions auxquelles ils prennent part mais systématiquement, il y aura des animaux sauvages (ours, puma, ...), des Indiens pas contents, le manque d'eau et de nourriture, et beaucoup de kilomètres à parcourir!
J'ai beaucoup aimé ces deux personnages mais aussi celui de Matilda et j'ai hâte de pouvoir les retrouver dans la suite de cette série!
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D'abord un peu dérouté par ce bouquin choisi pour moi par mon libraire, je me suis demandé ce que pouvait bien être un roman du genre "western".
Honnêtement, je n'en avais jamais lu ni même imaginé que ce genre puisse exister.
Je l'ai donc abordé avec une certaine circonspection mais elle a disparu dès la première page lue et c'est avec le sourire et parfois même en me marrant que je me suis régalé des plus de 500 pages suivantes.
La Marche du mort m'a procuré un plaisir de lecture tout à fait inédit et je me réjouis à l'idée de lire les quatre tomes qui complètent la saga.
C'est tellement drôle.
Et pourtant cela n'a rien d'une parodie de genre, c'est simplement que Larry McMurtry est hilarant. Mais ce n'est pas son seul talent : les descriptions sont concises mais suffisantes, les personnages sont truculents et la tension narrative excellente.
Mon libraire est épatant.
Lien : https://christophegele.com
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Ce livre est le premier de la série Lonesome, non dans l'ordre d'écriture, mais dans l'ordre chronologique. Il permet de découvrir Gus et Call jeunes, bien avant qu'ils deviennent... mais qui, au juste ? Robert Duvall et Tommy Lee Jones, les héros de la série télévisée qui mettra en scène Gus et Call rangers confirmés ? A vous de lire.
Pour l'instant, ils sont surtout deux amis qui se sont engagés dans les Texas Rangers (oui, je sais, vous pensez vous aussi à une autre série télévisée). Ils sont jeunes, ils sont un peu naïfs mais ils vivront très vite un baptême des flèches au cours de la première partie de ce roman qui en comporte trois. Cette première partie a pour moi un effet miroir, puisque le hasard, la chance, le respect des consignes de sécurité (allez dire cela à des cow boys) sont partie prenante pour rester en vie, ou pour mourir sans être torturé. Oui, la violence est là, et elle n'est pas qu'un mot. Et les conséquences sont bien là, dans les chairs, dans les descriptions particulièrement évocatrices. le lecteur "sent", "voit" vraiment ce qui s'est passé en des scènes concises et frappantes.
Ils sont beaux, nos cow-boys, ou plutôt, ils forment presque une équipe homogène par son hétérogénéité. Laissez-moi vous présenter le major Chevallie, qui ne pense qu'à retrouver sa femme et se demande bien ce qu'il fait là ou Kirker, chasseur de scalp - ou la face sombre de la conquête de l'Ouest. N'oublions pas les éclaireurs, ou les rangers expérimentés - il est bon d'avoir des hommes qui ont des armes et savent s'en servir. Des hommes et une femme : Matilda, prostituée de son état. Elle n'est pas avec eux par altruisme, non, mais ses interventions sont totalement hors-normes, et ce, tout au long de ce long périple qui sera le leur. Oui, ce voyage nous fera rencontrer peu de femmes, mais elles seront toutes remarquables et remarquées.
La conquête de l'ouest est un épisode inscrit dans notre mémoire collective, même si nous ne sommes pas américain. Nous avons tous vu des westerns présentant de courageux cow boys et de cruels indiens - avant une vague plus réaliste. Nous sommes ici servis en ce qui concerne le réalisme, par la précision des descriptions. Oui, il fait chaud, oui, la sécheresse est bien présente, l'eau et la nourriture viennent à manquer. Les hommes souffrent, et je ne vous parle même pas des animaux. Tout est danger, tout peut dissimuler un danger. Personne n'est à l'abri, ce qui change des livres trop manichéens dans lesquels les héros s'en sortent sans une égratignure. Personne n'est à l'abri, pas même quand on est dans le "bon" camp.
Et je reviens aux indiens, ou plutôt à un indien, qui cristallise à lui tout seul les peurs : Buffalo Hump. Il pourrait n'être qu'une légende épouvantable, il prend corps dès les premiers chapitres. Il est une figure puissante, symbolique, même si je regrette que "le camp des indiens" reste aussi manichéen.
La marche du mort - ou la preuve que le western n'est pas mort.
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Larry McMurtry est un auteur polyvalent, capable d'écrire une histoire loufoque, drôle pour ensuite nous livrer un grand western qui n'est certes pas dénué d'humour mais possède une dimension autrement plus magistrale.

