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3,48

sur 182 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un roman bien trop ardu, qui se repose sur trop peu d'éléments concrets pouvant parler au lecteur. Nous voilà projeter dans cent ans, en Afrique, une Afrique abstraite et éloignée de tout ce que nous connaissons. Quant au style, jolie plume mais, là encore, des passages très complexe... Décevant (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2019/09/29/lafrique-du-futurrouge-imperatrice-leonora-miano/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Que celles et ceux qui n'ont pas une PAL vertigineuse me jettent la première pierre ! Je crois bien que j'ai une rentrée littéraire de retard… Merci à #Net Galley et aux éditions Grasset pour leur patience !
Je me souviens très bien du moment où j'ai entendu parler de ce roman de Leonora Miano, Rouge impératrice… J'avais été invitée, dans le courant de l'été dernier, par une librairie proche de chez moi à venir découvrir une présentation non exhaustive de quelques livres à paraître à la rentrée 2019.
Rouge impératrice m'avait immédiatement intriguée et attirée.

Un futur proche, sans doute, un peu plus d'un siècle après le nôtre…
Un renversement de l'équilibre économique et politique : Katiopa est un continent africain prospère et autarcique, presque entièrement unifié, comme de futurs États-Unis d'Afrique, où les Sinistrés de la vieille Europe sont venus trouver refuge.
Une histoire d'amour à la fois contre nature et sous haute surveillance entre Illunga, le chef de l'État, et Boya, une universitaire dont les travaux sont controversés.
En effet, Boya s'est rapprochée, pour ses recherches, des Fulasi, des descendants d'immigrés français qui ont quitté leur pays, s'estimant envahis par les migrants. Afin de préserver leur identité européenne, certains se sont regroupés dans les régions subsahariennes où l'on parlait leur langue, où ils étaient encore révérés et où ils pouvaient vivre entre eux. Mais les générations suivantes ne jouissent plus des mêmes prérogatives : précarisés, les Fulasi se sont repliés dans une posture identitaire.
Le chef de l'Etat, comme son Ministre de l'intérieur et de la défense, sont partisans d'expulser ces populations inassimilables, auxquelles Boya préconise au contraire de tendre la main.
Celle que l'on surnomme « la femme rouge » à cause de sa complexion, après avoir séduit l'un des principaux acteurs de la libération du continent noir, va-t-elle le faire changer radicalement d'avis et de politique ?

Si tout semblait réuni pour me plaire, cela n'a pourtant pas vraiment fonctionné pour moi. Voilà en effet un livre que j'ai eu beaucoup de mal à terminer, que j'ai lu sur la durée, me forçant presque à ingurgiter mon chapitre quotidien…
Mon principal reproche touche à l'écriture, désespérément narrative, descriptive, soporifique, sans le moindre dialogue, ou alors en style indirect…
Si je me suis accrochée à ma lecture, c'est que je voulais en savoir plus sur certaines structures matriarcales et sororales évoquées dans le récit, sur les niveaux de conscience au sein desquels évoluaient certains personnages et que, finalement, je tenais tout de même à savoir si Boya trouverait sa place dans les sphères du pouvoir. Il y avait aussi une dimension onirique, sensuelle qui m'attirait…, beaucoup de symboliques également, un soupçon d'ésotérisme, des questionnements sur la transmission…

Il y a quelques années, je me suis beaucoup intéressée aux problématiques coloniales et postcoloniales et aux littératures qui les exploraient. J'ai retrouvé ces thèmes dans ce livre, revisités, inversés… On y parle d'assimilation, d'identité, de territoires réels ou rêvés, de visions antagonistes.
Mais cela n'a pas suffi ici pour me faire accepter le pacte de lecture… Non seulement, je me suis prodigieusement ennuyée, mais j'ai trouvé que certains éléments mettaient trop de temps à se mettre en place, qu'il fallait trop souvent lire entre les lignes…
De plus, la version numérique rend difficile le recours au glossaire pendant la lecture et cela nuit à l'appropriation des mots africains ou des inventions de mots à consonances africaines…
Le dénouement n'en est pas vraiment un tant il est ouvert même si la métaphore du précipice demeure très parlante.

