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sur 91 notes
Peut-on aimer les animaux et les manger ?
Les débats sont ouverts !
Mes amis Babelio.tte.s ici présent connaissant ma réponse, je ne vais pas trop m'y attarder.

Il s'agit d'un mini ouvrage, qui se lit très rapidement (en même pas une heure) ou nous y trouvons un dialogue entre Guillaume et Lucie, son amie vegan.

Pour ma part, ces dialogues font partie de mon quotidien, je n'y apprends donc pas vraiment grand-chose.
Parce que surtout, c'est typiquement le genre de discours auquel je fais face tous les jours...
Les phrases qu'entend Lucie, sont des phrases que l'on entend (presque) au quotidien.

Juste pour le fun, je vous recense le TOP 3 de celles que j'entends le plus :
1. « Mais à cause de vous ainsi que les lobbyistes animalistes du soja, il y a de la déforestation en Amazonie. »
2. « Les fruits et légumes aussi sont vivants », Je ne vous la présente plus... la fameuse carotte qui crie...
3. « Mais les vaches laitières, elles produisent du lait tout le temps et naturellement, elles ont besoin de nous pour éviter d'avoir des douleurs aux mamelles. Et puis... Elles sont faites pour ça. »

Je me suis procuré ce livre pour vous en parler et aussi parce que j'aime bien Guillaume Meurice, aussi bien sûr plateau radio France Inter, que dans la rue avec son micro-trottoir, que sur scène dernièrement pour son spectacle Meurice 2027.

Bref, pour celles et ceux qui sont curieux d'avoir des réponses courtes à leurs questions, ou bien celles et ceux qui sont végan/végétarien/fléxitarien/Onsenfourien et qui recherche une répartie avec des arguments, ce petit manuel est fait pour vous. C'est un beau petit tremplin pour creuser davantage par la suite.
Comme le dit si bien Lucie, personne ne détient 100% la vérité… Il faut se renseigner !

Petite parenthèse rien à voir, mais un peu quand même. Je suis pressée de retrouver « la bande » à Meurice, qui a malheureusement basculé vers une formule hebdomadaire les dimanches soir sur France Inter.
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C'est original de traiter ce sujet entre un non végétarien et une végétarienne. Et sur l'esprit du texte et le fonc, je ne peux qu'être d'accord... Mais, mais, mais... j'ai pris l'habitude (à tort peut-être) pour cette collection d'avoir nombre d'informations en peu de pages. Et d'apprendre des choses. Pour celui-ci, outre les rengaines habituelles et ici capillotractées, c'est rabâcher, répéter, résumer (le but sans doute) des prises de position qu'on connait déjà. Pour ou contre d'ailleurs : rien de neuf. Et malgré son auteur que j'apprécie très beaucoup par ailleurs.
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On aime beaucoup la collection ALT aux éditions De La Martinière, cette mini collection lancée en fin d'année passée, qui s'adresse à tous ceux qui se posent des questions et qui revendiquent aussi le droit de changer d'avis.

Ce qui, on espère, fera pas mal de monde. Une collection à destination d'une génération sensible aux notions d'engagement, d'expérience et de transparence.


Un tête-à-tête inspirant avec un auteur ou une autrice sur un sujet précis. 1h de lecture pour forger son opinion.

Un texte sous forme de dialogues intelligents et percutants.

Une heure de lecture maximum, des livres petits par la taille, mais grands par les réflexions qu'ils proposent.

Guillaume Meurice, le grand résistant, livre le combat du siècle contre… les commerçants

Et on en pense quoi de " Peut-on aimer les animaux et les manger ?" de Guillaume Meurice qui fait une entrée en force dans la collection en cette rentrée 2023 ?

Disons que c'est une discussion pas banale entre humanistes urbains et policés autour d'une entrecôte et d'un ragout de tofu.

Manifeste militant à apprendre par coeur, c'est facile il n'y a que trente petites pages, pour convaincre , au réveillon de fin d'année, tonton "barbecue" et mamie "pot au feu" que le foi gras n'est bon, ni pour le canard, ni pour le notre, de foi.

Et si ce n'est pas suffisant vous avez assez d'arguments dans votre besace pour recommencer à Pâques ou à la Trinité.

