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3,79

sur 113 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lorsque sa fille est accidentellement tuée par un homme tatoué et drogue, ce père quitte tout et part dans une quête effrénée pour retrouver ce tatouage, l'emmenant jusqu'en Guyane. Mais que d'événements va-t-il devoir subir dans sa traque. Ne dit-on pas : "quand la réalité rejoint la fiction" ? Et bien, ici, c'est l'inverse. On est dans les années 70, et l'auteur nous invite, en partant de cette fiction, à rejoindre l'histoire vraie du plus grand massacre collectif perpétué au nom d'un idéal... mais je n'en dirai pas plus. Et on la suit aisément cette folie qui emporte ce père défait : jusqu'où sa tristesse, sa solitude mais aussi son aveuglément vont-ils l'emmener ?
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Cela fait un petit moment que je vois des bons avis sur cet auteur, j'ai voulu tenter le coup avec son dernier récit même si les récits traitant de vengeance ne sont pas mes favoris de lecture.

J'ai d'abord été séduite par la plume de l'auteur et par cette recherche d'un père désespéré par la disparition de sa fille, sur toute la partie se déroulant en France.

Cependant à mes yeux cela perd de son intérêt lorsque l'histoire et cette recherche se délocalise et cela devient à la fin complétement abracadabrantesque à mes yeux du coup il s'agit vraiment d'une lecture en demi teinte à mes yeux ici.

Car cela débutait bien j'ai englouti la première partie du récit mais j'ai calé à partir de la seconde ce qui sur un roman de moins de 400 pages n'est pas très bon signe.

Je ressors de cette lecture plus que mitigée mais surtout avec l'idée que ce que me promettait la quatrième de couverture ne m'a pas convaincu, de même je n'ai pas spécialement eu d'empathie pour ce papa qui a pourtant perdu son enfant.


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Les gentils, ou quand Franck perd complètement les pédales après la mort de sa fille dans un braquage. Il aimerait bien voir l'assassin derrière les barreaux, mais voilà que 6 mois après toujours rien, alors Franck désespère et part lui-même à la recherche du braqueur.

Un roman noir, ou devrais-je plutôt dire un road trip sur fond noir avec un air de rock & roll en fond sonore et une jolie descente aux enfers pour le personnage principal.
J'ai juste trouvé dommage qu'en milieu de livre tout n'était pas très crédible à mes yeux, et c'est donc la raison pour laquelle je n'ai pas complètement été emporté par cette histoire.
Mais soit, avec ces chapitres courts et son écriture agréable, ce livre se lit assez vite.
Et puis la fin du livre qui m'a semblé farfelu, s'avère être une histoire véridique… mais je n'en dirai pas plus.

En conclusion, un livre que j'ai assez bien aimé lire mais qui ne m'aura pas complètement emporté, dommage.
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J'avais découvert Michael Mention grâce à un recueil de nouvelles. Ce premier contact m'avait plu et je me faisais une joie d'approfondir notre relation avec son dernier livre.

« Les gentils » raconte l'histoire d'un homme, abattu de tristesse, qui n'a plus qu'une seule idée en tête, se venger. Afin d'éponger sa soif de justice, il se lance à la poursuite du suspect. le voilà entraîné dans un voyage chaotique qui le conduit aux quatre coins de la France puis à l'autre bout du monde. Il rencontre dans son périple des personnages hauts en couleurs et vit des situations pour le moins extraordinaires. L'auteur nous fait vivre un ensemble de scènes dignes d'un roman d'aventure.

Cette histoire de vengeance ne connaît aucun temps mort. Dès les premières pages, on est happé par le délire obsessionnel. Grâce à de courts chapitres dans lequel il s'adresse à sa défunte fille, on le suit à un rythme effréné dans sa quête personnelle. L'écriture est originale et agréable. Les péripéties ne manquent pas d'originalité et c'est assez dépaysant.

Le seul reproche que je pourrais lui faire concerne son manque d'humour. En effet, comme le destin s'acharne sur le narrateur et qui lui arrive des péripéties improbables, une certaine légèreté aurait rendu les énormités du scénario moins gênantes à la lecture. Des écrivains comme Benoit Philippon, Fabcaro ou Jacky Schwartzmann le font très bien. Ici, les scènes sont rocambolesques, impossibles, mais présentées comme sérieuses. Résultat, on n'y croit pas et l'intrigue en devient tirée par les cheveux !

