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Mais que diable à donc pu faire Sherlock Holmes durant les trois années que durèrent le Grand Hiatus ? Si vous voulez la réponse qu'il donna à Watson, je vous invite à aller lire la nouvelle "The Empty House" (la maison vide) dans le canon holmésien (recueil intitulé "Résurrection de Sherlock Holmes").

Pour ceux qui seraient sceptiques (comme la fosse, mais ça s'écrit pas pareil), je les invite à lire ce petit roman de Nicholas Meyer.

An de grâce 1891. Toute l'Angleterre le croit mort et enterré. Toute ? Oui, toute !

Mais Sherlock Holmes n'est pas tombé dans les chutes de Reichenbach et, en fin mélomane qu'il est, il se retrouve à Paris, donnant des cours de musique sous un nom d'emprunt jusqu'à ce qu'il apprenne que le prestigieux orchestre de l'Opéra recrute un violoniste.

Le voilà engagé... Un travail pépère ? Que nenni ! Déjà que l'Opéra Garnier va engager une certaine soprano de notre connaissance et qui va donner quelques bouffées de chaleur au détective.

Toute l'Angleterre le croyait mort, et bien maintenant, on peut dire qu'une femme, LA femme, sait que non (elle résiste encore et toujours à son charme... mais pour combien de temps ?) : Irène Adler is back !

Patatras, si Holmes croyait se la couler douce tout en admirant la belle Irène, c'est rappé parce que le Palais Garnier est le théâtre d'évènements étranges.

Il y a un fendu pantôme ! Pardon, je parlais d'un fantôme et il n'est pas pendu. Par contre, faudra revoir la police d'assurance de l'opéra... Tout ces accidents qui y surviennent, ça fait mauvais genre.

Tiens, Jeanne d'Arc est revenue ? Oui, certains entendent des voix résonner dans le labyrinthique édifice...

Un vrai délice, ce pastiche ! Sherlock Holmes, Irène Adler... What'else ? Heu, des détails cocasses et coquins ? Ok, je sors.

Notre détective préféré qui est chargé de protéger la belle soprano, une chasse à l'homme à travers le Paris nocturne et souterrain, une course contre la montre sans produits dopants... et le fantôme de l'opéra.

Un excellent moment de lecture, un Holmes plus humain, avec un coeur qui fait "boum, boum", de l'aventure avec un grand A, jubilatoire. Surtout la dernière phrase... hé, hé, hé, y'en a deux qui n'ont pas dû s'emmerder.

Bon, je ne connais rien au fantôme de l'opéra, donc, je ne puis me prononcer sur la justesse ou non de ce mythe (pour les mythes, je conseille la lavande, ça sent meilleur que la naphtaline), mais que ce soit au niveau de l'écriture, de l'histoire, rien à dire.

Du rythme et c'est trépidant dans la course-poursuite.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Sherlock Holmes et le fantôme de l'opéra de Nicholas Meyer est un petit plaisir. Il s'agit certes d'un roman de 250 pages mais également d'une valeur sûre, un livre que l'on va suivre avec plaisir !

Pastiche ou apocryphe ? Selon l'auteur, nous avons affaire à un pastiche. Sherlock Holmes quitte en effet ses habitudes pour devenir violoniste, professeur de musique avant d'exercer à l'Opéra-Garnier de Paris dirigé par Gaston Leroux... Bien entendu, il va affronter le célèbre fantôme. Et oui ! Sherlock Holmes est à Paris, l'occasion de plusieurs passages savoureux. Ici Lestrade et Watson sont remplacés par Mifroid et Ponelle, alors que le Grand Hiatus devient la Grande Lacune, sans oublier l'apparition d'une guest-star (plus représentée dans les apocryphes que dans le Canon). Un passage au Père Lachaise ajoute une petite couche d'humour…

Pastiche, vraiment ? Et bien, pas vraiment, il y a ici matière à ergoter. le récit est d'ailleurs davantage apocryphe. Comme précédemment, l'auteur fait un effort pour apporter la preuve de la découverte d'un nouvel inédit de Watson. L'intrigue est immersive, sombre, inquiétante parfois. Il est difficile de prévoir la chute et le dénouement est amené après une séquence digne d'un thriller !

