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Macha Méril, une femme aux yeux pétillants d'intelligence et de tendresse nous livre dans ce roman toute l'éducation et l'élégance qui sont ses références et qui ont constitué la trame de sa vie.
Dans ce roman, son héroïne : Sonia porte toutes ses valeurs, fille d'un cosaque du Don, exilé en France, après la révolution russe, un heritage lourd à porter fait d'exil et de nostalgie.
Macha Méril sait très bien décrire ce que tout russe exilé porté en lui, le coeur oscille entre une Russie aimée et perdue, avec un espoir utopique de retour et une Russie qui fait peur, la Russie communiste.
Sonietcka va vivre son destin, ainsi, entre un père aimé : Vassia meurtri par la révolution, l'amenant dans un parcours torturé à intégrer les Wafen SS pendant la seconde guerre mondiale, Hitler lui semblant le seul à lutter contre les communistes.
Une lourde erreur dont sa fille fera les frais des années plus tard, en entrant dans le monde la politique.
Un père qui disparaît de sa vie, au seuil de son adolescence, qu'elle pense mort et qu'elle retrouvera amnésique au fin fond de l'Ukraine, des années plus tard. Des retrouvailles poignantes et insaisissables, des pages de lecture portées avec tant d'émotions.
L'autre grand homme de ce roman, c'est Vassia, son parrain, un cosaque du Don aussi, ami de son père qui connaîtra un parcours connu de chauffeur de taxi.
Quelques clichés sortent, bien sûr, de ce roman. Mais, on ne peut être insensible à l'amour de la France, de l'école, que porte Macha Méril dans son coeur et qu'elle a voulu nous transmettre.
Au final, un roman qui se lit d'une traite, qui m'a laissé parfois poindre une larme de tendresse et m'a beaucoup touché.
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J'étais curieuse de lire un roman de Macha Méril.
Mon libraire m'en a donné l'occasion .

En fait , tout au long de ce beau récit s'écrit en creux un véritable autoportrait, celui de M.Méril, fille du prince Wladimir Gagarine et de Marie Belsky, qui se fera connaître dans les années 60 comme une figure de la nouvelle vague.

Elle entremêle de manière très habile souvenirs de son enfance et grands épisodes politiques du XX° siècle...
L'ouvrage commence en 1939 avec ces «  Cavaliers de la Steppe » ces familles de Cosaques, petite communauté arrivée en Corrèze, à la «  Motte », au sein de ces flancs montagneux rappelant les Monts de l'Oural d'où quelques - uns sont originaires.
Ces Russes Blancs se sont installés en Corrèze sans statut officiel avec leurs souvenirs, leurs valises et leurs chevaux, courageux , forts et déterminés , dans l'idée confuse de retrouver un jour lointain leur chère Russie....

Ils forment un groupe qui représentait alors  «  le fin fond de la brousse à cette époque, un coin perdu dans les forêts »...

Chaque année ils se réunissent pour célébrer les fêtes religieuses avec leurs voisins: Pétia, Fedia, Anton, Igor , Vassia , veuf d'Helena et sa fille Sonia, Vania , Nadia , sa femme et leurs jumeaux.
Ils ne parviennent toujours pas à dire «  Union Soviétique » .
Ils se replient souvent sur eux- mêmes afin de conserver leur langue, leurs traditions et pratiques orthodoxes.
L'auteure décrit le parcours de trois personnages , en quête d'un futur qui les réconcilierait avec leurs propre passé de cosaque,, en France , s'intégrant , tout en entretenant leurs racines russes.
Vassia cultive le souvenir , il reprendra son combat contre Staline , coûte que coûte , quitte à se ranger du côté des nazis.
On le pensera disparu pendant la guerre.
Vania, entre la Motte et Paris changera de métier , s'adaptera comme il le pourra ...Sa femme le quittera , ses deux jumeaux Dima et Aliocha s'éloigneront .
Il s'occupera de Sonia, la protégera, envers et contre tout.
Sonia , née en1929, fille d'un cosaque désargenté devra tout à l'école de la République , à son instituteur, à ses différents maitres , notamment Valentin Petrolacci, qui l'instruira pendant la guerre, ( le Maréchal Pétain réduisant le nombre de lycées de filles à Paris ) aux institutions, croisera des personnes altruistes : Charles La Barrère et Solange de Hauteville , veuve d'un général , ( comme une famille de substitution, Charles en papa , Solange en maman ) , le professeur Durieux, qui s'investiront pleinement pour elle, sans rien en attendre en retour sinon la réussite de ses études suivie de sa réussite ....professionnelle.
Elle est sage, déterminée, brillante ...
On traverse une grande partie du XX° siècle: la deuxième guerre, les aventures et le devenir de ces cosaques, synonyme d'intégration réussie , fougue partagée entre Français et Russes dans la vie comme dans les arts : l'amour , l'hymne quasi patriotique à la France, un souffle romanesque puissant entre tragédie et comédie....
Sont évoqués maints thèmes historiques et politiques, la condition des Russes Blancs en France , le climat de l'après - guerre, les règlements de compte , la chasse aux bourreaux , les dénonciations, le procès de Nuremberg , la SFIO, L'ONU, la guerre froide, la mort de Joseph Staline, les Goulags ,
lPierre Mendès France et Guy Mollet, Molotov, le Général de Gaulle , la fracture de l'Europe de l'Est, la chute du mur de Berlin, l'essor du Parti communiste dans ces années - là en 1958, et j'en passe.

