A dire vrai je suis resté sur ma faim. C'est vrai, les dialogues sont croustillants, j'ai ri parfois, souri souvent de ces envolées lyriques dont je me demandais où elles mèneraient. C'est rocambolesque et parfois on dirait du
San-Antonio, dans la bouche de Bérurier avec, à la place de l'argot, des mots alambiqués. le mot "prépostfranquiste" est fabuleux, comme ubiquiste et d'autres, comme le leitmotiv : c'était mieux avant, soit du temps de Franco. Oui, Mendoza se paie la tête de ses concitoyens avec malice et humour décalé, impitoyable et absurde.
Je pense que le livre en version originale doit dire et révéler beaucoup plus que sa traduction que j'ai trouvé mauvaise, trop proche du dictionnaire, pas assez interprétée, exemple : cafetière pour voiture, j'aurais traduit, bagnole ou tire ou char ou charrette mais pas cafetière, idem melonnière pour poitrine, jamais entendu. Il doit y avoir des calembours et des jeux de mots un peu partout et, notamment avec les noms des personnages, qui nous échappent. Dommage !
L'intrigue policière est mièvre mais ce n'est pas un polar, quant à autantenemportelevent, le principal protagoniste, il s'exprime remarquablement pour quelqu'un ayant grandi dans la rue, sans instruction.
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