S'il est d'abord question de Paris et de son histoire récente (du moins par la fin du XIXème siècle) l'Opéra-Garnier deviendra rapidement le lieu central de l'intrigue. le monument est ici présenté de l'intérieur, des coulisses vous invitant à aller le visiter et bien entendu à y suivre des représentations. Ce choix est d'autant plus remarquable qu'il émane d'un auteur qui n'écrit pas en français, donnant davantage de charme et de poids à son propos.

Le programme est des plus intéressants, bien que quelques faiblesses doivent être décelées ici et là. Malgré son aspect ramassé, l'intrigue souffre de quelques longueurs. Elles seront volontiers pardonnées par le public francophone (ah Paris…). En revanche les notes de bas de page sont trop nombreuses, donnant un côté intrusif encore renforcé par une narration omnisciente. Partie d'une bonne intention, l'initiative devient contre-productive. L'ultime rebondissement est théâtral mais bien trop simpliste pour paraître crédible.

Narration omnisciente, remplacement de Watson, Grand Hiatus : comme vous l'aurez peut-être compris Watson n'est pas acteur de l'intrigue. Sherlock se retrouve livré à lui-même à une période où il est censé être mort. Malgré ce handicap, Nicholas Meyer orchestre le récit de Sherlock Holmes dans le cadre d'une restitution à son ami. le résultat est assez déconcertant : ni vraiment un récit, ni vraiment un compte-rendu écrit.

Sans être exceptionnel, voici donc un bon pastiche écrit par un maître du genre qui a eu la très bonne idée d'envoyer le grand détective à Paris ! le résultat est plaisant et permet de découvrir Sherlock qui tente de se détendre et de débuter une nouvelle vie. le résultat vaut le coup d'être lu.
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Prétendument écrabouillé comme une crèpe dans une chute en Suisse, Sherlock Holmes prend des vacances prolongées à Paris, jouant les touristes pour la toute première fois....et voici que, mi curiosité, mi refus de vivre de l'argent de Mycroft, il se trouve embauché comme violoniste à l'opéra, alors même qu'un fantôme y loue une loge, y dépend des suicidés, vrais ou faux, et fait chanter la direction...

Second pastiche de Holmes commis par cet auteur, Sherlock Holmes et le fantôme de l'opéra, on l'aura compris, joue à la fois de l'oeuvre de Gaston Leroux et de l'oeuvre de Conan Doyle. Si l'intrigue et les prouesses de détective de Holmes ne sont pas les meilleures jamais écrites par un successeur de Doyle, l'ensemble reste amusant, malgré plusieurs invraisemblances. A réserver peut être à un lecteur désireux de découvrir tous les suiveurs de Conan Doyle?
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Après avoir lu et apprécié La solution à 7%, j'ai eu envie de découvrir un autre pastiche de Nicholas Meyer.
Mon choix s'est porté sur Sherlock Holmes et le fantôme de l'Opéra car j'avais très envie de voir mon cher détective évoluer au sein du Paris de la Belle Époque.

Dire que j'ai été déçue par ce court roman est un euphémisme ! Dès le départ, Nicholas Meyer nous ressort un texte perdu de Watson retrouvé on ne sait comment mais qui est, bien évidemment, authentique. Personnellement, je suis lasse de ces histoires de malles rouillées paumées dans un grenier qui recèlent des trésors littéraires. Et même si, cette fois, ce n'est pas une malle, le principe est le même.

Le récit démarre mollement (ralenti par d'innombrables notes de bas de page), on passe un temps fou en compagnie de Holmes et de ses abeilles avant de partir enfin pour Paris. Et là, je tique car j'ai bien du mal à reconnaître mon détective. Qu'est-ce que ce c'est que cette histoire : Holmes donnant des cours de violon à des enfants ?! Holmes, enfants : ça ne colle pas.

