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4,3

sur 945 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quelle aventure j'ai passé avec Nico et Willem Storm accompagné des survivants d'Amanzi. L'énigmatique Domingo, la belle Sofia, Tonton Hennie Hass, Nero et les autres. L'auteur nous fait vivre les choses avec une puissance incroyable. Je suis un grand fan des univers post-apocalyptique et je dois dire que se roman rentre dans mon top 5.
Je dois dire que le lieu ou se déroule l'histoire y joue pour beaucoup. L'afrique du sud. Ses animaux, sa culture et le reste. Vraiment une très belle découverte. Un grand OUI à l'année du lion!
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Mais quelle grosse surprise !!!

J'avais repéré ce livre grâce aux affiches promotionnelles du métro, il faut dire qu'il y en avait placardé un peu partout. Et je l'ai tout simplement dévoré. Des soirées qui n'en finissaient pas, nuits blanches en perspective, et que je me couche à deux heures du matin, et que je lise encore dix pages, allez, non, vingt...

Ce roman m'a happée comme jamais, et j'avoue que cela faisait longtemps que je n'avais pas rencontré cette sensation. L'histoire est super intéressante. On est dans un monde post-apocalyptique dû à un virus nommé La fièvre qui a tué plus des trois quarts des humains. L'histoire se passe en Afrique du Sud et j'ai adoré découvrir la mixité dont regorge le peuple sud-africain. L'intrigue nous tient en haleine jusqu'à la fin, même si j'ai deviné l'un des gros dénouements à quelques pages du final, le récit en reste très haletant. On a le droit à de superbes scènes d'action, et j'avoue avoir stressé plus d'une fois pour certains personnages.

Et les personnages ? Parlons-en ! Ils sont génialissimes, ils ne sont pas stéréotypés, oscillent toujours dans des nuances de gris, ils sont attachants, détestables. Ils m'ont fait vivre de sacrés aventures et j'en regrette certains. Certaines relations sont très belles, je pense notamment à celle du père et du fils qu'on voit très proches au début et qui s'éloignent petit à petit tout en s'aimant toujours autant. On voit la complexité des relations parents-enfants.

Puis, on voit la nature humaine, sa cruauté, sa bonté, ce qu'il y a de pire comme ce qu'il y a de meilleur. On rencontre des "animaux", des êtres humains qui ne sont pas humains, qui ne sont pas non plus des animaux, qui ne sont rien hormis des êtres voulant blesser, nuir et semer le chaos, qui sont juste en vie pour le plaisir de détruire.

Ce roman sous la forme d'un roman d'anticipation et d'un roman policier nous offre aussi une belle leçon d'humanisme, il nous montre de quoi l'homme est capable quand il vit en communauté et avance dans la même direction sans animosité, sans extrémisme mais juste en paix. Et c'est aussi un superbe roman écologique.

Ces personnages vont me manquer ! J'ai eu une petite boule à la gorge en en quittant certains.
Lien : https://labullederealita.wor..
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Une belle découverte que ce roman qui aborde plusieurs thèmes à la fois : l'adolescence, la relation parent/enfant, la survie, l'humanité, les relations sociales, la violence, la politique, l'amour.

Les 700 pages se lisent très facilement, en partie grâce à une narration alternée entre celle du personnage principal et les mémoires recueillies auprès de différents protagonistes.

Attention cependant à la 4eme de couv qui spoile un événement qui n'arrive qu'après 600 pages et induit en erreur le lecteur, je ne comprends pas vraiment ce choix éditorial...
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Attention, roman addictif ! Si vous commencez vous aurez vraiment du mal à arrêter votre lecture.

Le début m'a fait un peu penser à La route de McCarthy : un père et son fils circulent en Afrique du Sud. le pays est presque désert après un virus qui a décimé 90 % de la population et les dangers se multiplient entre les pillards et les animaux redevenus sauvages. le monde tel qu'on le connaît s'est arrêté brutalement : plus d'électricité, de services de communication, les magasins sont pillés etc.
Mais la comparaison s'arrête là : autant la Route incarne le désespoir absolu et constitue à mon sens une oeuvre littéraire exceptionnelle, autant L'année du lion est plutôt optimiste et s'il possède de vraies qualités de narration, il est loin d'avoir le style du premier.