Nous croisons Joseph Kessel , Romain Gary , Hélène Rochas, Marie Bell, ,Henri-Troyat, Robert Hussein, Federico Fellini , Godard, Bunuel, le cinéma néo- réaliste , Rostropovitch, et bien d'autres artistes...
Fervente féministe , Sonia , Pionnière ou suiveuse , femme de goût ou victime des artistes de son temps , femme engagée ? Grande créatrice ?

À vous de voir, lecteur !

Cet ouvrage montre aussi les différents sursauts de la société , l'évolution vers la modernité après guerre , le boom économique , les changements de mentalité, les chocs politiques ..
Un roman fougueux , flamboyant et passionné , qui nous enveloppe de souvenirs , d'un parfum d'aventures et de passion pour la VIE , à travers la grande et la petite Histoire .
Macha Méril vend avec talent l'éloge du féminin et de l'immigration réussie . C'est mon premier livre de l'épouse du génial compositeur Michel Legrand. ...
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Vania, Vassia et la fille de Vassia est un roman foisonnant qui retrace le destin de ces cosaques qui ont du fuir la Russie et s'exiler lors de la Révolution d' Octobre. Certains se sont arrêtés en France. C'est le cas de Vania et de Vassia qui avec leurs épouses et leurs chevaux se sont installés en Corrèze.Ils y ont fait leur vie, vivant en autarcie le plus souvent, seule concession ils ont déclaré leurs enfants à l'état civil faisant d'eux des français à part entière.
Sonia est la fille de Vassia. Au décès de sa mère elle a pris en charge l'entretien de la maison. Ses seuls dérivatifs sont l'école et le chant..La guerre éclate et du jour au lendemain Vassia quitte La Motte laissant derrière lui sa fille et ses amis. Sonia va grandir vite , très vite, s'instruire et se fondre dans la société française.
Macha Méril, née princesse Maria-Magdalena Wladimirovna Gagarina, , aborde l'éternel dilemme de l'exil peut on s'intégrer dans la la culture du pays d'accueil sans renoncer à ses racines?
Nul doute que la vie de Sonia s'inspire largement de celle de l'auteure. Transposant les rencontres innombrables de celle qui fut une actrice connue et reconnue en celles d'une femme devenue à la force du poignet un haut fonctionnaire de l'état, le récit se fait plus politico-historique dans la deuxième partie du roman perdant à mon grand regret la fraicheur et la verve des premières pages.
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Une famille de cosaques réfugiés en Corrèze voit arriver la seconde guerre mondiale.
Vassia part, s'engage avec les allemands, laissant sa petite Sonia aux bons soins de Vania.
Les années passent, Sonia fait de brillantes études grâce à la protection d'un comte français et de sa cousine.
La première partie est consacrée aux difficiles années de guerre.
La seconde à la superbe carrière de Sonia.
Macha Méril nous propose une belle chronique familiale sur fond de coutumes russes.
C'est très bien écrit et on suit l'évolution de toute une longue vie, de douze à plus de quatre-vingt-dix ans avec beaucoup d'intérêt.
On retrouve de nombreux hommes politiques existants ainsi que des écrivains et des acteurs dont une certaine Macha Méril.
Tiens, tiens !
Elle a du prendre énormément de plaisir à écrire ce roman, et le plaisir est également au rendez-vous pour le lecteur.
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Inspirée par son propre vécu en fond, Macha Méril, issue de la noblesse russe, nous offre un roman à la trame romanesque, près d'un siècle d'histoires sur les Russes blancs en France, mêlant sentiments, politique et Grande Histoire.

Ils sont plusieurs familles - une petite communauté russe aux origines cosaques - à se retrouver dans un coin perdu des forêts de Corrèze, apatrides n'emportant que leurs souvenirs et laissant derrière eux leurs racines, chassés de Russie au moment de la révolution d'Octobre.

