Un pastiche holmésien original.
L'auteur dit être entré en possession d'un manuscrit inédit de John H Watson que celui-ci a rédigé dans un hospice du Hampshire en 1939, dix ans après la mort de
Sherlock Holmes et après la mort d'un certain personnage, ce qui lui permet de ne plus garder secret des événements qui se sont produits en 1891.
Ce document révèle la forte addiction du célèbre détective à la cocaïne, au point de déclencher des crises de paranoïa délirante. C'est du moins la conclusion qui s'impose au Dr Watson, le jour où son ami se dit poursuivi par les hommes du professeur Moriarty, le Napoléon du crime !
Mais l'agitation de Holmes et ses propos incohérents font redouter le pire à Watson qui décide de l'emmener se faire soigner à Vienne par un certain Dr
Sigmund Freud.
Bientôt, nos deux amis et
Freud se retrouvent mêlés à une machination dont une jeune fille semble l'innocente victime.
Cela fait un moment que je voulais lire ce roman et j'ai profité de cette réédition pour le découvrir.
Comment ça le génie du crime Moriarty ne serait qu'une invention de SH causée par son addiction à la fameuse solution diluée à 7 % ?
Il fallait oser et je reconnais que la théorie proposée est intéressante même si je n'y adhère pas. le final qui donne une autre explication à la disparition de SH est sympathique et amusant.
Une lecture divertissante avec une poursuite en train rocambolesque (et un peu trop longue à mon goût) avec une lutte finale entre Holmes et le « méchant » encore plus épique que celle des chutes du Reichenbach.