Son âme, irrésistiblement attirée vers moi, semblait avoir reconnu la mienne.
les vampires ... vraiment des gamins parfois.
Immortelle, mais pas téméraire. Enfin, pas quand c'était important.
- On peut le dire comme ça. Mais c'est le cas de tout le monde, pas vrai ?
- Oui, bien sûr, mais c'est une question d'équilibre. Le tout est de ne pas laisser les corvées empièter sur vos envies/ Si la vie se limite à une question de survie, à quoi bon vivre ?
- Vous devenez un peu trop profond pour moi Descartes.
Nous avons tous nos moments de faiblesses. Ce qui importe, c’est la façon dont nous les surmontons.
L’amour n’est parfait que grâce à son imperfection.
Les nephilims ont déjà une raison valable d'être en colère. Tout le monde les déteste et essaie de les tuer. Quant à celui qui nous occupe... eh bien, je connais des gens des dépensent des fortunes en thérapie pour surmonter une mauvaise expérience avec leur père. Imagine un peu les névroses qu'il a pu développer en quelques milliers d'années.
J'avais savouré le fait de jouer le rôle d'objet de désir – de fruit défendu – vis-à-vis d'Ariston, mais je voulais également garder l'amour que me portait Kyriakos. Apparemment, les deux n'étaient pas compatibles.
Je découvris que Roman avait beaucoup voyagé et avait des opinions bien arrêtées sur la politique et l'économie mondiale.
- Nous vivons dans un pays tellement narcissique, se plaignit-il en sirotant son saké. Un grand miroir. Et nous restons devant toute la sainte journée à nous contempler le nombril. Quand il nous arrive de regarder ailleurs, nous jouons les donneurs de leçons vis-à-vis des autres nations - « faites-ci, faites ça » ou « soyez plus comme nous ». Nos politiques étrangère et économique consistent à forcer la main aux peuples hors de nos frontières, pendant qu'à l'intérieur, des groupes conservateurs font de même avec les citoyens. Je déteste ça.
- Tu n'as qu'à agir pour changer les choses alors. Ou quitter le pays.
- Des paroles dignes d'une citoyenne aisée. Le bon vieux « Si vous n'aimez pas ce pays, allez-vous-en. Malheureusement, ce n'est pas si facile de se couper de ses racines.
Ce n'était pas tant de me faire draguer qui me gênait, mais plutôt d'en avoir besoin. Je en sortais avec personne, mais cela ne voulais pas dire que je ne pouvais pas le faire si l'envie m'en prenait Je n'aimais pas être perçue comme une femme seule et désespérée. Je n'avais vraiment pas besoin qu'on vienne me le rappeler.