Enfin ! Après des années de guerre, de morts épiques. glorieuses, honteuses et majoritairement anonymes, le système solaire subit l'assaut de la rébellion. Et quel assaut ! Cette fois, on commence enfin la dernière partie de cette fantastique saga que fut l'hérésie d'Horus, avec ses excellents et ses mauvais romans... mais restons concentré sur le sujet.
Pour un fan comme moi de space opéra, de combat épiques, de corps à corps déchaînés et de batailles spatiales dantesque, ce roman est une pépite ! Les personnages répondent aussi au besoin d'un ouvrage tel que celui-ci, de Dorn, toujours trainant péniblement le poids du devoir à Maître Vek, victime (et bourreau) malgré lui pris dans l'hérésie, en passant par Abbadon dont le futur personnage 9 millénaires plus tard prendra le nom de Fléau, ou encore Saduran, guerrier anonyme des Sons of Horus comme tant d'autre et forgé sur le tas d'une guerre qu'il ne comprend pas...
On y entrevoit aussi la future cruauté implacable de l'Inquisition naissante, à la poursuite de Mersadie Oliton et on retrouve Loken, fidèle à lui-même, un Astartes plus humain que demi dieu. D'ailleurs, à ce propos, la boucle avec le premier roman de l'hérésie sera bouclée avec l'apparition d'un mal enfoui qui n'a peut-être jamais quitté certains personnages et des hommes et des femmes ayant marqués cette sagas rencontreront (enfin?) leur destin...
L'ambiance de la guerre d'une telle ampleur est parfaitement retranscrit dans les lignes. Des lunes qui explosent, sacrifiées pour stopper l'inexorable avancée des séparatistes, des abordages violents, quelques anecdotes ça et là sur des morts atroces ou des opérations de sabotages de la part des légions renégates et le continuel combat de l'Empereur contre le Warp et son fils déchu qui tente de le corrompre et de le pervertir pendant que ses loyaux sujets tiennent le système solaire et les murs de la Terre elle-même !
Ce roman m'a tenu en haleine jusqu'aux dernières lignes. Evidemment, je le conseille aux fanas de l'univers de Warhammer 40'000 ou de space opera en général, des lecteurs et lectrices arrivant alors que l'hérésie touche à son terme pourront ne pas entrer dans le roman.
Qu'importe, une pépite, pour moi ! Bonne lecture.
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Enfin la bataille finale. Quel plaisir d'y etre.
Bien sur, j'ai lu l'heresie par partie. Il m'en manque beaucoup. Mais lire la bataille finale se presentait comme une obligation.
On attaque avec la guerre du systeme solaire et l'entrée des heretiques dans l'espace proche de Terra.
Écriture toujours aussi inégale. Une note de l'auteur a la fin du roman explique ses choix de construction. Surtout le symbolisme qu'il emploie parfois pour décrire la relation empereur-horus... c'est ballot c'est que j'ai le moins aimé et presque sauté car franchement... ca n'apporte absolument rien selon moi. On veut du récit clair, direct, des actes de bravoure, de la stratégie militaire et des coups tordus. Revoir tous ces espaces marines que l'on aime et que l'on déteste qui ont parcouru la galaxie pour se retrouver là.
On en retrouve certains. Je m'attaque à la suite pour espérer revoir les autres dans ce dernier grand conflit à l'origine de warhammer 40 000.
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