A l'aube de la Seconde Guerre mondiale, des chemins et des convictions différentes éloignent Vania et Vassia, deux amis, exilés russes qui ont fui le bolchévisme pour s'intégrer en France.

Pour l'un, il lui tient à coeur de rester russe, tout en défendant la France, son pays d'accueil, un pays de droits ; pour l'autre, bien décidé à poursuivre le combat contre Staline, l'idéologie nazi semble le séduire, lui apparaissant comme l'unique échappatoire.

Au centre du roman, Sonia, la fille de Vassia.
Bonne cavalière, fibre artistique, riche d'une double culture, Sonietchka, avec son intelligence et sa fougue, devra trouver sa voie et persévérer dans ses choix.
Sous l'oeil bienveillant de son parrain Vania et au fil de rencontres privilégiées, bénéficiant de précieuses protections, un travail acharné et appliqué la caractérise ; elle ambitionne un avenir prometteur.

Traditions cosaques aux rites orthodoxes – Chants et musicalité de l'âme slave.
Nostalgie de la Russie éternelle – Souvenirs et expériences.
Des personnages aux parcours passionnants. Un roman où l'on croise des acteurs, des écrivains, des musiciens, des hommes politiques.

« - le monde change, mais on a toujours besoin de théâtre et de cinéma (…)
- Vous avez raison, on peut se passer de tout, sauf de raconter nos rêves ».

Un joli roman, élégant, féminin, aux accents de tendresse, éloge à la persévérance et à l'éducation. Un style agréable à lire.
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Entre sépia et paillettes...
Vania, Vassia et la fille de Vassia, c'est le parcours à travers le XXe siècle d'une famille de cosaques arrivée en France avec le statut d'apatride. Ils se sont installés en Corrèze avec leurs chevaux, leurs valises, leurs souvenirs et l'envie sourde de retrouver un jour la Russie.
Trois personnages principaux et trois parcours diamétralement opposés. Si Vania cultive le souvenir cosaque, Sonia, la fille de Vassia, va tout faire pour intégrer l'élite française, quitte pour cela à renier son nom. Vassia, lui, veut continuer la lutte et va s'engager pour bouter les bolcheviques hors de Russie.
Si la partie familiale est intéressante, notamment la relation entre les deux frères qui vivent différemment leur attachement à leur culture, je suis plus mitigée concernant la partie historique. Sûrement parce qu'au fil du temps et de mes lectures, je deviens exigeante. Sur la partie se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale, j'ai eu l'impression de tenir entre mes mains une photo sépia. Avec tout ce qu'elle comporte de charmant, mais aussi avec toutes ses imprécisions.
Sur la partie suivante où Sonia devient une femme politique de renom, ce sont les paillettes qui m'ont sauté au visage. Trop de name dropping, de robes YSL, de bijoux. La faute à la biographie romancée qui nous enferme dans un schéma narratif. Alors cette fiction là m'a semblé manquer de crédibilité. Et j'aurais peut-être préféré que Macha Méril nous livre un récit plus intime, où le cinéma ne serait pas juste évoqué. Quitte à avoir des paillettes, j'en aurais voulu plus !

Et pourtant, je sais à qui conseiller ce livre. Je sais que ma mère l'adorera. Je sais que certaine habituée de la bibliothèque seront ravis de le lire. Je sais que tous ceux qui ont un lien avec la Russie auront envie de le lire. Et tant mieux, parce que c'est un joli roman. Mais pour la lectrice que je suis, il manque d'ombres.
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Interview de Mâcha Meril par Philippe Vandel sur Europe 1

"Une réponse à ceux qui me demandent ce que j'ai fait de ma vie"
Un récit en creux duquel s'esquisse tout de même sa propre histoire. Dans ce roman, les trois personnages éponymes sont en quête d'un avenir qui les réconcilie avec leur passé de Cosaques. Un avenir lu, par chacun d'entre eux, sous un angle différent. S'intégrer en France avec un parcours exemplaire, entretenir ses racines russes tout en défendant ardemment la République française, mais aussi reprendre coûte que coûte le combat contre Staline... Trois histoires en une seule. Et une, en particulier, qui rappelle curieusement celle de Macha Méril elle-même.

On y voit alors le personnage de Sonia découvrir le cinéma de la Nouvelle Vague (années 50-60), et en particulier un film, Une femme mariée, de Jean-Luc Godard. Un film adoré du personnage et dont l'actrice principale n'est autre que Macha Méril.