Ensuite le cher petit passe une audition pour devenir violoniste (là encore il y a de quoi se marrer) et le pauvre chou tremble comme une feuille. À ce moment-là j'ai dû me rendre à l'évidence : je n'allais pas lire une enquête de Sherlock Holmes mais une enquête d'un personnage qu'on a appelé Sherlock Holmes pour mieux vendre le bouquin.

La suite m'a donné raison : Holmes ne déduit rien, il se laisse manipuler comme une marionnette par le Fantôme, il commet des erreurs que même Watson n'aurait pas commises et se laisse aller à des penchants romantiques ridicules.

Le fameux Fantôme ne vaut pas mieux : pas effrayant, pas touchant, simplement transparent (en même temps, pour un fantôme, ça peut se comprendre).
Les autres personnages sont des caricatures et évoluent dans un récit incohérent et parfois grotesque (la scène du ventriloque, la traversée du lac en canasson, la violation de sépulture et la fin du Fantôme).

Quant à l'enquête elle-même, elle est bien fade. On reste sur sa faim tant il y a de questions qui restent sans réponse. L'auteur s'en est rendu compte puisqu'il en fait la remarque à travers Watson. C'est un comble !

Nicholas Meyer a écrit d'autres textes mettant en scène Sherlock Holmes mais je ne suis pas certaine d'avoir envie de m'y frotter. Je pense que je vais plutôt relire le Chien des Baskerville.



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Il fallait un certain culot pour oser s'attaquer à deux mythes littéraires aussi impressionnants que Sherlock Holmes et le Fantôme de l'Opéra, et du talent pour parvenir à les mêler sans les trahir. du culot, certes, Meyer en a à revendre, mais pour ce qui est du talent, c'est déjà plus difficile à affirmer. D'accord, il connaît parfaitement l'univers holmesien, et les chapitres qui prennent place dans la résidence secondaire du détective, au coeur du Sussex (eh oui, Baker Street ne semble plus avoir ses faveurs), sont cohérents et parviennent à renouer avec les récits de Conan Doyle. Mais toute la partie censée se dérouler à Paris est affligeante de médiocrité, avec un Holmes réduit à n'être que le jouet d'un Fantôme plus malin que lui. Parlons-en, justement, du Fantôme. Ni effrayant, ni attachant, ni intéressant, voilà une double trahison, à la fois de l'oeuvre de Leroux et de la comédie musicale d'Andrew Lloyd Weber. Les personnages secondaires sont complètement vides et inintéressants au possible, entre une Christine qui n'est plus qu'une jeune fille aveuglée par sa naïveté, un Raoul de Chagny encore plus agaçant que d'habitude, mou du genou, vicomte de carnaval et poltron, Mme Giry qui n'est que l'ombre d'elle-même, les directeurs qui se bornent à accuser Holmes d'être lui-même le Fantôme... Gaston Leroux doit faire des saut périlleux dans sa tombe rien que d'y penser, surtout que Nicholas Meyer a eu la délicatesse de lui témoigner son profond respect (et sa profonde gratitude, puisque grâce à lui il a pu s'épargner la peine d'avoir à trouver une intrigue correcte) en faisant de lui le chef d'orchestre de l'Opéra... Ne nous attardons pas sur le style, digne d'un script de téléfilm, ni sur l'intrigue si ténue qu'elle tiendrait sans problème sur un timbre-poste.

(la suite en cliquant sur le lien ci-dessous !)
Lien : http://ars-legendi.over-blog..
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Le retour de Sherlock, si, si ! En effet c'est le 3e pastiche holmésien que je lis de cet auteur.
Mais alors que nous raconte « Sherlock Holmes et le Fantôme de l'Opéra :
Sherlock Holmes n'est pas mort ! Il a bel et bien survécu à son dernier duel avec le professeur Moriarty et se retrouve à Paris en 1891, décidé à prendre quelque repos.
Musicien accompli, Holmes se fait engager comme violoniste par l'orchestre de l'Opéra de Paris. Mais la Palais Garnier marche sur la tête : un assassinat a été commis et il semble qu'un mystérieux personnage, errant dans les sous-sols, menace chanteurs et administrateurs.
D'étranges accidents se succèdent et chacun entend résonner des voix dans l'édifice… le fantôme de l'Opéra existe-t-il ? Très vite, Holmes prend l'enquête en main est à nouveau obligé d'endosser le costume de détective. Il est chargé de protéger Christiane Daaé, une jeune soprano dont la vie est en dangeret se retrouve aux prises avec l'un des criminels les plus machiavéliques qu'il ait eu à affronter.