Une lecture laborieuse.

#RougeImpératrice #NetGalleyFrance

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En entamant ce livre je n'ai pu faire l'économie du rapprochement avec Les Furtifs de Damasio, autre roman d'anticipation politique , lu récemment.
J'y ai retrouvé cet incontestable créativité pour élaborer à la seule force de l'imagination un univers, ou tout se doit d'être signifiant et ou ce qui est offert au regard du lecteur est un corpus d'informations destiné a lui servir de mode d'emploi pour prendre pied dans le roman.
J'y ai retrouvé aussi cette même dissymétrie entre cet effort d'élaboration architectural et la matérialité de personnages sacrifiés dans leur réalité subjective , réduits a n'être que des fonctions au service d'un récit par le fait, dévitalisé, ou plus surprenant ici, otages d'un exotisme certes classieux mais qui verse souvent dans le cliché. L'écriture de Leonora Miano est certes élégante et lumineuse, son regard prospectif, redoutablement lucide et pertinent , mais fidèle à la sentence stendhalienne qui veut qu'un roman, soit un miroir qu'on promène le long d'un chemin ,je ne parviens décidément pas à croire dans des romains qui vous expliquent plutôt qu'ils vous montrent. Ici cette fois je me suis arrêté à mi- trajet.

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L'auteur nous installe dans un monde qui n'est plus tout à fait le nôtre, tout en lenteur. On devient familier progressivement avec le vocabulaire, le système politique. Toujours intéressant de voir la créativité déployée pour construire un nouveau monde. Mais le livre ne tient pas ses promesses. L'intrigue est fade, quelques références à l'écologie sont bien trop actuelles. Dommage.
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J'avoue que ce roman ne m'a pas emballé malgré tout l'amour que j'ai pour les romans futuristes. L'histoire est plutôt intéressante vu qu'elle se passe au XXIIe siècle et c'est une histoire d'amour entre deux quarantenaires dont les chemins devaient se croiser un jour. Beaucoup de spiritualité caractérise les personnages cependant, j'ai trouvé que c'était trop long et parfois certains passages étaient assez complexes.
C'est pour cela que je reste assez perplexe et à la fin je suis plutôt déçu.
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Malgré le cadre futuriste de ce roman qui m'a assez intriguée, surtout pour le rôle inversé de l'Afrique sur l'Europe, il y a un point sur lequel tout le roman, mais aussi la vision de Leonora Mano m'est tombé completement. le rôle de la femme, de la protegostiste de ce roman, reste toujours assujetti et secondaire à l'homme. Pourtant, ça aurait été l'occasion d'or pour avoir UNE Mokonozi, et non pas 'la femme de'. Dans tous les personnages du roman, les femmes ont un rôle secondaire, ou bien elles s'appuient à l'homme. Tout au plus, elles peuvent devenir bonnes conseilleurs pour leur partenaires... voilà, c'est le point qui m'a deçu le plus. Sinon, il y a aussi beaucoup de répétitions, beaucoup de passages un peu trop complexes à suivre. dommage, Leonora Miano était une des mes autrices preférées avant ce roman!
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J'avais adoré Crépuscule du tourment... Mais impossible pour moi de rentrer dans ce nouveau roman signé Léonora Miano. le style que je trouvais poétique et enchanteur dans Crépuscule du tourment, m'a semblé ici lourd et pompeux. Les descriptions sans fin du système politique de Katiopa m'ont empêché de m'attacher aux personnages. Pourtant, le synopsis de départ était pleins de promesses. Dommage, ça ne l'a pas fait pour moi!
Abandonné à la page 150.
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