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3,88

sur 2587 notes
C'est un des livres que je voulais lire depuis ma tendre enfance, l'histoire cette baleine blanche qui parcourt les mers me faisait rêver, je n'ai lu que cette histoire qu'il y a environ un an ; belle histoire tragique comme toutes les belles histoires en somme.
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Une épopée qui prend un peu de temps à démarrer, mais qui séduit par sa fin et son déroulement, et surtout sa simplicité qui en fait un livre accessible à un public jeune.
À lire dès le plus jeune âge !
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Un roman comme "Moby Dick" s'aborde avec quelque appréhension. On s'imagine au pied d'un Everest, motivé par la conquête, mais tracassé par un possible échec, par la perspective de passer à côté d'une expérience unique et inoubliable...

Et c'est bien l'impression d'avoir gravi une montagne qu'il me reste, a posteriori, ayant tourné la dernière page de cet imposant ouvrage voilà une quinzaine de jours.
Il y a des passages difficiles, quelques moments de découragement, mais ils sont bien vite oubliés, en regard de ce qui, au final, est obtenu : le plaisir que vous procure la beauté du texte, et le sentiment d'évasion que vous apporte sa dimension épique.

Cette notion de "dimension" est d'ailleurs primordiale : à l'image de son sujet -le plus grand mammifère qu'à notre connaissance, la terre (ou plutôt la mer !) ait porté-, "Moby Dick" est surdimensionné. Tout y est gigantesque : l'environnement naturel et ses fureurs, les émotions de son héros et la folie de son comportement, la prégnance de son atmosphère parfois quasi apocalyptique.

Au centre de cette démesure, le narrateur, Ishmaël, en observateur curieux et avisé, certes impliqué mais gardant toujours la maîtrise de sa relation, guide le lecteur en même temps qu'il l'imprègne du caractère extraordinaire de cette double épopée qu'est la chasse à la baleine et la chasse à Moby Dick.

C'est depuis l'île de Nantucket (située à une quarantaine de kilomètres au large du Cap Cod) qu'Ishmaël embarque sur un baleinier, se mêlant à un équipage composé de "renégats, de naufragés et de cannibales". Il réalise rapidement qu'Achab, le capitaine du navire, homme taciturne au comportement étrange, mène cette campagne dans un seul but : celui de retrouver Moby Dick, la baleine blanche à laquelle il doit d'avoir perdu une jambe.
Cette quête est une véritable obsession, Achab semble avoir concentré sur la cachalot toute la haine dont il est capable. Cette haine en devient presque une entité indépendante, palpable, elle habite le capitaine avec une telle force qu'elle lui permet d'embarquer dans sa folie tous les membres de son équipage.

Le récit de cette poursuite tourmentée est entrecoupé de digressions au cours desquelles Ishmaël instruit le lecteur sur la baleine et sur sa chasse. Il nous abreuve ainsi d'explications très techniques sur le dépeçage ou les techniques pour fondre et entreposer l'huile du cétacé, d'observations scientifiques sur le pedigree et les habitudes du léviathan. Mais il se fait aussi le recenseur des mythes qui entourent l'animal, dont la taille hors norme a, depuis des temps immémoriaux, nourri les fantasmes les plus extravagants, en même temps qu'elle suscitait à la fois terreur et respect. Références bibliques et littéraires, évocation de légendes plus ou moins anciennes, participent ainsi à parer le cachalot d'un caractère sacré et mystérieux.

Ce sont ces digressions qui, en dotant le roman de nombreuses longueurs, sont la cause des moments de découragement évoqués plus haut... Mais il serait injuste de ne retenir que cela de la lecture de Moby Dick, tout comme il serait vraiment dommage de se priver de ses nombreuses qualités pour ne pas avoir voulu subir quelques passages un peu laborieux.

Car "Moby Dick", c'est avant tout une histoire d'aventure dense et palpitante, dans un contexte grandiose de fureur démente, de périls et de beauté marine, qui bénéficie d'une écriture magnifique, tantôt lyrique, tantôt gouailleuse, en tous cas fortement évocatrice...
Lien : http://bookin-ingannmic.blog..
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Très bon livre, mais qui ne m'a pas donné envie de chasser les baleines!!!
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Ishmaël, jeune homme en quête d'aventures, arrive à Nantucket et se fait engager sur un baleinier, le Péquod, dont l'équipage est mené par le capitaine Achab. C'est à travers le récit d'Ishmaël que nous partons à la chasse aux baleines et à la poursuite de Moby Dick, la baleine blanche qui a eu le malheur de croiser la route du capitaine Achab. Ce dernier lui voue depuis lors une haine qui tourne à l'obsession.

J'entends parler de ce célèbre roman depuis pas mal de temps déjà ; un film d'aventures avec Grégory Peck a été réalisé il y a quelques décennies. Alors, je me suis dit « suivons les traces du capitaine Achab ! Aventures et dépaysement garantis ! ».

Voilà pour la théorie. Au final, un résultat plutôt mitigé. L'aventure est bien au rendez-vous ; la chasse à la baleine n'est pas de tout repos et recèle son lot de dangers. le dépaysement est bien présent aussi, à la fois géographique et temporel (nous sommes quand même au 19ème siècle et les bateaux sont encore fait en bois).

Alors, me direz-vous, qu'est-ce qui cloche ? L'auteur, passionné par son sujet, la chasse à la baleine, veut instruire son lecteur et là, on tombe dans le documentaire, ce qui n'a rien de rédhibitoire en soi, sauf que ces longues digressions cassent le rythme du récit et l'aventure finit par faire un flop.