Une nouvelle fois ici on sent bien que Nicholas Meyer est fasciné par les personnages de Conan Doyle. Il a déjà imaginé d'autres aventures de Sherlock Holmes et du Dr Watson : la Solution à 7% où Sherlock se retrouve face à Freud, un roman adapté au cinéma en 1976, avec Laurence Olivier dans le rôle de Freud qui présente la théorie d'un Moriarty inexistant, pur produit du cerveau drogué de Holmes et cause de sa névrose mélancolique. et puis l'Horreur du West End où un criminel n'a pas fini de sévir dans quartier londonien des théâtres réputé pour sa frivolité. On y croisera aussi George Bernard Shaw, le célèbre dramaturge irlandais et aussi d'Oscar Wilde ou encore Bram Stocker
Sherlock Holmes et le Fantôme de l'Opéra est donc son troisième coup d'essai. Ici il confronte à la fois le monde de Conan Doyle mais aussi celui de Gaston Leroux . Ainsi il rend hommage à ses pairs et il propose un roman fort sympathique à la lisière du policier et du fantastique
On va suivre Holmes confronté à un criminel pervers qui l'entraîne dans une course-poursuite à travers le Paris nocturne et souterrain.
On va vivre avec lui une descente aux enfers entre les égouts et le Père-Lachaise…Du très très bon divertissement


Lien : https://collectifpolar.com/
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Ce livre est le quatrième volume d'une série mettant en scène Sherlock Holmes. C'est un des pastiches du genre les mieux réussit.

Une série mettant en scène le grand enquêteur Sherlock Holmes et son acolyte, le Dr Watson…. Je ne pouvais me priver de les lire !


Ces pastiches sont de véritables bijoux de par le récit, les enquêtes, l'humour et … la distance que prend l'auteur avec les nombreux autres récits du même style. Sans le moindre problème, je peux vous certifier que lire ces pastiches, c'est être sûr de passer de superbes moments de lecture. Ajouté le cadre pseudo réaliste dans lequel nos héros évoluent et vous avez de quoi halluciné et rêvé ! (

Les livres se présentent toujours sous la forme de manuscrits écrits par Watson et découvert très longtemps après (le premier en vidant un grenier, le second d'un héritier de la logeuse de Sherlock et le dernier découvert dans un inventaire de bibliothèque).

Sherlock Holmes et le fantôme de l'Opéra reprend l'histoire du roman de Gaston Leroux, mais … à la sauce Sherlock. Rebondissements garantis !

Une série plaisante à lire avec une dynamique d'action qui garde le lecteur attentif et près à passer au chapitre suivant sans la moindre hésitation.