Heureusement, le dernier quart du livre, basé sur une histoire vraie, redonne une légitimité au propos. Malgré mon petit bémol, j'ai passé un bon moment de détente aux cotés de ce père en colère, qui m'a fait voyager et m'a sorti de mon quotidien plan-plan ! Divertissant !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Bonsoir les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 315 pages sur ma liseuse.
AIMÉ : La volonté et toute l'énergie que met Franck pour venger et pouvoir faire le deuil de,sa fille.
L'écriture peu de temps morts,avec des chapitres courts et des mots percutants,le petit retour aux années 78,et la okaylist dans certains chapitres.
Le rapport verbal entre Franck et sa fille.
Le final qui relate malheureusement une histoire vraie

PAS AIMÉ : Des moments de lassitude lors de ma lecture.
Au fil des pages on a perdu le fil de la vengeance de Franck.
Et que dire des onomatopées un peu trop à mon goût.
Des péripéties un peu fantaisistes et l'on pourrait appeler Franck : Franck la loose

POUR CONCLURE : j'ai lu "Les gentils" et j'espérais mieux mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
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Grosse déception en ce qui me concerne.

J'avoue lire de moins en moins de polars, je préfère le roman noir, souvent plus travaillé, plus lent, plus prenant en ce qui me concerne.
Il n'empêche qu'un bon polar de temps en temps peut me tenter et les bonnes critiques de "Les gentils" m'ont convaincue.
D'autant plus que je n'avais jamais lu cet auteur et c'était l'occasion de le découvrir.

Nous allons suivre les aventures d'un père meurtri au plus profond de son être. Franck. Un père qui n'a de cesse de retrouver l'assassin de sa fille.
Au début du roman, le meurtre a eu lieu il y a un an et la police n'avance pas dans l'enquête.
Franck pose 2 ou 3 questions aux témoins et ça y est, il identifie le coupable grâce à son tatouage...et le suit à la trace.

Entre le Sud de la France et la Guyane, il suit la trace de sa proie...et je m'ennuie...
J'ai un sentiment de déjà lu, de course poursuite sans surprise.

Et puis, changement de décor. Franck se retrouve en Guyane, intégré dans une secte où se trouve l'assassin de sa fille.
Je n'en dit pas plus mais cette partie ne m'a pas convaincue non plus, malgré une fin qui se veut spectaculaire.

Rendez vous manqué tant sur le fond que sur la forme...l'écriture n'a rien de remarquable et flirte avec une vulgarité très basique.
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« Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir ». Voilà ce que m'inspire ce roman sombre. Il relève l'humain dans toute sa fragilité, sa laideur, son obsession, son opportuniste et sa crédulité.
L'histoire se situe en 1978 et au début je le demandais pourquoi l'auteur situé son drame dans cette époque. J'ai compris par la suite et je m'en souviens bien vu que j'avais 13 ans.
Le périple de Franck, que la mort accidentelle de sa petite fille à complètement détruit, part en croisade à la recherche de ce toxico responsable de cette mort injuste. Il ne pense plus qu'à ça et va donc vivre de sacrées aventures bien involontairement en le poursuivant à travers le monde. Il veut le tuer, ça sera sa vengeance et son aveuglement va le mettre en danger plus d'une fois. Mais il n'en a cure, ça n'a pas d'importance et tel le malchanceux a qui il arrive toujours les pires catastrophes, il s'enfonce au plus profond de son obsession, parlant même avec sa fille décédée comme si elle était là.
Pour tout dire il est flippant Franck, et c'est pas facile de le voir se perdre dans sa douleur, entraînant à sa suite morts et destruction.
Est ce que le chagrin justifie cette folle cavalcade sanglante au final? Est ce que l'on peut comprendre le cheminement de Franck? Non, pas de mon point de vue. Parce qu'au final je me dis, tout ça pour ça ?
Par contre l'auteur nous montre aussi le pire chez l'humain et ça c'est une évidence qui vaut pour n'importe quelle époque. Hier et aujourd'hui se confondent tant l'humain peut être sans humanité en fait.

Un roman noir, où on peut toucher du doigt la simplicité et la naïveté de certains peuples voués à disparaître. Et pourtant si magnifiques. Et ça aussi ça fait mal.

Je n'avais pas jusqu'à présent accroché au style et sujets de cet auteur mais ce livre là m'a touché.


Merci à Babelio et aux éditions Belfond pour cette masse critique.













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"- Mais... que les gens méchants, ils ont des pensées méchantes, d'accord, mais si les gentils aussi, c'est quoi la différence ? 