William Storm et son fils Nico vont donc s'arrêter assez vite dans leur périple car le premier décide de créer une communauté et de reconstruire un lieu de vie, Amanzi. Tous les gens de bonne volonté sont appelés à venir s'y installer avec leurs compétences diverses. C'est ainsi qu'arrivent Domingo, le mystérieux soldat qui va assurer la sécurité de la communauté, Néro le psychologue qui répare les âmes brisées, Hennie l'aviateur, Okkie le petit garçon abandonné, Birdie, Beryl, le pasteur Nkosi …
C'est un roman que j'ai dévoré. Sa construction est habile : l'auteur distille des informations sur des événements futurs qui nous donnent envie d'en savoir plus. Dès le départ, on sait que Willem Storm va être assassiné et le récit est principalement mené sous forme de mémoires de son fils Nico devenu adulte. Ses mémoires sont entrecoupées par des entretiens avec les principaux protagonistes. Les personnages sont très attachants et on se passionne pour leur destinée.

Le sujet est aussi passionnant : comment construire une micro société ? Dans des conditions difficiles, faut-il imposer une dictature « douce » ou une démocratie ? Pourquoi certains se comportent comme des bêtes alors que d'autres tentent de rétablir une humanité ? Vivons-nous mieux lorsque la société de consommation a disparu ?

C'est donc très réussi du point de vue du sujet et de la construction à défaut d'être une grande oeuvre littéraire comme la Route. Un seul bémol que je partage avec de nombreux lecteurs au vu de leurs critiques : pourquoi cette fin ?!!!! L'auteur nous donne des explications dont nous n'avions nul besoin et que j'ai trouvées totalement artificielles et peu crédibles…

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J'ai adoré ce livre. Je regrette que ma liste des livres à emporter sur une île déserte soit complète sinon ce roman y figurerait sans conteste!

J'ai aimé l'histoire mais aussi le style et le rythme. Et la chute inattendue.

Le livre nous conte la fabuleuse histoire d'une humanité post apocalyptique au travers des yeux d'un adolescent. 95% de humains succombent à une fièvre. Certains des survivants vont essayer de reconstruire une société en évitant les écueils du passé. D'autres vont se contenter de piller et voler. Qui saura le mieux s'adapter à ce nouveau monde ?

Roman à conseiller à tous ceux qui croit en l'avenir de l'humanité, mais aussi aux autres. Chacun s'y retrouvera.
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Je sais je sais je vais raconter ma vie MAIS pavé de 700 pages lu en 4 jours tout en sachant que je travaille et j'ai un bébé à m'occuper...
ENFIN un livre passionnant, écriture simple (même les adultes ont l'air d'enfant dans leur façon de parler) mais détaillée, truffée de données scientifiques et qui soulève de nombreux sujets : un vrai régal... je recommande chaudement.
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Un bon thriller post-apocalyptique en Afrique du Sud.

La Fièvre a décimé la population, à peine 5 % ont survécu au virus et parmi eux, plusieurs sont morts dans le chaos qui a suivi. Certains sont morts de faim ou de soif, d'autres se sont suicidés et plusieurs ont été tués par des animaux ou des humains redevenus sauvages.

Un homme et son fils sont parmi les rescapés. Mais Willem Storm ne se contente pas de survivre. Il invite les gens à se joindre à lui pour fonder une nouvelle communauté. Avec le groupe qu'il réunit, il devra faire face à de nombreuses difficultés : famine, conflits entre les personnes, attaques de pillards, etc.

Le narrateur du roman, c'est son fils Nico. Il raconte sa vie d'adolescent qui porte un regard sur son père. Des sentiments en montagnes russes : de la vénération devant cet homme hors du commun à la haine lorsqu'il découvre les faiblesses de cet homme ordinaire.

À travers ce thriller, beaucoup de réflexions intéressantes sur l'écologie et la place de l'homme dans la nature, sur la psychologie post-traumatique et l'apprentissage de la vie, sur la rivalité humaine et la guerre.

Un détail intéressant, l'auteur met sa bibliographie en fin de volume. Je trouve que c'est bien de montrer que l'écriture ce n'est pas juste quelque chose qu'on invente dans sa tête, mais c'est aussi de longues recherches minutieuses.

Bonnes lectures!
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Ouh la men-teu-se !
Je parle de l'effroyable quatrième de couv' qui, non seulement, spoile d'une force peu commune mais en plus débite d'énormes conneries par paquets de un. C'était un gros paquet...
Bref, n'était un gros panard de lecture malgré tout, je crois que j'aurais eu les nerfs. Faut pas, c'est pas bon pour mon coeur.

Si vous adorez les récits post-apo mais que les zombies commencent à vous courir sur le haricot alors l'année du Lion se pose là comme alternative flamboyante!

La terre est décimée par un méchant virus. Si, lorsque l'on éradique près de 90 % de la population, on peut taxer l'auteur de cette hécatombe de méchant. Vilain eût été excessif, je vous l'accorde.
Le reliquat survit, s'adapte, fuyant les hordes de chiens sauvages et ses semblables non moins violents.
Parmi eux, un père et son fils.
Willem et Nico Storm.
En homme érudit foncièrement optimiste quant à la nature humaine, tendre naïveté va, Willem n'aura dès lors qu'une obsession, créer un monde à son image. Amanzi était né. Et son contingent d'emmerdes y afférant itou.