Le seul bémol... les livres sont vraiment trop courts
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Étant un grand fan des aventures de Sherlock Holmes et de son créateur Arthur Conan Doyle, je lis avec précaution, tous les pastiches. J'avoue que celui-ci m'a beaucoup plu. L'auteur prend soin tout au long de l'histoire de nous rafraichir la mémoire et expliquer les détails et anecdotes de ce roman qui ont un lien avec d'autres aventures du célèbre détective. Cette aventure est des plus détonantes, on vogue par moments sur le surnaturel. Sherlock Holmes, qui dans cette histoire est anonyme, nous montre son talent de violoniste. Mais ses dons d'observateur et de détective refont surface pour démasquer « Ce fantôme » et nous faire revenir dans le rationnel. Bref, à lire et à conserver dans sa bibliothèque holmésienne.
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Scénariste, réalisateur et écrivain américain né en 1945, Nicolas Meyer est connu pour son excellent film de science-fiction « C'était demain » et pour deux très bons volets de la franchise Star Trek : le préféré des fans (« Star Trek II ») et l'inventif et nostalgique « Star Trek VI ». Il a également écrit plusieurs romans mettant en scène Sherlock Holmes dont LA SOLUTION A 7%, qu'il a lui-même adapté avec le plaisant « Sherlock Holmes attaque l'Orient Express » réalisé par Herbert Ross. Voici donc sa troisième contribution au monde en constante expansion des « pastiches holmesiens » qui, comme le titre l'indique, voit le fameux limier confronté au non moins célèbre Fantôme de l'Opéra.
Après avoir simulé sa mort (dans un épisode complètement fantaisiste aux chutes de Richenbach), Sherlock Holmes, dissimulé sous une identité factice, donne des cours de musique à Paris. Il réussit également à se faire engager comme violoniste au prestigieux Opéra Garnier, réputé hanté, dirigé par Gaston Leroux.
Comme d'autres pastiches, le roman est réputé « authentique » ou « canonique » au sens où il s'agit encore une fois d'un inédit retrouvé miraculeusement et qui tente d'apporter une lumière sur cette période dite du Grand Hiatus où Sherlock est supposé mort. L'ensemble fonctionne de manière sympathique en accentuant le côté feuilletonesque du récit, à la manière des romans populaires d'antan. Il ne faut donc pas attendre de ce SHERLOCK HOLMES ET LE FANTÔME DE L'OPERA une véritable fidélité au canon holmésien : l'enquête est assez relâchée, Sherlock lui-même apparait assez différent de son « incarnation » traditionnelle et la déduction en elle-même n'est guère pratiquée. Nous sommes plus dans un hommage distancé, quasiment parodique, visant à orchestrer la rencontre de Sherlock et du Fantôme de l'Opéra à la manière des vieux films style « Frankenstein rencontre le loup-garou » dans lesquels les personnages sont triturés pour les besoins de la cause et de la confrontation. Cela dit, le roman, loin d'être inoubliable, demeure divertissant et sa pagination réduite évite les longueurs (bien qu'il soit un peu long à démarrer et que les nombreuses notes de bas de page s'avèrent parfois inutiles).
Si on espérait davantage de ce duel entre deux grandes figures de la littérature populaire, SHERLOCK HOLMES ET LE FANTÔME DE L'OPERA se laisse lire sans ennui. Après de (trop ?) nombreux affrontements entre le limier de Baker Street et Jack l'Eventreur, cette variation apporte une certaine fraicheur pas déplaisante.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Une introduction poussive et ennuyeuse - où l'on espère naïvement qu'une intrigue sympa viendra ensuite relever le niveau et faire oublier l'écriture lourdingue - débouche sur une intrigue lourdingue que ne relève nullement l'écriture toujours aussi pénible. Les clichés sur Paris s'enchaînent aux leçons d'histoire dénuées du moindre intérêt - le but de tout ça semble d'instruire l'américain moyen en le divertissant, et sans trop le dépayser grâce à l'apparition de quelques américains importants dans le fil du récit. Youpi.
Nicholas Meyer ose beaucoup, mais ce qui pourrait être fun sous une autre plume devient un brin ridicule sous la sienne, pas assez légère, pas assez désinvolte et habile pour faire passer ses audaces. Un Sherlok Holmes complètement dépassé par les événements et guère plus holmésien que mon oncle, un Fantôme dénué de tout charisme, une Irène Adler délicieuse mais caricaturale, des personnages secondaires insipides et quelques noms célèbres pour faire d'époque : le casting est au niveau du reste.

Reste la description de l'opéra Garnier depuis les coulisses, qui ne manque pas d'un certain pouvoir de fascination et m'a permis de tenir jusqu'au bout. Mais je n'irai certainement pas lire les autres romans de M. Meyer.
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