- C'est quand on choisit de faire le mal qu'on a imaginé. Toi, tu ne t'es pas vengée, car tu savais que ça n'aurait pas été bien. C'est ce qui fait que tu es gentille. 

- Mais si les gentils peuvent être méchants, les méchants peuvent être gentils ? 

- Oui, lorsqu'ils regrettent ce qu'ils ont fait. Tu sais, beaucoup de gens ont des vies difficiles, des malheurs, c'est pour ça qu'ils font du mal. Allez, mange, ça va refroidir. 

- En fait, c'est super dangereux d'être gentil. 

- Heu...

- Ben oui. Les méchants, ils décident pas de faire du mal, alors que nous, on a le choix."


Il est question de vengeance dans ce roman qui vous envoie mille décharges électriques. La vengeance d'un père qui ne peut se relever de la mort de sa fille de huit ans. Une mort idiote, pour une enfant au mauvais endroit, au mauvais moment. Un braquage dans une boulangerie, au nez et à la barbe des bonbons et sucettes, à hauteur de genoux de ce camé en manque, qui ne s'est probablement jamais rendu compte du drame, de cette bousculade mortelle en sortant.


Cette souffrance comme une lave qui brûle la plus petite veine, en permanence, il faut bien la nourrir, pour la réduire enfin au silence. Cette souffrance de saltimbanque, marchant sur le fil d'une lame de rasoir. Alors quitte à se couper, autant que ce ne soit pas seul. Franck décide de tout plaquer pour tenter d'arracher cette douleur, et satisfaire la petite voix de sa fille qui ne se tait plus. Quitte à se perdre, sombrer au bout du monde, comme on entrerait au cutter au coeur d'une folie gluante et avide.


Mille fois, je me suis demandée à quel point Franck pouvait délirer, au cours de ce roadtrip mortel (au fait, je n'aime pas du tout les roadtrip...), et quelle était la part de réalité dans le récit du personnage principal de ce roman de Michaël Mention. Et puis le poing de l'auteur se referme sur votre nuque, dans les derniers chapitres, ne vous laissant plus de répit ! Jusqu'à la lecture des notes prises pour fonder cette histoire terrible.


Un roman noir très dur, qui présente la zone grise entre le bien et le mal, entre gentils et méchants,  entre l'enfance et son innocence, et l'âge adulte et son intransigeance.
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Belleville, six mois déjà que la fille de Franck est morte dans un braquage, victime collatérale. Six mois que ça hurle dans sa tête. Six mois qu'aucun suspect n'est arrêté. Alors Franck ratisse tout Paris pour trouver des indices, il trouve et cherche un tox avec le tatouage "Anarchie". Tout plaquer, à bord de sa R5 Franck part jusqu'en Amazonie trouver le meurtrier de sa fille avec ses maigres indices.

Un roman noir où la détresse de Franck est insurmontable, il lui faut à tout prix tuer l'homme qui a volé la vie de sa gamine.
Dans ce récit, Franck se parle à lui-même, mais surtout à sa fille, ils font le voyage ensemble. Je n'ai ressenti aucune attache pour les protagonistes et cela m'a dérangé pour être honnête.
Une histoire de vengeance sous un font de sujet géopolitique tout en rythme avec une playlist choisi par l'auteur amateur de rock très en raccord avec le personnage de Franck disquaire.
Un road trip de Paris à Jonestown où là-bas jungle et violence est partout, Franck va se heurter à la folie humaine dans un camp de hippies où se trouve normalement le coupable.
La plume de l'auteur est très ciselée avec un certain humour noir, très facile à lire avec des chapitres extrêmement courts.
Malheureusement je n'ai absolument pas était convaincu tout au long de ma lecture par ce road trip complètement farfelu, beaucoup d'incrédibilités, ça part dans tous les sens pour presque en oublié le motif de cette vengeance prévu.
Très déçu aussi par les événements qui se passent dans le camp où se trouve Franck à 8000 km de Paris pour un final hors contexte pour moi.
Un total flop malgré la facilité de lecture.
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Primé déjà deux fois en catégories roman noir et polar, Michaël gentil a effectivement du style avec "les gentils". J'étais sceptique lors des premières pages de ce roman assez nerveux qui se lit tout seul et qui secoue sur des chemins plutôt rudes à un rythme soutenu. La pugnacité d'un père pour pister et retrouver le meurtrier de sa fille au péril de sa vie. Et il a vraiment la niaque. Et un bon ange gardien. La question que je me pose est: a-t-il assez de talent pour produire des romans très différents ou retrouve-t-on toujours le même style auquel cas je ne remettrai pas le couvert.
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