Ecouter, entendre les arguments de l'autre, voila une bien belle proposition que nous propose le chroniqueur de France Inter dans ce texte merci à lui et , merci les Editions de la Martinière et à cette belle collection ALT.
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L'auteur entend démontrer sa thèse par le biais du dialogue fictif
Il s'agit d'un procédé rethorique assez malhonnête puisqu' en argumentant contre soi-même, on est sûr de voir sa cause triompher.
Le procédé est assez voisin de celui que Schopenhauer décrit sous le nom de Stratagème de l'homme de paille dans L'art d'avoir toujours raison
Ce livre ne convaincra donc que les déjà convaincus dont je ne fais pas partie

Quelques mots sur les thèses veganes et animaliste, sans espoir d'ailleurs de convaincre qui que ce soit.
L'expression Animal humain est oxymorique, puisque si l'homme est un animal il est alors le seul animal à être capable de se définir en tant que tel,et donc n'en est pas un
La définitif l'homme en tant qu'animatrice se base sur sa seule nature biologique, et fait abstraction de ses facultés cognitives ( je dirais volontiers de sa nature spirituelle mais tout le monde ne serait évidemment pas d'accord)
Il est d'ailleurs surprenant de constater ceux qui entendent définir l'homme par sa seule nature biologique sont parfois les mêmes qui récusent la notion de sexe biologique au profit du concept de genre

PS. On sait que l'auteur fait partie des humoristes de France Inter et s'y est illustré depuis cette chronique par une fine plaisanterie sur Netanyahou.
Il vient d'aggraver son cas au moyen d'une interview dans Télérama, organisme syndical du boboisme woke en général et des humoristes patentés et cultureux en particulier.
Il y déclare s'inscrire dans une certaine résistance au climat intellectuel actuel et à la montée de l'extrême droite
Bien sûr, bien sûr.....
Il est plus facile d'entrer dans la Résistance aujourd'hui qu'en 1940, l'absence de l' armée allemande rendant les choses moins périlleuses
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Je connaissais Guillaume Meurice en sa qualité d'humoriste sur France-Inter.

J'appréciais ses micros-trottoirs et plus encore lorsqu'il faisait l'objet des moqueries de Aymeric Lompret.

(Arrivé à ce stade de l'introduction, je prend conscience que cet article commence à ressembler à une chronique nécrologique, que le lecteur se rassure, il n'en est rien.)

Je le connaissais moins en sa qualité d'auteur même s'il a déjà plusieurs livres à son actif.

Ce nouveau titre totalement explicite, proposé sur NetGalley, était l'occasion de le découvrir sous ce rapport.

Contrairement à Guillaume Meurice, je ne suis pas végétarien.

Je ne considère pas non plus qu'il doit forcément y avoir une rivalité entre les uns et les autres.

Je précise ma position en préambule pour aller droit au but.

De fait, c'est aussi ce que fait ce livre très court (32 pages) que j'ai lu en une dizaine de minutes. Je voulais juste voir de quoi il parlait et je l'ai finalement lu d'une traite.

Il s'agit d'une discussion entre un Guillaume Meurice de fiction, omnivore comme la plupart de ses contemporains et une amie végétarienne. Ils s'entretiennent sur la question du végétarisme à la terrasse d'un café et un flexitarien s'immisce dans la conversation.

Alors que la question de la cause animale et de la consommation de viande se pose à la conscience de beaucoup de jeunes personnes, ce livre destiné à la jeunesse est intéressant.

Malheureusement, le ton est clivant.

C'est un peu ce que je déplore concernant l'angle d'approche de l'auteur en général, y compris dans ses émissions radiophoniques : il n'y a qu'une façon de faire le bien. Si j'ai raison c'est que les autres ont tort, et inversement mais c'est moins plausible, très clairement.

Mon avis reste donc contrasté : oui, bien entendu, le végétarisme est une vertu. L'ouverture d'esprit en est une autre que j'apprécie beaucoup plus.

Mais la polémique est une tendance très actuelle pour laquelle je ne suis pas prêt, je le reconnais volontiers.

Peut-on aimer les animaux et les manger ? Je pense que oui.

Peut-on aimer Guillaume Meurice et penser autrement que lui ? Je pense que oui.

La réciprocité existe-t-elle ? J'espère que oui.
Lien : http://cequejendis.fr/2023/0..
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Court essai percutant, qui, comme tous les titres de cette collection Alt, revient sur un thème d'actualité.

Ici, on parle d'alimentation, et de véganisme, autour d'une discussion entre deux personnes au restaurant : l'une est végétarienne, l'autre non. On retrouve dans cette conversation la grande majorité des arguments lancés à l'encontre des vegans, les a priori nombreux, et les raisonnements douteux (le cri de la carotte!).

Guillaume Meurice expose des arguments clairs, incisifs, avec toujours beaucoup d'humour, même si on sent que la conversation est un peu factice.

Le parti pris est évident, la sujet est traité de façon clairement subjective. Si je n'ai, pour ma part, pas appris grand-chose, ce court essai engagé a le mérite de recenser en quelques pages claires des idées et arguments qui ne manqueront pas de faire mouche face à un public curieux et/ou non averti.

