Disparaître

Un roman qui a l'apparence d'un polar, à la fois dans le titre et dans la quatrième de couverture. Mais à la lecture, on comprend que, finalement, il n'en est pas vraiment un…
Difficile de raconter l'histoire sans trop en dévoiler, alors je dirai simplement que ce roman m'a tenue en haleine du début à la fin. Très actuel, ce livre nous décrit des personnages qu'on a l'impression de connaître : leurs actes, leurs gestes, leurs priorités… et qui font justement prendre du recul sur sa propre vie et les priorités qu'on y accorde.
Le style est percutant, incisif, sans fioritures. Un roman court, efficace, qui donne à réfléchir… Bref, bravo !

" Disparaître" est un conte moderne racinien.

Racinien puisque l'Amour et la mort y sont entremêlés. le prénom Ariane n'est pas fortuit " Ariane ma soeur de quelle amour blessée vous mourûtes au bord au vous fûtes laissée'

Moderne puisqu'il aborde le burn-out, l'e-réputation et la possibilité de Disparaître dans un monde régi par les réseaux sociaux.
L'écrivaine sénégalaise Diary Sow en a fourni l'exemple en janvier 2021.

Le Style Menegaux c'est cette façon de "trop-penser" en dissèquant les tenants et aboutissants de chaque action, cette conscience morale omniprésente "L'oeil est ouvert et semble fixer Étienne .Pas de répit pour Caïn"' , ce Sur-moi tyrannique qui peut qualifier de " monstre" un homme parfaitement normal.

Puisque la Perfection n'appartient qu'à Dieu, on peut souligner quelques invraisemblences.
Deux êtres habitués aux pressions constantes qui n'ont pas la force de caractère de se relever et la minutie d'Etienne à supprimer les traces de sa e-réputation alors qu'il devrait être en proie à la confusion mentale.

Bon on à pas le thriller de l'année ici, je ne vais pas vous mentir. Je ne connaissais pas cet auteur, peut être que je n'aurais pas du commencer par celui là.
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Paris, un suicide. Nice. Un noyé. Oui, déjà aucun lien apparent ou même flagrant entre ces 2 affaires. Et bizarre à la fin elles s'emboîtent, enfin elles se retrouvent et l'affaire est devinable au milieu du roman. Malgré tout on reste, là, à avaler les pages.
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Parce que « Disparaître » c'est aussi ça, être pris entre ces lignes, sans en être lâché. Alors que la fin est évidente et quelque peu discutable. L'auteur nous offre une fin « ouverte » (merci @point.alaligne pour cette conversation) concernant l'un des protagonistes de l'histoire.
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Ce que je retiens surtout de ce roman, c'est le titre. Et Mathieu Menegaux nous démontre, à quel point de nos jours, disparaître n'est pas aussi facile que d'écrire ces 11 lettres.
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Je viens de commencer ce livre, ça s'annonçait bien : intrigant, personnages bien présentés . Et là, bim, LE truc que j'ai vraiment du mal à supporter : l'erreur dans les dates ! Si Etienne Sorbier est entré à la banque Richter 15 ans auparavant, et que sa fille avait alors 1 an, elle ne peut pas avoir 22 ans aujourd'hui ?
Sauf erreur de ma part, c'est gros, quand même ! Et assez fréquent . Je suppose qu'ils sont relus, les manuscrits avant tirage?
Je vais continuer ma lecture, mais j'avais vraiment envie de râler un peu avant ...

Bien mené mais toute fin bâclée...

Encore un roman de Mathieu que je n'ai pas pu lâcher commencé hier.
Les mots sont percutants, l'auteur nous emmène dans une histoire sordide d'un corps retrouvé échoué sur la plage impossible à identifier et le suicide probable d'une femme à Paris. Les chapitres s'enchaînent entre l'enquête du commissaire et l'histoire d'un homme de pouvoir et d'une jeune femme qui se fait sa place.
L'écriture est simple rapide comme à chacun de ses romans. On est toujours captivé pour essayer de comprendre ou Mathieu veut nous amener. le sujet burn-out passion amoureuse est bien abordé.
Encore un roman dur et tragique, avec des mots percutants et profonds.
J'ai été beaucoup moins surprise que ses premiers romans car l'on comprend très vite le dénouement mais j'ai été plus loin que cela l'auteur fait une analyse essentielle et profonde du monde du travail. Et de la passion amoureuse en parallèle.
La question qui me reste à la fin de ce roman c'est « Jusqu'où tout cela peut nous mener? »
Une histoire qu'il faut savoir lire entre les lignes pour l'apprécier.

Avertissement au lecteur : vous ne trouverez pas un personnage attachant entre les couvertures. Mathieu ne les aime pas et ne nous demande pas de les aimer. Si quelques figures féminines secondaires s'en sortent au final : elles ne sauveront pas l'Humanité. La construction à la "Colombo" fonctionne, même si elle fait rapidement disparaître l'énigme. Certaines scènes sont trop rapides pour comprendre l'évolution des personnages mais la lecture reste agréable, le style est clair : un plaisir de lecteur. Pas un chef d'oeuvre de la littérature.

Sans rien révéler en voyant l'oeuvre s'aggrandir, on peut supposer que le grand sujet de cet excellent écrivain est le dilemme moral.
C'est pour cela que je le suis particulièrement.
Quoi d'autre que la littérature pour nous faire réfléchir dans la nuance, en allant plus loin que les réflexions binaires que l'on nous impose la plupart du temps. Merci Mathieu Menegaux.

Pouah quelle claque !
Comme à chaque fois, @mathieumenegaux a su me transporter dans son histoire.
Ce livre est excellent, l'écriture est parfaite, l'histoire addictive, on ne le lâche pas avant de l'avoir fini. En le lisant, j'y ai vu un film, tellement c'est réaliste, bien détaillé, bien écrit 🎥
Bravo Monsieur Menegaux pour ce superbe moment (avant tout le monde en plus) que vous m'avez offert, une fois de plus. Vous faites vraiment partie de mes écrivains préférés, ne pas vous connaître serait vraiment une perte 🤩
Alors foncez si vous n'avez jamais lu : #estceainsiqueleshommesjugent , #lefilsparfait , #jemesuistue .
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