La plume de
Robert Merle est savoureuse, comme toujours !
Le lys, c'est
Louis XIII , la pourpre, c'est Richelieu.
Louis appelle enfin Richelieu dont il craint tellement la finesse d'esprit, au conseil, en 1624
Mais, bien au contraire de ce que Louis croit, Richelieu ne fomente pas d'intrigues pour son pouvoir personnel comme bien d'autres, tels la duchesse de Chevreuse, les frères du roi qui sévissent en Bretagne et veulent sa place, le demi-frère Vendôme, qui, né avant le roi, se prend pour lui !
Louis et Richelieu sont "sur la même longueur d'onde", et avec la collaboration de notre fidèle Pierre Emmanuel de Siorac, élevé au titre de comte d'Orbieu, ils déjouent toutes ces intrigues.
Chalais, par amour de la Chevreuse, veut tuer le roi. Son complot est déjoué, et il finit sur le billot.
L'extravagant Buckingham, favori du roi Charles d'Angleterre, compte fleurette à la reine Anne, femme de Louis. Banni de France par Louis, il attaque celle ci avec une flotte de huit mille hommes sur
l'ile de Ré .
La résistance héroïque de Toiras, et d'Orbieu, nous est comptée par le menu, ventrebleu !
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Un délicieux roman historique, comme tous ceux de cette série "Fortune de France" !
A l'époque où se déroulent les faits, D'Artagnan a une dizaine d'années, ma "Louise" dont j'écris le roman est un bébé, et le fameux Louis Dieudonné est loin d'être dans le ventre de sa mère.
Que va-t-il se passer entre
Charles de Batz de Castelmore, dit
D Artagnan et Louise ?