"La jeune actrice, habillée en Courrèges, les cheveux courts coupés par Vidal Sassoon, est d'origine russe, tous ces messieurs étaient autour d'elle, émoustillés de l'avoir vue nue dans le film", peut-on lire dans l'ouvrage. Un passage détaillé par l'auteure au micro d'Europe 1. "C'était à l'occasion d'une projection à Matignon qu'avait organisé Pompidou (alors président de la République, NDLR), personne n'avait aimé ce film, sauf quelques uns", se souvient Macha Méril. "C'est le bilan de notre époque, de ce que nous avons vécu", résume-t-elle.

L'actrice, qui fêtera ses 80 ans cette année dit avoir voulu se servir librement de tout ce qu'elle a accumulé. En souvenirs, en expérience, en vécu. "Ce livre, il est un peu ça", conclue-t-elle. "Ce n'est pas un livre : c'est une réponse à ceux qui me demandent ce que j'ai fait de ma vie."
Le 2 mars 2020
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Moi aussi j'étais curieux de lire ce roman de Macha Méril, née princesse Maria-Magdalena Vladimirovna Gagarina. Je ne l'ai pas regretté.

Plein de sensibilité, mêlant habilement fiction et réalité, cet ouvrage nous raconte la destinée de la communauté russe cosaque, exilée en France pour fuir le bolchévisme, au travers de celle de son héroïne, Sonia Vassilieva.

Sonia? Macha? ...

Traversant le XXème siècle, ce roman historique se lit avec beaucoup de plaisir. N'hésitez pas!
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L'histoire : Vania, Vassia et Sonia, 11 ans au début du roman, la fille de Vassia, vivent en France, au sein d'une communauté russe orthodoxe. Réfugiés après la révolution russe, les voilà désormais à un autre croisement : celui de la guerre qui débute en 1939. Les difficutés à survivre, les tiraillements patriotiques, le déracinement, la volonté de rester fidèle à son passé, tout exacerbe les émotions, les sentiments, les enflammements aussi. Et chacun choisira un chemin bien différent. Nous allons les suivre jusqu'au début du XXIème siècle.



Mon avis : un roman à la fois très beau et un tantinet chiant. Très beau par ce qu'il raconte : la fierté cosaque, la culture entre-deux (entre deux mondes, entre deux pays, entre deux époques), l'histoire, vue de l'intérieur, de ces russes blancs qui peinent à s'intégrer dans un village de la campagne française profonde, mais qui gardent en eux une force de combat stupéfiante, et dont les enfants vont, eux, s'intégrer. L'énergie de cette petite fille aussi, orpheline puis seule, qui aura les coups de chance, le talent et l'opiniâtreté pour devenir "quelqu'un" dans ce pays. Et puis il y a celui que la rage emporte sur un chemin fourvoyé, et celui qui n'en peut plus des coups du destin, qui finit par plier, s'assouplir. En bref : un joli tour d'horizon de chemins possibles dans ces circonstances. Humains, profondément humains.

Mais roman chiant aussi par des petites choses semées ça et là qui m'ont agacées. Au début des petites fiertés serinées un peu chauvines, mais surtout terriblement stéréotypées, et même si ok, les clichés ne viennent pas de nulle part, à un moent ça m'a fait trop. Dans la suite du roman, c'est plus la multitude de petites mondanités qui m'a dérangée. Sonia qui a tout fait, tout vu, rencontré tout ce que le monde d'alors comptait d'important (et même Macha Méril incidemment !! Là j'avoue que j'ai trouvé ces petits clins d'oeil fort amusants... la première fois). Même si j'ai bien capté le côté très représentatif de l'époque, le parcours de Sonia symbolique du parcours global des femmes dans l'époque, ce besoin aussi de rattraper l'humiliation vécue par sa communauté d'origine, j'ai peu goûté cette collision entre le roman et l'histoire réelle, sous cet angle très haut placé politiquement et médiatiquement.

Pour autant, c'est un roman qui se lit bien, au style agréable malgré quelques longueurs, et dont les personnages sont attachants, consistants, intéressants. Je pense que ces personnages vont accompagner longtemps mes pensées et certaines de mes réflexions, par leurs choix de vie, leurs décisions, leurs destins.
Lien : http://ploufsurterre.canalbl..
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Dans ce roman on va surtout suivre la vie et le parcours de Sonia la fille de Vassia et c'est la partie qui m'a le plus captivée.
Un roman historique pendant la seconde guerre mondiale avec une histoire politique sur les familles cosaques en Corrèze.
Ceux que l'on n 'appelle les russes blancs vont nous conter leurs souvenirs, leur vies,leurs familles et leurs traditions.
La vie de Sonia est surtout mise en avant avec son avenir si prometteur, elle arrivera a de grandes choses avec un idéal de vie hors du commun pour l'époque.
Un livre a découvrir et qui plaira surtout a une certaine génération.
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