Avec La Marche du mort, le lecteur va découvrir la genèse, les origines de Lonesome Dove, grand classique du western qui nous embarquait sur plus de 1200 pages d'aventures jubilatoires ! Il en va de même pour ce livre passionnant, merveilleusement bien traduit par Laura Derajinski et qui nous démontre encore une fois que cet auteur est un incontournable, un grand écrivain, une perle de la littérature américaine !

Ce roman est une aventure extraordinaire où deux jeunes vont devoir s'entraider, se surpasser, affronter la terre aride, la nature hostile, les Indiens ou encore l'armée mexicaine. Ils ne seront pas ménagés et je peux vous promettre que le rire et la peur seront vos compagnons de lecture. le rire face aux situations burlesques, la peur face à l'angoisse de voir nos deux héros dans de sales draps (très sales les draps... dixit un film dont je ne me souviens plus le nom). J'ai adoré nos joyeux lurons et c'est ainsi que l'on comprend d'autant plus Gus et Call dans la suite de leurs péripéties.

Ce qui fait le charme des romans de Larry McMurtry c'est le fait de sentir cet héritage littéraire et culturel, de sentir le véritable western comme on les aime, de voir défiler les paysages magnifiques et sauvages, d'adorer les personnages principaux car ils sont à contrepied du stéréotype du cow-boy valeureux, parce que les protagonistes secondaires sont approfondis, attachants et uniques et parce que le style est tellement fluide et agréable à lire que les 500 pages défilent à la vitesse de la lumière.

En définitive, encore un très bon et beau roman chez les éditions Gallmeister !

Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Jusqu'au bout ! J'avais adoré les deux tomes de Lonesome Dove, j'ai encore plus aimé la marche du mort.
Le Llano Estacado, la Jornada del Muerte, les indiens, les rangers, les femmes, les chevaux, ... Chaque élément est habité d'une âme puissante et vous embarque avec lui au fin fond de ce monde rude et poussiéreux. Ici, les trainards finissent entre les mains d'un Comanche ou d'un Apache. Et là, mieux vaut se tirer une balle dans l'oeil, comme l'a expliqué Big Foot, et ne pas avoir les mains moites et la tremblote, sinon une longue, très longue séance de torture vous attend.
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Ce 1er tome de la mythique saga de "Lonesome Dove" trainait dans ma pile à lire depuis des années, je me suis enfin lancée. Malgré un a priori pas forcément très positif, j'ai vraiment adoré cette lecture.

La vie est rude dans le Far West, aux confins du Texas. Augustus et Woodrow sont deux jeunes gars qui s'engagent successivement dans plusieurs expéditions des Texas Rangers, destinées à ouvrir des routes commerciales ou gagner des territoires dans la région du Rio Grande. de l'aventure, du romanesque, une épopée pas si glorieuse, avec ses misères, ses peurs, ses violences. La brutalité de la conquête, de l'affrontement avec les Indiens, la rudesse de l'environnement, les violences faites aux femmes, l'esprit de la conquête y sont décrites crûment. Aux côtés de leurs camarades de troupe, les deux garçons affrontent tour à tour les Comanches, le désert, le froid glacial, les falaises, les ours, les chiens, les Mexicains (ou diverses combinaisons) ; et croisent des figures d'une immense variété (cheffaillons en mal d'autorité, pisteurs experts, chasseurs de scalps, vendeurs d'esclaves sans scrupules, prostituées au grand coeur, chanteuse d'opéra, lépreux...). C'est incroyablement riche et follement instructif.

