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EAN : 9782855653785
Olivier Orban (01/09/1987)
3.5/5   1 notes
Résumé :
403 Pages - Quelques planches photos en noir et blanc Bon état Couv. convenable Intérieur frais In-8 Carré Broché
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Cinq passeports pour une personne, à un moment où des dizaines de milliers de réfugiés essaient d'obtenir ne fût-ce qu'un simple permis de residence provisoire, de quoi vous froncez le sourcil ! Il est vrai que la princesse Tatiana de Metternich (1915-2006) appartient et par sa naissance et par son mariage à la toute haute noblesse. Fille du prince Hilarion Vassiltchikov, membre de la Douma de l'Empire russe et de la princesse Lydia Wiazemskaïa, appartenant à la plus ancienne aristocratie russe, dont le titre de noblesse remonte à 862. C'est par sa mère qu'elle est liée, d'ailleurs, à l'écrivaine française Anne Wiazemsky, petite-fille de François Mauriac et auteure du best-seller "Mon enfant de Berlin", de "Les visiteurs du soir", "Album de famille" etc.
En 1941 à Berlin, elle épousa le prince Paul de Metternich-Winneburg (1917-1992), arrière-petit-fils du grand maître du Congrès de Vienne (1814-1815) des vainqueurs de Napoléon Bonaparte, Klemens von Metternich (1773-1859).

Déjà sur la première page, me vient une autre raison de froncer le sourcil : lorsque notre Tatiana retourna pour la 1ère fois à Saint-Pétersbourg, en 1963, elle trouva que sa maison natale dans la célèbre avenue Fontanka (où ont habité Alexandre Pouchkine, Ivan Tourgueniev, Anna Akhmatova...) semblait "rapetissée". Quelques phrases plus loin, elle note : "j'avais à peine deux ans lorsque nous partîmes, et la maison ne subsistait que dans quelques souvenirs décousus du passe." Si je ne suis pas trop jaloux de ses titres, je le suis par contre pour la qualité de sa mémoire !

Cinq passeports, lesquels ? Russe, évidemment, et comme ayant fui la Révolution bolchevique, un des 450.000 passeports Nansen ("inventé" par l'explorateur polaire norvégien, Fridtjof Nansen, pour les apatrides après la première guerre mondiale, en 1922 - voir mon billet du 9-11-2017), français, allemand (à cause de son mariage, "of couse" ) et bizarrement lituanien.

La 4ème page de couverture promet la révélation de "bien des aspects méconnus" d'une période historique particulièrement troublée. Seulement, je n'ai pas réussi à les découvrir ! de même cette page nous promet l'évocation de souvenirs "avec tendresse, humour, ironie". Pour la tendresse, je suis d'accord, par contre l'ironie et l'humour m'ont échappé. Probablement que Tatiana de Metternich et moi n'avons pas du tout le même sens d'ironie et d'humour !

Bref, avec la meilleure volonté du monde, je n'ai pas réussi à m'accrocher à son récit. Ce que je trouve dommage, car il est incontestable que par sa situation exceptionnelle elle a été un témoin privilégié d'une époque, somme toute, fascinante. L'ouvrage m'a laissé un peu le goût des fameuses "royalty" magazines, qui dans ma vie non-princière, n'est pas exactement ma tasse de thé.

Il y a, bien entendu, quelques passages intéressants, comme par exemple son long périple de 600 km à pied, en 1945, de Königswart dans la région de Karlovy Vary en République tchèque a leur château de Johannisberg dans la région viticole le long de la rive droite du Rhin, près de Rhüdesheim am Rhein. Mais sur 404 pages, cela ne fait, hélas, pas beaucoup !
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