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Court essai, récit d'une conversion au détour d'une conversation devant une entrecôte. Engagé pour la cause animale et végétarien, Guillaume Meurice met en scène un amateur de viande et son amie végétarienne, une manière ludique pour faire se confronter les arguments des deux camps. Je suis moi-même convaincue sans être prosélyte, mais il est intéressant d'approfondir ici la réflexion.
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Ce petit livre intelligemment écrit, entre humour et discours argumentatifs, permettra à celles et ceux qui le liront de se remettre en question et de réfléchir à deux fois avant de manger de la viande. Parce que, c'est vrai quoi, est-ce qu'on peut vraiment aimer les animaux et les manger ? N'est-ce pas un peu égoïste, ou bien est-ce juste... naturel ? Guillaume Meurice prend sa plume pour répondre à certaines questions mais aussi pour nous en poser. Il dresse un face à face entre une femme végétarienne et un homme qui continue de manger des animaux même si il les aime, même si il fait attention. Ce que j'ai aimé, c'est que l'auteur ne prend pas parti et nous propose un argumentaire plutôt objectif avec du respect et de la bienveillance des deux côtés, même si on sent néanmoins qu'il penche vers le côté des personnes végétariennes (il l'est lui-même après tout !). Seul petit bémol que je pourrais relever c'est la mise en scène que je trouve assez peu réaliste et pas très fluide parce qu'on sent vraiment que c'est juste un débat et que les personnages ne sont qu'un prétexte à cela. Cependant cette mise en scène encre tout de même le débat dans la réalité ce qui provoque plus facilement la réflexion des lecteur.ices. Finalement c'est un mini livre important et nécessaire à faire lire de toute urgence au monde entier (je propose de le déposer discrètement dans toutes les salles d'attentes qui existent...).

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Parmi les questions de société qui animent la France aujourd'hui - et pas que - comment ne pas citer le virulent combat entre les végétarien·nes et les amateur/trices de viande ? Dans ce nouvel ouvrage à destination des jeunes, Guillaume Meurice met sa plume au service de ce sujet qui divise encore énormément le peuple de France, pour permettre à la jeunesse d'y voir un peu plus clair, voire de s'outiller pour répondre aux piques de Tonton Roger, fervent défenseur des traditions, aka le rôti du dimanche. Car la jeune génération est particulièrement concernée par ce débat : consciente des enjeux à moyen et court terme, soucieuse du bien-être animal, elle se dirige de plus en plus vers un mode d'alimentation sans viande... ni poisson. Une enquête très officielle de FranceAgriMer de 2018 met en évidence que plus de 10 % des jeunes sont végétarien·nes et 44 % pourraient le devenir, des chiffres bien loin devant des aîné·es qui traînent la patte.
Sauf que, on sait combien il est parfois difficile de répondre aux diatribes de Tonton Roger, aussi Guillaume Meurice nous livre ici sur un plateau de quoi répondre aux idées reçues et arguments fallacieux, sous la forme d'un échange absolument hilarant avec une amie lors d'un repas en terrasse, sur lequel je ne m'étendrai pas ici pour ne pas spoiler. Dialogue réel ou imaginaire ? Je ne sais pas, mais à l'issue de ma lecture j'ai presque de la peine pour lui (et pour le random qui s'est incrusté dans la conversation, bien mal lui en a pris !) tant son interlocutrice, végé convaincue, balance uppercut et crochet du droit à chaque nouvel argument avancé. L'ensemble est formulé de telle façon qu'il me paraît très facile pour la/le lecteur/trice de s'approprier les idées défendues, le public cible me semble donc bien choisi pour ce livre court mais utile.
Éventuellement, parce que je pinaille, dans la liste des arguments et idées débattues, on aurait pu aller sur le terrain des droits des animaux et la création du parti animaliste fondé en 2016.
Un livre, partisan certes mais considérant l'auteur il aurait été étonnant qu'il en soit autrement, à mettre entre toutes les mains, jeunes ou moins jeunes.

Merci à NetGalley et aux éditions La Martinière pour leur confiance.
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Un texte court de Guillaume Meurice à destination des jeunes. Il s'agit d'une discussion entre un Guillaume Meurice de fiction, omnivore et une amie végétarienne. Ils s'entretiennent sur la question du végétarisme à la terrasse d'un café et un flexitarien s'immisce dans la conversation. La discussion et les arguments, pour ma part, ont déjà été entendus et réentendus. Mais l'intérêt de ce texte et de cette collection est de construire un argumentaire avec exemples et contre-exemples, pour les jeunes. Alors, certes, quand on a déjà eu ce type de conversation, j'ai envie de dire qu'il n'y a rien de neuf mais j'ai apprécié la construction du texte (malgré quelques redondances) et sa fluidité. Bref, une collection à suivre... #Peutonaimerlesanimauxetlesmanger #NetGalleyFrance
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