Mais outre la plume éminemment romanesque, ce qui est facscinant chez Larry McMurtry, c'est la façon dont il déconstruit les mythes de la "Frontier" et de la construction du territoire. Pas de héros ici, mais des hommes - et des hommes faillibles, lâches, humains face aux échecs et aux défaites. Et des femmes sacrément campées ! Bref, bien envie de poursuivre sur ma lancée, et de découvrir les autres oeuvres (moins historiques) du bonhomme.
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Je me suis enfin décidée à entamer la série Lonsome Dove et j'avoue que cette marche du mort a été épique.
Call et Gus, tous deux fraîchement engagés chez les texas rangers , rêvant de gloire, d'or, de filles et d'argent facile ne vont pas être déçu du voyage.
Le moins que je puisse dire c'est qu'ils vont voir du pays et vivre de sacrées aventures, mais sûrement pas celles auxquelles ils s'attendaient.
Des indiens rusés, des mexicains, un ours, seront de la partie et cette marche du mort va laisser pas mal de gens sur le carreau .
En plus de Call et Gus, certains personnages sont attachants, comme Mathilde la prostituée ou Shadrach le vieux pisteur .
Ce premier tome se situe au milieu des années 1800, et les États Unis se construisent à peine. Nous sommes au pays des cowboys et les indiens sont bien présents. Nos deux jeunes ne débutent pas leurs aventures sous les meilleurs hospices et je gage qu'ils n'ont pas fini d'en voir.
En tous cas ce premier tome était attirant, suffisamment pour me donner envie de lire la suite. Et ça tombe bien parce que j'ai toute la série que les éditions Gallmeister viennent de sortir sous forme de coffret.
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« Quand t'es dans le désert…

…depuis trop longtemps, tu t'demandes à qui ça sert, toutes les règles un peu truquées du jeu qu'on veut t'faire jouer, les yeux bandés. »
Au fond, le trop sous-estimé Jean-Patrick Capdevielle a parfaitement résumé ce livre dont la trame est simple, qui repose essentiellement sur le récit de deux expéditions des Texas Rangers en 1840.
- Et c'est tout ?!
- Oui.

Mais c'est Laryy McMurtry qui tient la plume et ça, ça change tout.

Voici donc le premier volume de la série Lonesome Dove. (si l'on s'en tient à la version diégétique -en clair, l'ordre théorique de lecture en considérant les années évoquées- car sinon, La Marche du Mort a été écrite après Lonesome Dove et Les Rues de Laredo).

On y découvre par conséquent les tout jeunes Augustus McCrae et Woodrow Call, à peine engagés chez les Texas Rangers. Call est déjà tout de rigueur morale, tandis que McCrae est lui, déjà obsédé par les femmes. Pourtant, malgré leurs indéniables différences à l'exception d'une grande innocence partagée, leur amitié les transcende.
Et ils vont bien avoir besoin de ce support mutuel.

Leur première sortie les mène près du Rio Grande, dans le but de tracer une route sûre pour les diligences, jusqu'à El Paso. Les Rangers sont inexpérimentés, mal équipés et mal commandés. Harcelés par les Comanches menés par un chef terrifiant. ils parviennent toutefois à rentrer au bercail.

On pourrait les croire vaccinés. Il n'en est rien et bientôt, ils acceptent une deuxième mission qui doit les mener cette fois, jusqu'à l'eldorado que constituerait Santa Fe où l'or et l'argent couleraient à flots.
Nouveau fiasco encore plus retentissant avec non seulement des Comanches à leurs trousses, mais aussi des apaches et des Mexicains…

McMurtry excelle dans l'art de la fresque, accumulant les descriptions sans jamais lasser, faisant passer un souffle épique sur sa saga jusqu'à rendre la lecture addictive. C'est drôle, tendre, cruel, les personnages sont admirablement décrits et 500 pages plus tard, on en redemande encore.
Ça tombe bien, les autres volumes de la série n'attendent qu'à être lus.

Un grand auteur. Ça fait du bien.
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