Avant tout, je tiens à remercier Babelio et les éditions Fleuve noir pour ce livre envoyé dans le cadre de l'opération Masse critique.
China Miéville fait preuve une fois encore d'une imagination assez délirante avec cette histoire de course-poursuite qui menace de s'achever sur la fin du monde: Billy Harrow, conservateur au Museum d'histoire naturelle de Londres, s'aperçoit lors d'une visite des coulisses du musée que Architeuthis, calmar géant, a disparu dans des conditions bien mystérieuses, disparition semblant tout simplement impossible.
Débute alors une folle aventure parsemée d'étranges personnages qui en connaissent bien plus sur la ville que le commun des mortels.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que le récit de
Miéville fourmille de trouvailles, et ce jusqu'aux dernières pages; cela foisonne sans cesse à en devenir pénible et parfois difficile à suivre. D'autant plus que, et je ne sais s'il faut mettre ce défaut sur le dos de la traduction, l'écriture est plutôt faiblarde, manque de "peps".
J'avoue m'être parfois perdu dans ces couloirs d'un Londres parallèle, connu d'une infime partie de la population. Et pourtant, tout autour des habitants de la capitale anglaise, les signes sont nombreux de cette ville aux nombreux secrets, encore faut-il savoir les lire.
Comble de tout, le personnage central est, à mon sens, plutôt raté: je le trouve assez inintéressant, manquant de relief et surtout je n'ai pas vraiment réussi à me soucier de son sort.
Une déception me concernant, d'autant plus que j'ai beaucoup apprécié les romans précédents de
China Miéville.
Dans le genre aventures au sein d'une ville de Londres aux mille secrets, mieux vaut se plonger dans "
Lombres" ou aller voir chez
Gaiman et son formidable "
Neverwhere".
(Et pourquoi pas "Mother London" de
Moorcock ou encore cette biographie essentielle qu'est "Londres" de
Peter Ackroyd, entre autres merveilles).