Le bouquin n'est pas un adepte de Comme j'aime et c'est tant mieux !
Aussi costaud que son récit, L'année du Lion prend le temps de développer et ses personnages et ce monde de cauchemar se parant progressivement, toutefois, d'une jolie teinte d'optimisme.

L'interaction antagoniste entre les diverses forces en présence y est parfaitement dépeinte tout comme les relations conflictuelles entre un père et son jeune fils regrettant que son paternel ne lui prodigue autant d'attention qu'il ne le devrait, bien trop accaparé, à ses yeux d'ado exclusif, par le bon fonctionnement de ce nouvel univers.

Sans réel temps mort, le récit déroule son contingent de tribulations tout en suscitant une certaine réflexion sur l'humain, sa capacité à s'adapter lorsqu'il n'est pas obnubilé par entuber son prochain.
Il démontre également qu'à partir d'une page blanche, l'homme ne reculera devant rien pour répéter les mêmes erreurs, celles-là mêmes qui le conduisirent à sa perte il y a peu.
De là à penser que l'hominidé possède une propension à l'autodestruction, il n'y a qu'un pas habilement franchi par Meyer qui en fera la démonstration éclatante en un peu plus de 700 feuillets expertement torchés.

Non exempte d'amour savamment distillé, cette année du Lion se veut tristement lucide quant à la fin inéluctable d'un monde où surconsommation et égoïsme forcené n'apportent d'autre alternative que la disparition pure et simple de ce mode de vie à plus ou moins brève échéance.
Manque de bol, ce monde, c'est le nôtre...
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Prenant dès les premières pages ! Dénouement magnifique et imprévisible.
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Deon Meyer est connu pour ses romans policiers qui se déroulent dans l'Afrique du Sud post-apartheid. L'année du lion échappe au genre policier pour nous proposer une fiction entre anticipation et dystopie. J'ai commencé ce livre sans rien connaître de son sujet et j'ai été immédiatement happée par l'histoire. Je ne l'ai lâché qu'à regret, la dernière page tournée, tant il m'avait plongée dans un monde aussi déroutant qu'envoûtant.
le narrateur, Nico, a treize ans quand une épidémie de fièvre hémorragique décime la population mondiale. Il fait partie des rares survivants avec son père, Willem Storm. Ce dernier décide de réunir les personnes de bonne volonté pour fonder une nouvelle société, démocratique, respectueuse des droits et libertés. Ce sera Amanzi, le refuge de ceux qui fuient le chaos et la violence après l'effondrement de l'ancien monde. Aidé de Nero Dlamini, un psychologue, du pasteur Nkosi Sebego, du pilote d'avion Hennie As, de la physicienne Birdie Canary, Willem s'efforce d'offrir aux arrivants de plus en plus nombreux un lieu sûr, du travail et une organisation politique et sociale. Cependant rien ne serait possible sans les forces de sécurité mises en place par le mystérieux Domingo dont le sang-froid et l'impassibilité suscitent autant d'admiration que d'interrogations.
Nous suivons pas à pas la naissance d'Amanzi, ses difficultés, ses victoires sur la famine et les rigueurs du climat. Nous frémissons à chacune des attaques de la KTM, redoutable bande de pillards. Nous la voyons, cette communauté, se bâtir peu à peu, chanceler, rebondir, sans cesse confrontée à de nouveaux défis. Tandis que Nico grandit en s'éloignant peu à peu de son père, fasciné par le modèle de bravoure et de lucidité qu'il voit en Domingo, de sombres nuées s'accumulent au-dessus du rêve démocratique de Willem Storm.
Deon Meyer ne se contente pas de nous conter une histoire haletante, il nous donne à réfléchir. Que faisons-nous pour préserver notre environnement ? Qu'est-ce que gouverner ? Jusqu'où aller pour protéger une communauté ? Quel usage peut-on faire de la violence ? Quelle place donner aux croyances de chacun ? Toutes ces questions émergent au fil du récit et lui donnent une grande partie de son intérêt. La seule restriction que je formulerais concerne le twist final qui, selon moi, détourne le récit au profit d'une explication qui ne s'imposait pas.
L'auteur fait ici encore la preuve qu'il est un écrivain tout autant qu'un brillant maître du suspense. Il nous livre avec force sa conviction en la démocratie, seul moyen de respecter les différences de chacun, ce qui en fait sa force et sa fragilité.
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