Quant au style de l'auteur, une très bonne surprise. Une belle plume, avec même parfois de superbes envolées lyriques ; un peu d'humour aussi, ce qui ne gâche rien. Mais petit bémol (en plus du manque de rythme évoqué plus haut), les passages concernant les « sauvages », tous plus ou moins cannibales, ancrent bien Herman Melville dans le 19ème siècle et gâchent un peu le plaisir de la lecture.
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Qui n'a jamais entendu parler de Moby Dick et du Capitaine Achab ?

Une envie assouvie via cette lecture, qui ne nous cachons pas fut longue, car oui il y a beaucoup de longueur, surtout concernant les descriptions et la bibliographie des cétacés considéré à cette époque.
La moitié du livre est consacré aux personnages à l'histoire dans les personnes des seconds du bateau, des chasseurs, mais surtout du capitaine Achab.

L'autre moitié du roman est consacré à la description de la chasse à la baleine et d'un lexique/étude des cétacés ou tout du moins des connaissances que l'on avait de ceux-ci.

Cependant, nous remarquons intrinsèquement une étude du comportement humain avec beaucoup de référence biblique. Malgré la folie qui accable Achab et dans laquelle il semble se débattre au fur et à mesure qu'il se rapproche de l'objet de sa haine,il est tiraillé entre ce qu'il a fait jusqu'à maintenant, ceux à quoi il a renoncer et ceux à quoi il s'apprête à renoncer (femme, enfant, équipages...), au fur et à mesure que le combat s'intensifie.

Nous avons ici, une forme d'étude sur les limites où la folie peut nous entraîné et ceux que l'on emmène dans notre sillage.
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Prodige de livre ! Roman philosophique autant que traité scientifique (des chapitres entiers s'occupent de décrire les cachalots et les baleines en long, en large et en travers), Moby Dick est difficilement "lisible" et accessible à l'ère du "page-turner" : il exige beaucoup de patience, des efforts de compréhension, demande qu'on s'arrête de temps en temps, qu'on relève la tête pour goûter tout le sens d'un passage, il nous ennuie même un peu parfois... Mais quel prodige d'écrire cela ! ce combat désespéré d'un homme, Achab, contre le Mal, combat perdu d'avance s'il en est. C'est cela que personnifie pour lui le cachalot Moby Dick, le Mal, le vice et la bêtise dans le monde, lesquels cessent d'être de simples abstractions pour devenir "affrontables" en face !

Dans la préface de l'édition traduite par Jean Giono, celui-ci rapporte une conversation entre Herman Melville, l'auteur, et un ami, Hawthorne :
«  — N'aurions-nous à combattre, dit-il en souriant, que l'opposition des dieux, par exemple, qu'en pensez-vous, Hawthorne ? N'est-ce pas : imaginez quelqu'un qui, finalement, prendrait l'épée ou le harpon pour commencer un combat contre dieu même !
— Il faudrait ne pas croire.
— En qui ?
— En dieu.
— Au contraire, car alors, où serait le mérite ?
— Ou la folie.
— Ou la folie si vous voulez. Non, je pense au contraire à quelqu'un qui verrait dieu aussi clairement comme on dit que le nez au milieu de la figure, aussi clairement que la baleine blanche au-dessus des eaux et qui, justement, le voyant en toute sa gloire, le connaissant en tous ses mystères, sachant jusqu'où peuvent aller les délires de sa force, mais n'oubliant pas - jamais - les blessures dont ce dieu le déchire, se précipiterait quand même sur lui et lancerait le harpon.
— Je crois que vous écrivez un beau livre, dit Hawthorne, après un silence… »
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Lors d'un exercice de traduction, j'ai entendu dire d'Herman Melville que certains de ces romans étaient tellement complexes que même les anglophones ne les comprenaient pas. Ce n'est heureusement pas le cas de Moby Dick, que j'ai pu lire dans le texte sans difficulté majeure de compréhension. Je n'irai toutefois pas jusqu'à dire que c'est une oeuvre facile d'accès : tortueux, mélancolique, méditatif, c'est le genre de roman qu'il faut relire plusieurs fois pour en saisir pleinement la portée.

De Moby Dick, je retiens le début, hautement comique, quand Ismaël se retrouve contraint de partager son lit avec le colossal Queequeg. Je garde également le souvenir de passages très philosophiques : la poursuite de la Moby Dick est une quête aussi longue qu'intellectuelle. Des éléments réalistes sur le quotidien des pêcheurs de baleines côtoient d'intenses réflexions sur le Bien et le Mal, qui trouvent différentes incarnations dans les personnages composant l'équipage du Pequod. Achab et Ismaël sont des prénoms bibliques ; Moby Dick elle-même fait figure de Léviathan et rappelle la baleine qui a englouti Jonas.

Je ne peux malheureusement pas analyser ce roman comme je l'aurais voulu. Je l'ai lu il y a maintenant plusieurs années : à une écriture assez ardue s'ajoute une distance temporelle qui a quelque peu flouté mon impression de lecture. Une chose reste certaine : je recommande vivement ce chef d'oeuvre. C'est un voyage immersif, à la fois physique et mental : Ismaël se plonge dans d'intenses réflexions sur l'être humain et la société, pendant que le cruel Achab poursuit cette être mystérieux, tantôt ange tantôt démon, qu'est la baleine blanche.

Pauline Deysson - La Bibliothèque
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
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EXCEPTIONNEL
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Lu cet été : une découverte ! Certes le pavé de 700 pages peut rebuter mais l'histoire se veut aussi une véritab encyclopédie sur les baleines, un régal ! Et on attend Moby Dick avec impatience qui va se matérialiser tout à la fin du roman dans le face à face final... un classique à (re) découvrir !!
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